15-01-2009, 23:54
Paraît que ya 2 siècles de cela, le foot a débarqué au Havre. Les anglais aussi; mais plus tard. Cest la règle.
Ainsi donc, cest à cet immonde gros port que lon doit en partie le bonheur de pouvoir insulter les chtis et quon peut aussi voir aujourdhui des pélots courir derrière un ballon sur des terrains gelés.
Après la jeune Nancy, voilà le doyen du football français, le papy du ballon rond.
Dailleurs, jai cru voir depuis quelques temps sur opiOM un début de prémice de volonté gérontocide menée par quelques acnéens prépubères dont les dents éclatent encore de la blancheur du lait de leur génitrice de maman.
Attention petits marmots en Pull-up dHuggies, garez vos Pampers car à la fougue de la jeunesse répond la malice de la vieillesse.
Ainsi en témoigne cette histoire (quun comique reprendra plus tard pour en faire une blagounette) que lon raconte dans les campagnes bourguignonne, en regardant passer les trains remplis de voyageurs aux regard perdu, qui croient traverser une diagonale de travers.
Un jour, un fermier voyant les poules de sa basse-cour commencer sérieusement à faire la gueule, eut peur que cela ne se ressente sur la capacité des ses cocottes à pondre des ufs. Il se demanda donc si lage du vieux coq, roi de ses dames, ny était pas pour quelque chose et si celui-ci était suffisant pour contenter toutes ces demoiselles, gourmandes. Pour remédier au problème, il voulut faire lacquisition dun jeune coq. Le jeune coq arrivant parmi ces gens plein dhabitudes et se croyant demblée en terrain conquis, voulut de suite marquer son territoire. Il alla voir le vieux coq et lui dit :
- Toutes les poupoules sont pour moi.
Le vieux coq, sachant sa fin proche et ayant beaucoup philosopher sur la Vie: son uvre, sa fin, lui dit :
- Bon, ok. Mais si tu veux bien, je voudrais en garder une avec qui jai un bon feeling.
Sûr de lui, le jeune coq dit dune voix trop aigue quil voualit impressionnante :
- Non, je veux toute les poupoules alors toutes les poupoules sont pour moi.
- Très bien, répondit le vieux coq, alors on va faire une chose. Tu vois labreuvoir aux cochons là-bas, on fait la course et le premier qui y arrive garde toutes les poupoules.
- Pouah, lui rétorqua le jeune coq, avec tes pattes pleines darthrose et ta cataracte, je te prend au sprint quand tu veux. De toutes façons tu vas perdre et toutes les poupoules seront pour MOI.
Mais, à peine eut-il fini sa phrase que le vieux coq était déjà parti.
Hélas, ou pas, à la fougue de la jeunesse, nous devons aussi ajouter son inculture béante. Car si le jeune coq avait lu Victor Hugo, et particulièrement le premier tome du Lièvre et de la Tortue, il aurait su quil valait mieux mettre des crampons moulés pour courir par ces temps de pelure de jonc. Ainsi, le temps de réfléchir, il se mit à courir derrière le vieux coq en sépoumonant :
- Ahhhhhhh !Toutes les poupoules sont à moi.
On entendit alors dans la basse-cour un coup de fusil, le jeune coq sécroula sur le coté, une balle dans le flanc, et le fermier, tout rouge de fureur, se retourna vers sa femme en lui disant : Regarde moi ça, jai vraiment pas de bol, jachète un jeune coq et il est pédé.
Moralité : On prend les 3 points et on fera les coqs après.