16-09-2009, 00:32
Mes chers enfants, certains plaisantins se sont plu à ricaner de l'âge canonique des cadres des Milanais. Pas sur opiOM, car tout opiOMane sait que cet AC n'est pas décédé. Le club lombard a fait du Vel sa baignoire de jouvence. Puis a réveillé la légende. Mais pas celle que les Marseillais attendaient.
L'Endormeur du Vel, Acte I
L'OM entre en scène inhibé. Il paraît se fissurer à la simple idée d'un fatal moulon dans la surface adverse, qui le condamnerait. L'OM se libère à partir de la 20e minute et prend peu à peu confiance. Il semble se réveiller sous les cris du stade. Les dormeurs du Vel, c'était eux ! Le Vel pousse. Mais il se tait à la 27e minute : Pato, Seedorf, Inzaghi, but. Ironie du sort, le doyen du Milan AC a crucifié Mandanda. Pato et Pipo auraient même pu confisquer définitivement les armes à leurs rivaux. L'OM se refait en fin de 1ere mi-temps mais apparaît bien novice et timoré face à au vice de cet monstrueux vieillard débraguetté...
L'Endormeur du Vel, Acte II
Aimant chaque chose à sa place, je suis partie aux latrines durant la pause. J'ai piteusement raté le but de l'ange Gabi à la 49e sur un coup franc de Saint-Benoît. J'ai ouï le Vel hurler et l'ai écouté se gonfler d'espoir. Lucho trouve sa place, Niang décroche enfin, et se paye même une "double-noisette'@JMLarqué entre Flamini et Zambrotta. Tel un saint-Benoît finement tronçonné par Flamini en première période, Mbia se fait délicatement escaloper par un Milanais. L'OM a enfin du répondant et semble reprendre confiance. Le Velodrome pousse à l'héroïsme, à l'image d'un Lucho qui manque d'égaliser. Le Vel fait exploser son coffre. Puis il se tait, à la 75e. La scène a comme un air de déjà vu... une balade sifflée par Pipo Inzaghi, immortel instrument avant. L'OM tente bien de pousser mais il joue en se sachant vaincu. Marseille a pris un sacré coup de froid, auquel Pato n'est pas étranger. Et les Olympiens rentrèrent le front bas mais pas trop, sous une averse de regrets. Leur maillot handibag détrempé leur donnait l'allure d'une armée de petits Grégory accablés.
La fessée mouillée
Mandanda : 6
Pas vraiment responsable ni coupable du dénouement de ce match. Steve a maudit la pluie avant le match, mais il sut la trouver bien utile au moment de cacher ses larmes.
Taïwo : 4
Le Taïwo des mauvais soirs, qui m'a rappelée au souvenir de mes nuits de déprime au couvent, où je cornais mollement les pages de mon missel en pensant à Albert Emon. Hésitant en défense, emprunté en attaque. Face à Seedorf, c'est le jeûne contre le vieux.
Heinze : 7
Mon héros aux lèvres violacées par tant de haine m'a émoustillée. Preux chevalier, il sut sauver les siens par sa science et les libérer par sa violence. Une jolie raclée à Gattuso qui mérite pardon.
Diawara : 6.5
Très bon match, plein de concentration, de lucidité et d'autorité. Sauf sur les buts, comme souvent chez les défenseurs. Comme Heinze mais en moins bien, comme Zubar mais en mieux.
Kaboré : 4.5
Mon grand Charles a bien souffert sur son côté mais a fait ce qu'il a pu, ne s'est pas montré moins adroit à droite que Taïwo s'est montré gauche à gauche. Avec son jeune âge et sa peau de boudin dorée, il était la proie idéale des vieux satires d'en face.
Mbia : 5,5
A eu le mérite de réveiller l'instinct d'indignation de Christian Jean-Pierre à la 60e minute, qui n'en a pas profité pour confirmer lorsque l'ange Gabi a parfaitement joué le ballon tout en exhumant le corps du frèle Gennaro.
Cheyrou : 7
Il m'émoustille, ce blond esthète. Il a su garder la barre même lorsque ses partenaires ont molli. Auteur de la passe décisive sur le coup franc de la rébellion avortée, il a su froncer le sourcil face à de vils Lombards.
Cissé : ?
Veuillez pardonner ce manquement au sacerdoce, mais je ne sais pas quoi penser de la prestation d'Edouard Cissé. Et ça fait 10 ans que ça dure...
Lucho : 5
Déjà, je n'aime pas les tatouages. Ensuite, je n'aime pas les franges qui font un front de frangipane. Mais ce toucher de balle et cetteintelligence méritent patience et pardon, même si j'ai cru voir un suaire de Montenegro hanter le Velodrome. Comme contre Le Mans, il aurait pu marquer malgré un match moyen. Ca promet. Mais pas trop profond j'espère.
Niang : 6,5
Mamadou a tenté de se multiplier, quelques jolies choses mais il a manqué sur un côté gauche où il n'y avait rien à part saint Benoît. J'aime cet enfant.
Brandao : 5
Des chaussures bleues hideuses, pas mal de nervosité et un jeu ma foi fort limité qui n'avait pas grand chose de pertinent à proposer ce soir pour battre Milan. A part les coups.
Ben Arfa : 5.5
A barboté sous la pluie, a tenté quelques dribbles et aurait même pu marquer si Morientès n'avait ôté le ballon du pied gauche du jeune Hatem.
