09-03-2009, 21:28
Il paraitrait que dans le patois lyonnais, avoir la niaque cest mordre violemment, en vouloir, posséder la rage de vaincre, mais si lon effectue quelques recherches un peu plus sérieuses, on se rend compte quune fois de plus le rhodanien emprunte un chemin déjà tracé, sans aller jusquau bout
Cette expression, de plus en plus utilisé dans le jargon sportif est issu du patois de Gascogne, un gnac, cest un coup de dent, une morsure.
Ouailles not ?
Mama Cass, en femme avisée conserve dans sa table de chevet, au-milieu des Voici et autres Closer, un exemplaire du Trésor du Félibrige dans lequel on peut lire ce fameux dicton :
Mai vau un gnac de ca
Qu'un pot de capera
Mieux vaut une morsure de chien
Qu'un baiser de prêtre.
Notre sainte femme, plus attirée par le Gascon que le gars con, redoute les tartuffards sournois autant que les jésuites baveux, alors que sa bravoure légendaire na que faire des attaques frontales.
Cest que la douairière nest pas la dernière pour adopter larme à niaque.
Il suffit de la lire pour se rendre compte quelle est très fine.
Faut la voir mettre le oaï parmi ses ouailles, épouvanter ses pioupious, la communion est si forte que lon raconte avoir vu des premiers communiants paniqués sans leurs aubes ce qui est sommes toute assez logique.
Hélas, trois fois hélas, la bonne sur nofficie quaprès les matchs, lorsque les dés sont jetés, sa fougue ne peut donc pas nous être utile.
Tremble Ajax lOM arrive
Si vos cornettes (il sagit ici détendards de cavalerie, lavide Mama étant hors de cause sur ce coup là) vous manquent, ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de l'honneur proféra Henri IV lors de la bataille dIvry.
Cétait en 159O et sans mesurer la portée historique du propos, le bon roi Henri allait, par cette fanfaronnade, remporter une bataille décisive contre le duc de Mayenne et ses associés Espagnols.
Le Marseillais, hâbleur aime bien jouer au fier-à-bras, on retrouve sa bravachitude dans le ton de ses slogans, le : On craint dégun répond en écho au plastronneur, Un jour ou lautre lEurope parlera marseillais.
Avant que la publicité ne sempare de ce mode dexpression, au début des années 70 apparurent les premières banderoles rudimentaires, confectionnées dans de vieux draps blancs tendus par des manches à balais, sur lesquelles des mains maladroites communiquaient
Sur une des toutes premières, un Gutenberg local écrivit : Tremble Ajax lOM arrive
Cétait le 3 novembre 1971, jétais majeur depuis la veille, antecris et Deep ne létaient pas encore, mais tous les trois nous étions esquichés dans un Vélodrome en fusion avec 48 036 bravaches, prêts à dévorer logre dAmsterdam Ce jour là un ange exterminateur nommé Cruyff nous porta lestocade dans un raid solitaire et irréel avec la grâce dun Noureev fendant la scène du Bolchoï.
Panach, une mauvaise limonade qui précède la mise en bière
Malgré la défaite léquipe de jadis maintenait haut les couleurs et les supporters aimaient ça !
Les joueurs étaient porteurs dune flamme romantique, Magnusson étourdissait par ses dribbles ses adversaires directs à leurs faire perdre le Nord et grisait les spectateurs de plaisir, Skoblar appliquait avec art et talent la manière de marquer avec toutes les surfaces du corps et le reste de léquipe se mettait à lunisson afin de créer chez lobservateur local des modèles canoniques où le romantisme transpirait...à leurs contacts les aficionados réagissaient un peu comme en chimie, une cristallisation émouvante des attributs de leurs héros appropriée collectivement et condensée dans un unique mot le panache.
Nos héros savaient lutter pour un maillot pour un salaire sans commune mesure avec nos idoles actuelles.
Ce fameux panache que le Marseillais Edmond Rostand qualifiait de pudeur de lhéroïsme.
De nos jours le Panach nest plus quune mauvaise limonade qui précède la mise en bière
Les toiles de Vermeer
Ce week end, lAjax na pas su franchir La Haye, il ne sagit pas évidemment de la prénommée Brigitte, sensuelle animatrice qui affole les retraités nostalgiques et les ados boutonneux tous les après midi sur RMC, mais bien du dernier adversaire dAmsterdam : ADO La Haye à lintitulé si évocateur on ne peut pas toujours fantasmer sur Mama Cass
Un nul pitoyable face à un adversaire mal classé, ça peut arriver à tout le monde même aux meilleurs !
Hormis leur prestigieux entraineur, leffectif ne comporte pas de noms illustres, excepté leur gardien de but, un dénommé Vermeer, quon espère plus prolifique en toiles que son illustre homonyme. Quarante cinq toiles en 20 ans, ça ne fait pas lourd en 90 minutes.
Priapisme ? Restons couverts
Si lOL depuis sept ans a la Gaule notre Olympique est plus accoutumé au gourdin et la répétition des coups sur le capéou lui font perdre le souvenir de l hat trick. Nos jeunes stars étant plus melon que haut-de-forme, les plus médisants dentre nous les traitent volontiers de tête à claques.
Les sombreros de jadis étant remplacés par des buts casquettes il se confirme quil y a des calottes qui se perdent.
Même notre vieille enceinte (non je ne parle toujours pas de Mama Cass) est découverte alors on sencapuchonne, on sencagoule, on met la capote restons couverts !
Poudre aux yeux ou abrasive ?
Denchantement en pratique occulte, lobservateur du microcosme olympien reste perplexe. Une saison faite de haut et de bas comme dirait un groom dascenseur sagace où la faiblesse de nos opposants nous permet encore denvisager dheureuses issues.
