20-02-2009, 02:15
Mes très chers enfants, la route de l'Europe est longue. Surtout par les itinéraires-bis...
Le film du match
Tout n'avait pas si mal commencé. Gerets nous réservait une double-surprise dès le coup d'envoi : Mears était aligné pour la première fois de la saison à l'occasion de ce 16e de finale-aller et Niang faisait son retour, lui qui a dépeuplé à lui tout seul notre Olympique depuis le 8 décembre. L'OM entrait doucement dans la partie, se procurait quelques occasions après la dixième minute. Les lutins paraissent en jambe. Hilton aurait pu marquer dès la 14e sur un corner de Valbuena. Mais le scénario de la 17e à la 22e minute allait imprimer le rythme aussi contradictoire que contrariant de cette rencontre quand Zubar, en retard, laissait échapper Perez, obligeant Mandanda à sauver les siens ; une tête non-cadrée de Niang sur une remise acrobatique de Koné à la 19e offrait un regret durable aux Marseillais : à la 22e minute, Taïwo, surpris par le tir raté de Perez côté gauche, laissait le ballon mourir dans les pieds d'Arnautovic, qui n'avait plus qu'à pousser le cuir. Twente marque sur sa première occasion. Les Olympiens, destabilisés par l'événement, redescendaient et perdaient leurs duels au milieu de terrain. L'OM reculait, laissait Twente prendre confiance. A la 29e, Hilton aurait même pu marquer contre son camp quand il dégageait le ballon dans le cadre de Mandanda, forçant Mandanda à claquer la balle en corner. Kaboré laissait sa place à Ben Arfa à la 31. Pour peu d'efficacité. L'OM perdait davantage de ballons au milieu et ne se créeait pas davantage d'occasion, butant sur des Hollandais physiques. L'OM tentait d'inverser la tendance en deuxième mi-temps. Aux 54, 56 et 60e minutes, Niang se montrait dangereux. Niang sortait à la 66e, remplacé par un Samassa en mal de confiance. A la 63e, Koné dribblait la défense batave mais se perdait dans une forêt de tibias. Les Marseillais, surpassé physiquement ne parviennent pas à créer du mouvement, forçant les petits gabarits à jouer arrêtés, pas leur point fort. L'OM tentait sans conviction. A la 78e, un montant de Mandanda évite de faire passer l'OM pour le Jean-Claude Dusse de l'Europe. Koné centré pour le fantôme de Drogba à la 83e et à la 86e, l'OM évitait la douche froide quand Hilton fut surpris par un Hollandais, qui centrait tranquille pour Nkufo, qui ratait son intérieur du pied. A la 87, je commençais à catapulter des chips dans le diocèse, ne croyant plus aux ultimes efforts de Taïwo pour conjurer le sort. La chance n'était pas du côté du plus costaud. L'OM s'est fait prendre en défaut sur son point faible oublié face à Bordeaux et Monaco : son impact physique. La route de l'Europe est longue et l'OM pourrait bien s'arrêter au premier péage.
Les notes : (ne peuvent être supérieures à 6 en cas de défaite)
Mandanda 6 : Un arrêt décisif à la 17e, ne peut rien sur le but.
Taïwo 5 : Surpris par le tir raté de Perez, ainsi transformé en passe décisive. A tenté d'apporter un plus offensif et a permuté avec Mears quand ce dernier était trop assailli.
Hilton 4 : A forcément plus de travail avec Zub' qu'avec Rodriguez. Une bonne tête qui aurait pu donner un but sur corner en première période. Un match moyen.
Zubar 4 : Aurait pu coûter un but dès la 17e minute. Correct ensuite, a su donner du répondant physique.
Mears 5 : There's life on Mears ! Premier match depuis sa sortie par la fenêtre des vestiaires de Derby County. La majorité des attaques adverses sont passées de son côté, il a donné l'impression de défendre un peu trop loin de l'adversaire. Mais il s'est montré disponible et pas plus maladroit que Bonnart dans les centres.
M'Bami 3,5 : Peu à l'aise dans les passes à plus de 10m, ce n'est pas un hasard si l'OM a été étouffé au milieu. Aurait pu ne pas finir le match à cause d'un tacle violent par mi-temps. La sortie de Kaboré, tôt, lui a donné plus de boulot.
Cheyrou 3,5 : Le Benoît de soirées maussades de Ligue 1.
Kaboré (non noté) : Il ne s'est pas fait remarquer jusqu'à sa sortie, où le déficit physique s'est fait encore plus ressentir. Remplacé par Ben Arfa (3,5) qui n'a servi qu'à donner du grain à moudre à Bombardier et c'est déjà trop.
Valbuena 5 : de l'activité en première mi-temps, comme en témoignent les brins de gazon collés sur son front pendant l'interview de mi-temps. Victime d'un pressing constant de la part des joueurs de Twente, trop physiques pour lui. Il lui reste les coup-de-pied arrêtés.
Koné 5: Comme Valbuena et le reste de l'équipe, il fut mis à mal par le jeu physique des adversaires. Actif mais neutralisé, il n'a pas démérité, on le sentait impuissant.
Niang 5,5 : Même hors de forme, il se montre indispensable, auteur de la plupart des occasions franches de l'OM. Remplacé à la 66e par Samassa, pas en confiance (note 3).
Bonus Trax
- L'OM a offert sa première victoire à l'extérieur en coupe d'Europe à Twente.
- Ce match aurait pu se terminer au choix par un 2-0, d'un 1-1, ou d'un 0-2.
- Marie-Line Lica gagne 2000 .
