18-05-2009, 11:32
Autopsie d'un échec
Le titre est un peu provocateur, le championnat n'étant pas officiellement perdu, voyez-y un hommage à Keyser...
Bon, on aurait donc perdu le titre, c'est pas juste, manque de chance, malédiction, toussa, toussa...mais où étions-nous l'année dernière à cette époque? Nous étions 4èmes, à 15 points du leader, pendant que Bordeaux le talonnait à 2 points. S'il y avait bien un favori légitime pour détrôner Lyon cette saison, c'était bien Bordeaux...
Premier constat donc: on part de très loin avec un effectif incomplet quand les Bogoss ont simplement eu à ajouter "la cerise" Gourcuff, joueur de classe internationale à n'en pas douter.
1- Un mercato estival raté
On en pensera ce qu'on veut mais avec le recul ,le mercato d'été apparait bel et bien comme un flop: Koné, payé une fortune, n'est que l'ombre du joueur espéré, à l'instar de son jeune collègue Ben Arfa. On jettera un voile pudique sur Erbate, qu'on a déjà oublié...
Heureusement qu'Hilton s'est montré satisfaisant.
Le point qui fâche: le départ de Cissé lors de la dernière semaine du mercato, remplacé numériquement in extrémis par le jeune Samassa, dont on peu raisonnablement dire qu'il ne nous a pas éclaboussé de sa classe...
Autre point matière à débat: l'absence de solutions solides pour remplacer Bonnart ou Taiwo...
Bref, beaucoup trop d'incertitudes pour un candidat déclaré pour le titre.
2- Un système de jeu qui a peiné à se dessiner.
Si le début de championnat semblait promettre de belles choses, on a vite compris que l'équipe souffrait d'un déséquilibre. Si nous marquions beaucoup de buts, nous en encaissions aussi énormément. Nos craintes allaient se confirmer...
Avec l'arrivée de la Ligue des Champions, l'équipe a commencé à piocher physiquement et l'absence de solutions à certains postes de l'effectif s'est avérée handicapante. L'ensemble manquait de cohérence, nous perdions des matches tout cuits, notamment au Vélodrome. Un vent mauvais soufflait.
3- Le manque de réussite
On pourra gloser longtemps sur l'arbitrage, je laisse les historiens du foot se pencher sur la question. Avec le manque de recul, j'ai l'impression que nous n'avons pas été particulièrement gâtés de ce côté là. Entre les pénaltys non sifflés en notre faveur, les buts refusés en dépit du bon sens ou au contraire accordés à nos adversaires, forcément c'est plus difficile.
Et quand ce n'est pas l'arbitre, c'est un gardien "on fire" ou une adresse déconcertante pour trouver le poteau sortant ou la barre transversale...
4- Gourcuff.
No comment.
5- Et plein d'autres raisons probablement...
Conclusion
Le constat peut paraitre sévère, il est pourtant synonyme d'espoir à mes yeux. Les erreurs, ça se corrige en y mettant de la bonne volonté et du talent. Si Bordeaux a su rebondir en finissant à une poignée de points de Lyon la saison dernière, il n'y pas de fatalité qui nous empêcherait de le faire à notre tour. Rebondissons donc.
Le titre est un peu provocateur, le championnat n'étant pas officiellement perdu, voyez-y un hommage à Keyser...
Bon, on aurait donc perdu le titre, c'est pas juste, manque de chance, malédiction, toussa, toussa...mais où étions-nous l'année dernière à cette époque? Nous étions 4èmes, à 15 points du leader, pendant que Bordeaux le talonnait à 2 points. S'il y avait bien un favori légitime pour détrôner Lyon cette saison, c'était bien Bordeaux...
Premier constat donc: on part de très loin avec un effectif incomplet quand les Bogoss ont simplement eu à ajouter "la cerise" Gourcuff, joueur de classe internationale à n'en pas douter.
1- Un mercato estival raté
On en pensera ce qu'on veut mais avec le recul ,le mercato d'été apparait bel et bien comme un flop: Koné, payé une fortune, n'est que l'ombre du joueur espéré, à l'instar de son jeune collègue Ben Arfa. On jettera un voile pudique sur Erbate, qu'on a déjà oublié...
Heureusement qu'Hilton s'est montré satisfaisant.
Le point qui fâche: le départ de Cissé lors de la dernière semaine du mercato, remplacé numériquement in extrémis par le jeune Samassa, dont on peu raisonnablement dire qu'il ne nous a pas éclaboussé de sa classe...
Autre point matière à débat: l'absence de solutions solides pour remplacer Bonnart ou Taiwo...
Bref, beaucoup trop d'incertitudes pour un candidat déclaré pour le titre.
2- Un système de jeu qui a peiné à se dessiner.
Si le début de championnat semblait promettre de belles choses, on a vite compris que l'équipe souffrait d'un déséquilibre. Si nous marquions beaucoup de buts, nous en encaissions aussi énormément. Nos craintes allaient se confirmer...
Avec l'arrivée de la Ligue des Champions, l'équipe a commencé à piocher physiquement et l'absence de solutions à certains postes de l'effectif s'est avérée handicapante. L'ensemble manquait de cohérence, nous perdions des matches tout cuits, notamment au Vélodrome. Un vent mauvais soufflait.
3- Le manque de réussite
On pourra gloser longtemps sur l'arbitrage, je laisse les historiens du foot se pencher sur la question. Avec le manque de recul, j'ai l'impression que nous n'avons pas été particulièrement gâtés de ce côté là. Entre les pénaltys non sifflés en notre faveur, les buts refusés en dépit du bon sens ou au contraire accordés à nos adversaires, forcément c'est plus difficile.
Et quand ce n'est pas l'arbitre, c'est un gardien "on fire" ou une adresse déconcertante pour trouver le poteau sortant ou la barre transversale...
4- Gourcuff.
No comment.
5- Et plein d'autres raisons probablement...
Conclusion
Le constat peut paraitre sévère, il est pourtant synonyme d'espoir à mes yeux. Les erreurs, ça se corrige en y mettant de la bonne volonté et du talent. Si Bordeaux a su rebondir en finissant à une poignée de points de Lyon la saison dernière, il n'y pas de fatalité qui nous empêcherait de le faire à notre tour. Rebondissons donc.
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe
It’s a wonder that you still know how to breathe