13-02-2009, 01:05
Monaco est devenu depuis le départ de Didier Deschamps la vitrine de labsurdité de la loi Bosman, un véritable attrape-poussière pour la nouvelle folie que représente le merchandising du ballon rond.
Mais quest ce tu bois Adu dis donc ?
Et pour vendre des maillots, il faut investir des marchés. Et pour investir un marché, il vaut mieux avoir un symbole. Et quel plus beau symbole que Freddy Adu. Les entraineurs de clavier connaissent bien Adu. Né au Ghana, il a grandi aux États-Unis et a foulé les pelouses de la MLS a seulement 14 ans. Ladoubement par le Roi Pelé himself allait conforter la Major League Soccer quelle tenait là son prodige, un jeune qui allait pouvoir symboliser lautre football américain. Les contrats de sponsoring allaient suivre. Mais nest pas Sydney Crosby ou Lionel Messi qui veut et si on passe de Star de la MLS à Espoir de la Turbie via un détour par le Benfica Lisbonne en ayant foiré un essai à Manchester United, cest quil ya un problème. En grand visionnaire, Jérome de Bontin déclarait à son arrivée : « Je suis Freddy depuis ses débuts en MLS à Washington. Il a des qualités impressionnantes de dribbleur et contribuera à donner à notre équipe un visage créatif et spectaculaire. Il est à mes yeux lun des joueurs les plus talentueux des États-Unis et deviendra à ce titre le meilleur ambassadeur du football américain en Europe ». Le plan marketing avait fonctionné jusquà la confrontation avec la réalité. A peine 20 ans, déjà décédé du football.
La légion étrangère.
Si vous navez pas dargent pour vous acheter une star, alors faites dans lexotisme. Allez prendre de sombres inconnus dispersés dans des championnats disséminés aux quatre coins du globe, et vendez les comme de futurs cracks.
Savez vous que le soleil ne peut pas faire un tour de la Terre sans éclairer un pays dont un joueur joue à lAS Monaco ?
Avec dans ses rangs, un italien, un brésilien, un ivoirien, un suisse, un camerounais, un croate, un argentin, un autre ivoirien, un autre croate, un uruguayen, un autre autre croate, un étatsunien, un coréen, un colombien, Le compte est bon. Maintenant, grand jeu OpiOM, pouvez en citer 6 sans aller sur Wikipédia ?
Et tout ça, dirigé par un un super héros qui peut, tel un Men In Black, effacer de votre mémoire tout amour du jeu pendant 90 minutes. Menfin comprenons Ricardo. Car il doit aussi gérer le problème des traducteurs. Combien de traducteurs à Monaco ? Au moins autant que dabonnés. Ce qui va faire augmenter considérablement la moyenne daffluence au stade Louis II. Pour un entrainement à la Turbie, on doit facilement entendre du français, de lespagnol, de langlais, du coréen, du portugais.
Bref, autant tout bétonner derrière.
et côté OM ?
une seule question: l'ASM aime-t-elle la fessée ?
Mais quest ce tu bois Adu dis donc ?
Et pour vendre des maillots, il faut investir des marchés. Et pour investir un marché, il vaut mieux avoir un symbole. Et quel plus beau symbole que Freddy Adu. Les entraineurs de clavier connaissent bien Adu. Né au Ghana, il a grandi aux États-Unis et a foulé les pelouses de la MLS a seulement 14 ans. Ladoubement par le Roi Pelé himself allait conforter la Major League Soccer quelle tenait là son prodige, un jeune qui allait pouvoir symboliser lautre football américain. Les contrats de sponsoring allaient suivre. Mais nest pas Sydney Crosby ou Lionel Messi qui veut et si on passe de Star de la MLS à Espoir de la Turbie via un détour par le Benfica Lisbonne en ayant foiré un essai à Manchester United, cest quil ya un problème. En grand visionnaire, Jérome de Bontin déclarait à son arrivée : « Je suis Freddy depuis ses débuts en MLS à Washington. Il a des qualités impressionnantes de dribbleur et contribuera à donner à notre équipe un visage créatif et spectaculaire. Il est à mes yeux lun des joueurs les plus talentueux des États-Unis et deviendra à ce titre le meilleur ambassadeur du football américain en Europe ». Le plan marketing avait fonctionné jusquà la confrontation avec la réalité. A peine 20 ans, déjà décédé du football.
La légion étrangère.
Si vous navez pas dargent pour vous acheter une star, alors faites dans lexotisme. Allez prendre de sombres inconnus dispersés dans des championnats disséminés aux quatre coins du globe, et vendez les comme de futurs cracks.
Savez vous que le soleil ne peut pas faire un tour de la Terre sans éclairer un pays dont un joueur joue à lAS Monaco ?
Avec dans ses rangs, un italien, un brésilien, un ivoirien, un suisse, un camerounais, un croate, un argentin, un autre ivoirien, un autre croate, un uruguayen, un autre autre croate, un étatsunien, un coréen, un colombien, Le compte est bon. Maintenant, grand jeu OpiOM, pouvez en citer 6 sans aller sur Wikipédia ?
Et tout ça, dirigé par un un super héros qui peut, tel un Men In Black, effacer de votre mémoire tout amour du jeu pendant 90 minutes. Menfin comprenons Ricardo. Car il doit aussi gérer le problème des traducteurs. Combien de traducteurs à Monaco ? Au moins autant que dabonnés. Ce qui va faire augmenter considérablement la moyenne daffluence au stade Louis II. Pour un entrainement à la Turbie, on doit facilement entendre du français, de lespagnol, de langlais, du coréen, du portugais.
Bref, autant tout bétonner derrière.
et côté OM ?
une seule question: l'ASM aime-t-elle la fessée ?