19-03-2009, 11:23
Ha mes pioupious, je gazouille discrètement de bon matin !
On a serré le missel entre les fesses hier soir pour venir au bout des affres d'un match bien étrange. Les Amsterdam de petite vertu nous en ont faire voir de tous les candélabres et ont mené la vie dure à nos poussins. Mais finalement, après une prolongation jusqu'au bout du début de la nuit, le quartier rouge du côté de chez Swan s'est illuminé d'un logo OM resplendissant sur la scène européenne, nos protégés vont pouvoir nous ramener des perles de pluie dans un pays où il ne pleut pas.
Mal débutée, cette rencontre prenait la direction d'un chemin de croix et il aura fallu quelques concours de circonstances, quelques maladresses adverses pour atteindre un Graal en bois. Les prolongations vont faire mal aux organismes, la victoire va faire récupérer plus vite.
En le disant rapidement, on a battu l'Ajax. Pourvu que l'histoire ne retienne que ça, et pas la manière.
Les notes du Sacré Coeur :
Mandanda (7) : Au four et au turbin, il a été sollicité à voile et à vapeur par des hollandais volants. Il fait le travail, toujours, efficacement, évidemment. Rassurant. La preuve que Dieu existe, Notre-Dame du gardien de but.
Taïwo (6) : Débordé sur le jeu et dans son couloir pendant une bonne partie du match, il s'est décidé à vouloir jouer milieu gauche jusqu'au terme, apportant une puissance incroyable, compensant ses largesses par sa brutalité. Un peu de brutalité dans un monde de brute, le peintre des cages adverses a du retrouver des fragments de doigts en enlevant ses gants.
Hilton (5) : Nerveux et dépassé, il n'a pas supporté la concurrence du leadership de la défense. Il se bat et c'est normal, mais il aurait pu coûter encore plus cher que l'addition demi-sel. Suarez (que sa technique soit bénie) lui a déboité les cervicales plus d'une fois.
Rodriguez (6) : Le regard est vide et on voit parfois la réaction d'une huitre sentant le couteau approcher, mais ce gars-là les gars, c'est un roc. Physique sur l'homme, imposant sa technique musculaire, il a compensé son manque de vitesse par un placement fort honorable.
Mears (6,5) : Brouillon d'entrée, pressé de tous côtés, il a de l'envie et des pétards de nouvel an chinois dans les jambes. A dévaler son couloir pour tâter du corner adverse, j'ai sué dans mon suaire plus d'une fois. Il offre la qualification d'une pirouette de tête. Surprenant.
Cheyrou (6) : Leader de fait, il organise, gère, engueule et tue les gabians néerlandais. Une aura naturelle qui transparait de plus en plus, il devient un rouage essentiel dans l'organisation du belge.
M'Bami (5) : Complémentaire de Cheyrou, ou en tout cas l'épaulant quand il avait le temps. L'époque des chevelures flamboyantes me manque affreusement, on avait au moins quelque chose à dire sur lui.
Zenden (4,5) : Régional de l'étape, il ne voulait pas faire trop de mal à ses concitoyens. Tendre sur les ballons, la vitesse de l'Ajax ne lui sied pas, il a ramé cheveux au vent pendant longtemps, longtemps Les cheveux ne compensent pas.
Valbuena (4) : Discret, c'est gentil. Des mini-accélérations avec des mini-débordements, un arbitre à qui on ne la faisait pas en jouant sur les mains, et un impact physique comment dire Ouais, non, pas d'impact physique. Sans maitrise, la puissance n'est rien, alors quand on n'a ni maitrise, ni puissance sur un match de ce niveau Remplacé par Ziani (5), qui, si il n'a pas été décisif, à apporter plus d'envie que la mobylette de toute petite cylindrée.
Koné (5) : Il a réussi à trouver quelques espaces d'accélération, mais jamais assez pour prendre à défaut une défense attentive. Il était à n'en pas douter surveillé, et le résultat est là, il n'a pas pu utiliser ses compétences, rapidité et technique. L'efficacité s'en trouve forcément réduite Remplacé par Ben Arfa (4), peu en vue malgré une bonne occupation sur le côté gauche, une action presque d'anthologie, des accélérations presque utiles et un impact presque intéressant. Il ne reste qu'à ôter ce "presque" gênant pour le voir éclore. De la graine de génie dans une enveloppe de presquitude.
Niang (5,5) : Au courage, toujours. Crâmé dès l'entame, puisant dans des ressources qu'il avait caché dans sa chaussette droite, il a tenté sur de rares occasions de faire la différence, et a réussi avec un peu de chance à glisser subrepticement un ballon vicieux sous l'entrejambe du peintre. C'est bien payé. Paradoxalement indispensable. Remplacé par Samassa (4), brouillon mais à l'envie également, provoquant les rares semi-occasions qui se présentaient à lui. Peut être intéressant dans un schéma pensé pour son gabarit, mais ce n'était clairement pas le cas. Je me demande, religieusement, ce qu'on pourra en faire
Gerets (6) : Il a prié toutes les mama du monde dans ce match. Heureux la non-titularisation de Ben Arfa en début de rencontre, heureux la présence d'un Niang exténué mais irremplaçable. La composition jouait la sécurité et l'expérience, ça a payé. Les remplacements étaient opportuns, pour redonner un peu de piquant et d'envie à un groupe amorphe à certains moments.