Morientès : non-noté
L'atacante espécial Ligue des champions est entré à la 87e minute et a été aussi inutile qu'une pile dans un crucifix. Aurait terminé absolument sec, sans la pluie.
L'Endormeur du Vel, Acte I
L'OM entre en scène inhibé. Il paraît se fissurer à la simple idée d'un fatal moulon dans la surface adverse, qui le condamnerait. L'OM se libère à partir de la 20e minute et prend peu à peu confiance. Il semble se réveiller sous les cris du stade. Les dormeurs du Vel, c'était eux ! Le Vel pousse. Mais il se tait à la 27e minute : Pato, Seedorf, Inzaghi, but. Ironie du sort, le doyen du Milan AC a crucifié Mandanda. Pato et Pipo auraient même pu confisquer définitivement les armes à leurs rivaux. L'OM se refait en fin de 1ere mi-temps mais apparaît bien novice et timoré face à au vice de cet monstrueux vieillard débraguetté...
L'Endormeur du Vel, Acte II
Aimant chaque chose à sa place, je suis partie aux latrines durant la pause. J'ai piteusement raté le but de l'ange Gabi à la 49e sur un coup franc de Saint-Benoît. J'ai ouï le Vel hurler et l'ai écouté se gonfler d'espoir. Lucho trouve sa place, Niang décroche enfin, et se paye même une "double-noisette'@JMLarqué entre Flamini et Zambrotta. Tel un saint-Benoît finement tronçonné par Flamini en première période, Mbia se fait délicatement escaloper par un Milanais. L'OM a enfin du répondant et semble reprendre confiance. Le Velodrome pousse à l'héroïsme, à l'image d'un Lucho qui manque d'égaliser. Le Vel fait exploser son coffre. Puis il se tait, à la 75e. La scène a comme un air de déjà vu... une balade sifflée par Pipo Inzaghi, immortel instrument avant. L'OM tente bien de pousser mais il joue en se sachant vaincu. Marseille a pris un sacré coup de froid, auquel Pato n'est pas étranger. Et les Olympiens rentrèrent le front bas mais pas trop, sous une averse de regrets. Leur maillot handibag détrempé leur donnait l'allure d'une armée de petits Grégory accablés.
La fessée mouillée
Mandanda : 6
Pas vraiment responsable ni coupable du dénouement de ce match. Steve a maudit la pluie avant le match, mais il sut la trouver bien utile au moment de cacher ses larmes.
Taïwo : 4
Le Taïwo des mauvais soirs, qui m'a rappelée au souvenir de mes nuits de déprime au couvent, où je cornais mollement les pages de mon missel en pensant à Albert Emon. Hésitant en défense, emprunté en attaque. Face à Seedorf, c'est le jeûne contre le vieux.
Heinze : 7
Mon héros aux lèvres violacées par tant de haine m'a émoustillée. Preux chevalier, il sut sauver les siens par sa science et les libérer par sa violence. Une jolie raclée à Gattuso qui mérite pardon.
Diawara : 6.5
Très bon match, plein de concentration, de lucidité et d'autorité. Sauf sur les buts, comme souvent chez les défenseurs. Comme Heinze mais en moins bien, comme Zubar mais en mieux.
Kaboré : 4.5
Mon grand Charles a bien souffert sur son côté mais a fait ce qu'il a pu, ne s'est pas montré moins adroit à droite que Taïwo s'est montré gauche à gauche. Avec son jeune âge et sa peau de boudin dorée, il était la proie idéale des vieux satires d'en face.
Mbia : 5,5
A eu le mérite de réveiller l'instinct d'indignation de Christian Jean-Pierre à la 60e minute, qui n'en a pas profité pour confirmer lorsque l'ange Gabi a parfaitement joué le ballon tout en exhumant le corps du frèle Gennaro.
Cheyrou : 7
Il m'émoustille, ce blond esthète. Il a su garder la barre même lorsque ses partenaires ont molli. Auteur de la passe décisive sur le coup franc de la rébellion avortée, il a su froncer le sourcil face à de vils Lombards.
Cissé : ?
Veuillez pardonner ce manquement au sacerdoce, mais je ne sais pas quoi penser de la prestation d'Edouard Cissé. Et ça fait 10 ans que ça dure...
Lucho : 5
Déjà, je n'aime pas les tatouages. Ensuite, je n'aime pas les franges qui font un front de frangipane. Mais ce toucher de balle et cetteintelligence méritent patience et pardon, même si j'ai cru voir un suaire de Montenegro hanter le Velodrome. Comme contre Le Mans, il aurait pu marquer malgré un match moyen. Ca promet. Mais pas trop profond j'espère.
Niang : 6,5
Mamadou a tenté de se multiplier, quelques jolies choses mais il a manqué sur un côté gauche où il n'y avait rien à part saint Benoît. J'aime cet enfant.
Brandao : 5
Des chaussures bleues hideuses, pas mal de nervosité et un jeu ma foi fort limité qui n'avait pas grand chose de pertinent à proposer ce soir pour battre Milan. A part les coups.
Ben Arfa : 5.5
A barboté sous la pluie, a tenté quelques dribbles et aurait même pu marquer si Morientès n'avait ôté le ballon du pied gauche du jeune Hatem.
Morientès : non-noté
L'atacante espécial Ligue des champions est entré à la 87e minute et a été aussi inutile qu'une pile dans un crucifix. Aurait terminé absolument sec, sans la pluie.