- La demie-prophétie de Jean-Marc Ferreri :«Tout n'est pas perdu, ce n'est pas fini, il reste 45 minutes voire plus pour se qualifier»
Le film du match
Tout n'avait pas si mal commencé. Gerets nous réservait une double-surprise dès le coup d'envoi : Mears était aligné pour la première fois de la saison à l'occasion de ce 16e de finale-aller et Niang faisait son retour, lui qui a dépeuplé à lui tout seul notre Olympique depuis le 8 décembre. L'OM entrait doucement dans la partie, se procurait quelques occasions après la dixième minute. Les lutins paraissent en jambe. Hilton aurait pu marquer dès la 14e sur un corner de Valbuena. Mais le scénario de la 17e à la 22e minute allait imprimer le rythme aussi contradictoire que contrariant de cette rencontre quand Zubar, en retard, laissait échapper Perez, obligeant Mandanda à sauver les siens ; une tête non-cadrée de Niang sur une remise acrobatique de Koné à la 19e offrait un regret durable aux Marseillais : à la 22e minute, Taïwo, surpris par le tir raté de Perez côté gauche, laissait le ballon mourir dans les pieds d'Arnautovic, qui n'avait plus qu'à pousser le cuir. Twente marque sur sa première occasion. Les Olympiens, destabilisés par l'événement, redescendaient et perdaient leurs duels au milieu de terrain. L'OM reculait, laissait Twente prendre confiance. A la 29e, Hilton aurait même pu marquer contre son camp quand il dégageait le ballon dans le cadre de Mandanda, forçant Mandanda à claquer la balle en corner. Kaboré laissait sa place à Ben Arfa à la 31. Pour peu d'efficacité. L'OM perdait davantage de ballons au milieu et ne se créeait pas davantage d'occasion, butant sur des Hollandais physiques. L'OM tentait d'inverser la tendance en deuxième mi-temps. Aux 54, 56 et 60e minutes, Niang se montrait dangereux. Niang sortait à la 66e, remplacé par un Samassa en mal de confiance. A la 63e, Koné dribblait la défense batave mais se perdait dans une forêt de tibias. Les Marseillais, surpassé physiquement ne parviennent pas à créer du mouvement, forçant les petits gabarits à jouer arrêtés, pas leur point fort. L'OM tentait sans conviction. A la 78e, un montant de Mandanda évite de faire passer l'OM pour le Jean-Claude Dusse de l'Europe. Koné centré pour le fantôme de Drogba à la 83e et à la 86e, l'OM évitait la douche froide quand Hilton fut surpris par un Hollandais, qui centrait tranquille pour Nkufo, qui ratait son intérieur du pied. A la 87, je commençais à catapulter des chips dans le diocèse, ne croyant plus aux ultimes efforts de Taïwo pour conjurer le sort. La chance n'était pas du côté du plus costaud. L'OM s'est fait prendre en défaut sur son point faible oublié face à Bordeaux et Monaco : son impact physique. La route de l'Europe est longue et l'OM pourrait bien s'arrêter au premier péage.
Les notes : (ne peuvent être supérieures à 6 en cas de défaite)
Mandanda 6 : Un arrêt décisif à la 17e, ne peut rien sur le but.
Taïwo 5 : Surpris par le tir raté de Perez, ainsi transformé en passe décisive. A tenté d'apporter un plus offensif et a permuté avec Mears quand ce dernier était trop assailli.
Hilton 4 : A forcément plus de travail avec Zub' qu'avec Rodriguez. Une bonne tête qui aurait pu donner un but sur corner en première période. Un match moyen.
Zubar 4 : Aurait pu coûter un but dès la 17e minute. Correct ensuite, a su donner du répondant physique.
Mears 5 : There's life on Mears ! Premier match depuis sa sortie par la fenêtre des vestiaires de Derby County. La majorité des attaques adverses sont passées de son côté, il a donné l'impression de défendre un peu trop loin de l'adversaire. Mais il s'est montré disponible et pas plus maladroit que Bonnart dans les centres.
M'Bami 3,5 : Peu à l'aise dans les passes à plus de 10m, ce n'est pas un hasard si l'OM a été étouffé au milieu. Aurait pu ne pas finir le match à cause d'un tacle violent par mi-temps. La sortie de Kaboré, tôt, lui a donné plus de boulot.
Cheyrou 3,5 : Le Benoît de soirées maussades de Ligue 1.
Kaboré (non noté) : Il ne s'est pas fait remarquer jusqu'à sa sortie, où le déficit physique s'est fait encore plus ressentir. Remplacé par Ben Arfa (3,5) qui n'a servi qu'à donner du grain à moudre à Bombardier et c'est déjà trop.
Valbuena 5 : de l'activité en première mi-temps, comme en témoignent les brins de gazon collés sur son front pendant l'interview de mi-temps. Victime d'un pressing constant de la part des joueurs de Twente, trop physiques pour lui. Il lui reste les coup-de-pied arrêtés.
Koné 5: Comme Valbuena et le reste de l'équipe, il fut mis à mal par le jeu physique des adversaires. Actif mais neutralisé, il n'a pas démérité, on le sentait impuissant.
Niang 5,5 : Même hors de forme, il se montre indispensable, auteur de la plupart des occasions franches de l'OM. Remplacé à la 66e par Samassa, pas en confiance (note 3).
Bonus Trax
- L'OM a offert sa première victoire à l'extérieur en coupe d'Europe à Twente.
- Ce match aurait pu se terminer au choix par un 2-0, d'un 1-1, ou d'un 0-2.
- Marie-Line Lica gagne 2000 .
- La demie-prophétie de Jean-Marc Ferreri :«Tout n'est pas perdu, ce n'est pas fini, il reste 45 minutes voire plus pour se qualifier»