Cette satanée poudre ne sera-t-elle quun énième maquillage ou permettra-t-elle de rallumer notre flamme assoupie ?
Cette expression, de plus en plus utilisé dans le jargon sportif est issu du patois de Gascogne, un gnac, cest un coup de dent, une morsure.
Ouailles not ?
Mama Cass, en femme avisée conserve dans sa table de chevet, au-milieu des Voici et autres Closer, un exemplaire du Trésor du Félibrige dans lequel on peut lire ce fameux dicton :
Mai vau un gnac de ca
Qu'un pot de capera
Mieux vaut une morsure de chien
Qu'un baiser de prêtre.
Notre sainte femme, plus attirée par le Gascon que le gars con, redoute les tartuffards sournois autant que les jésuites baveux, alors que sa bravoure légendaire na que faire des attaques frontales.
Cest que la douairière nest pas la dernière pour adopter larme à niaque.
Il suffit de la lire pour se rendre compte quelle est très fine.
Faut la voir mettre le oaï parmi ses ouailles, épouvanter ses pioupious, la communion est si forte que lon raconte avoir vu des premiers communiants paniqués sans leurs aubes ce qui est sommes toute assez logique.
Hélas, trois fois hélas, la bonne sur nofficie quaprès les matchs, lorsque les dés sont jetés, sa fougue ne peut donc pas nous être utile.
Tremble Ajax lOM arrive
Si vos cornettes (il sagit ici détendards de cavalerie, lavide Mama étant hors de cause sur ce coup là) vous manquent, ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de l'honneur proféra Henri IV lors de la bataille dIvry.
Cétait en 159O et sans mesurer la portée historique du propos, le bon roi Henri allait, par cette fanfaronnade, remporter une bataille décisive contre le duc de Mayenne et ses associés Espagnols.
Le Marseillais, hâbleur aime bien jouer au fier-à-bras, on retrouve sa bravachitude dans le ton de ses slogans, le : On craint dégun répond en écho au plastronneur, Un jour ou lautre lEurope parlera marseillais.
Avant que la publicité ne sempare de ce mode dexpression, au début des années 70 apparurent les premières banderoles rudimentaires, confectionnées dans de vieux draps blancs tendus par des manches à balais, sur lesquelles des mains maladroites communiquaient
Sur une des toutes premières, un Gutenberg local écrivit : Tremble Ajax lOM arrive
Cétait le 3 novembre 1971, jétais majeur depuis la veille, antecris et Deep ne létaient pas encore, mais tous les trois nous étions esquichés dans un Vélodrome en fusion avec 48 036 bravaches, prêts à dévorer logre dAmsterdam Ce jour là un ange exterminateur nommé Cruyff nous porta lestocade dans un raid solitaire et irréel avec la grâce dun Noureev fendant la scène du Bolchoï.
Panach, une mauvaise limonade qui précède la mise en bière
Malgré la défaite léquipe de jadis maintenait haut les couleurs et les supporters aimaient ça !
Les joueurs étaient porteurs dune flamme romantique, Magnusson étourdissait par ses dribbles ses adversaires directs à leurs faire perdre le Nord et grisait les spectateurs de plaisir, Skoblar appliquait avec art et talent la manière de marquer avec toutes les surfaces du corps et le reste de léquipe se mettait à lunisson afin de créer chez lobservateur local des modèles canoniques où le romantisme transpirait...à leurs contacts les aficionados réagissaient un peu comme en chimie, une cristallisation émouvante des attributs de leurs héros appropriée collectivement et condensée dans un unique mot le panache.
Nos héros savaient lutter pour un maillot pour un salaire sans commune mesure avec nos idoles actuelles.
Ce fameux panache que le Marseillais Edmond Rostand qualifiait de pudeur de lhéroïsme.
De nos jours le Panach nest plus quune mauvaise limonade qui précède la mise en bière
Les toiles de Vermeer
Ce week end, lAjax na pas su franchir La Haye, il ne sagit pas évidemment de la prénommée Brigitte, sensuelle animatrice qui affole les retraités nostalgiques et les ados boutonneux tous les après midi sur RMC, mais bien du dernier adversaire dAmsterdam : ADO La Haye à lintitulé si évocateur on ne peut pas toujours fantasmer sur Mama Cass
Un nul pitoyable face à un adversaire mal classé, ça peut arriver à tout le monde même aux meilleurs !
Hormis leur prestigieux entraineur, leffectif ne comporte pas de noms illustres, excepté leur gardien de but, un dénommé Vermeer, quon espère plus prolifique en toiles que son illustre homonyme. Quarante cinq toiles en 20 ans, ça ne fait pas lourd en 90 minutes.
Priapisme ? Restons couverts
Si lOL depuis sept ans a la Gaule notre Olympique est plus accoutumé au gourdin et la répétition des coups sur le capéou lui font perdre le souvenir de l hat trick. Nos jeunes stars étant plus melon que haut-de-forme, les plus médisants dentre nous les traitent volontiers de tête à claques.
Les sombreros de jadis étant remplacés par des buts casquettes il se confirme quil y a des calottes qui se perdent.
Même notre vieille enceinte (non je ne parle toujours pas de Mama Cass) est découverte alors on sencapuchonne, on sencagoule, on met la capote restons couverts !
Poudre aux yeux ou abrasive ?
Denchantement en pratique occulte, lobservateur du microcosme olympien reste perplexe. Une saison faite de haut et de bas comme dirait un groom dascenseur sagace où la faiblesse de nos opposants nous permet encore denvisager dheureuses issues.
Cette satanée poudre ne sera-t-elle quun énième maquillage ou permettra-t-elle de rallumer notre flamme assoupie ?