Au suivant. Ils n'auront de toute façon pas Suarez dans leur équipe.
On a serré le missel entre les fesses hier soir pour venir au bout des affres d'un match bien étrange. Les Amsterdam de petite vertu nous en ont faire voir de tous les candélabres et ont mené la vie dure à nos poussins. Mais finalement, après une prolongation jusqu'au bout du début de la nuit, le quartier rouge du côté de chez Swan s'est illuminé d'un logo OM resplendissant sur la scène européenne, nos protégés vont pouvoir nous ramener des perles de pluie dans un pays où il ne pleut pas.
Mal débutée, cette rencontre prenait la direction d'un chemin de croix et il aura fallu quelques concours de circonstances, quelques maladresses adverses pour atteindre un Graal en bois. Les prolongations vont faire mal aux organismes, la victoire va faire récupérer plus vite.
En le disant rapidement, on a battu l'Ajax. Pourvu que l'histoire ne retienne que ça, et pas la manière.
Les notes du Sacré Coeur :
Mandanda (7) : Au four et au turbin, il a été sollicité à voile et à vapeur par des hollandais volants. Il fait le travail, toujours, efficacement, évidemment. Rassurant. La preuve que Dieu existe, Notre-Dame du gardien de but.
Taïwo (6) : Débordé sur le jeu et dans son couloir pendant une bonne partie du match, il s'est décidé à vouloir jouer milieu gauche jusqu'au terme, apportant une puissance incroyable, compensant ses largesses par sa brutalité. Un peu de brutalité dans un monde de brute, le peintre des cages adverses a du retrouver des fragments de doigts en enlevant ses gants.
Hilton (5) : Nerveux et dépassé, il n'a pas supporté la concurrence du leadership de la défense. Il se bat et c'est normal, mais il aurait pu coûter encore plus cher que l'addition demi-sel. Suarez (que sa technique soit bénie) lui a déboité les cervicales plus d'une fois.
Rodriguez (6) : Le regard est vide et on voit parfois la réaction d'une huitre sentant le couteau approcher, mais ce gars-là les gars, c'est un roc. Physique sur l'homme, imposant sa technique musculaire, il a compensé son manque de vitesse par un placement fort honorable.
Mears (6,5) : Brouillon d'entrée, pressé de tous côtés, il a de l'envie et des pétards de nouvel an chinois dans les jambes. A dévaler son couloir pour tâter du corner adverse, j'ai sué dans mon suaire plus d'une fois. Il offre la qualification d'une pirouette de tête. Surprenant.
Cheyrou (6) : Leader de fait, il organise, gère, engueule et tue les gabians néerlandais. Une aura naturelle qui transparait de plus en plus, il devient un rouage essentiel dans l'organisation du belge.
M'Bami (5) : Complémentaire de Cheyrou, ou en tout cas l'épaulant quand il avait le temps. L'époque des chevelures flamboyantes me manque affreusement, on avait au moins quelque chose à dire sur lui.
Zenden (4,5) : Régional de l'étape, il ne voulait pas faire trop de mal à ses concitoyens. Tendre sur les ballons, la vitesse de l'Ajax ne lui sied pas, il a ramé cheveux au vent pendant longtemps, longtemps Les cheveux ne compensent pas.
Valbuena (4) : Discret, c'est gentil. Des mini-accélérations avec des mini-débordements, un arbitre à qui on ne la faisait pas en jouant sur les mains, et un impact physique comment dire Ouais, non, pas d'impact physique. Sans maitrise, la puissance n'est rien, alors quand on n'a ni maitrise, ni puissance sur un match de ce niveau Remplacé par Ziani (5), qui, si il n'a pas été décisif, à apporter plus d'envie que la mobylette de toute petite cylindrée.
Koné (5) : Il a réussi à trouver quelques espaces d'accélération, mais jamais assez pour prendre à défaut une défense attentive. Il était à n'en pas douter surveillé, et le résultat est là, il n'a pas pu utiliser ses compétences, rapidité et technique. L'efficacité s'en trouve forcément réduite Remplacé par Ben Arfa (4), peu en vue malgré une bonne occupation sur le côté gauche, une action presque d'anthologie, des accélérations presque utiles et un impact presque intéressant. Il ne reste qu'à ôter ce "presque" gênant pour le voir éclore. De la graine de génie dans une enveloppe de presquitude.
Niang (5,5) : Au courage, toujours. Crâmé dès l'entame, puisant dans des ressources qu'il avait caché dans sa chaussette droite, il a tenté sur de rares occasions de faire la différence, et a réussi avec un peu de chance à glisser subrepticement un ballon vicieux sous l'entrejambe du peintre. C'est bien payé. Paradoxalement indispensable. Remplacé par Samassa (4), brouillon mais à l'envie également, provoquant les rares semi-occasions qui se présentaient à lui. Peut être intéressant dans un schéma pensé pour son gabarit, mais ce n'était clairement pas le cas. Je me demande, religieusement, ce qu'on pourra en faire
Gerets (6) : Il a prié toutes les mama du monde dans ce match. Heureux la non-titularisation de Ben Arfa en début de rencontre, heureux la présence d'un Niang exténué mais irremplaçable. La composition jouait la sécurité et l'expérience, ça a payé. Les remplacements étaient opportuns, pour redonner un peu de piquant et d'envie à un groupe amorphe à certains moments.
Au suivant. Ils n'auront de toute façon pas Suarez dans leur équipe.