10-12-2008, 01:07
OM 0 -0 Atlético de Madrid – les notes de mama cass
Salut les pioupious,
Pas d'attitude strass et paillettes. Aujourd'hui, point de Mama affriolante papotant dans les travées avec des supporters réjouis, attendant le coup d'envoi.
Certaines choses doivent être dites et d'autres ne doivent pas être oubliées. Une injustice se pare souvent des couleurs de la vertu et cela est honteux.
Qu'une certaine presse sportive espagnole se rassure : Marseille n'est pas la ville trash gore qu'on présente au pays de Miguel de Cervantes comme le bastion d'un peuple sans foi ni loi. Don Quijote aurait aimé, j'en suis sûre, la mentalité de ses cousins marseillais.
Monsieur Cerezo, malgré ou à cause d'un parcage extrémiste, en président averti et homme (ire) responsable, tout en yin et en yang, avait tenu à mettre les choses au clair en déclarant : « Marseille est une ville comme les autres. » En sous-main, les sbires continuant à fourgonner, histoire de sauver une morale gangrenée par des choses qui portent un nom dont on ne peut oublier la part de ténèbres.
Cette rencontre contre l'Atleti n'a rien à voir avec la « haine » transpyrénéenne déclenchée par les tricornes lors du match aller, entretenue et propagée depuis par des mauvais journalistes afin de mieux asservir des supporters à la culture déficiente, mélangeant misère, démagogie et violence en un cocktail fascisant parfaitement nauséabond.
Marseille ne boit point de cette eau-là, messieurs !
Si la morale d'un homme de plume se résume à cela, cela est répugnant. Si la mission d'un groupe de presse ou d'un pouvoir judiciaire, en l'acceptant, se réduit à faire colporter une rumeur en mettant sous pression un plumitif aux aguets pour obtenir des avantages consubstantiels, cela est abject. Avec de tels procédés, la démocratie peut commencer à plier bagage.
Comme un écho néfaste, les paroles de Rafael Alberti, poète espagnol, sonnent comme le fouet labourant la chair longtemps après les coups :
Dans ce match, l'OM avait des choses à régler. Le plus important étant cependant la liberté de Santos Mirasierra. La juge chargée du dossier a ordonné sa remise en liberté. Sous caution. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les officiels des deux camps. C'est avec joie que les supporters recevaient la nouvelle. Mais Santos passera encore une nuit en prison. Espérons que celle-ci sera la dernière.
C'est dans une ambiance extraordinaire (les Ultras ayant décidé d'entrer dans le stade) que les supporters marseillais poussaient un OM galvanisé par l'injustice dont ils ont été l'objet lors du match aller.
Même si les carottes étaient cuites en ce qui concerne la compétition majeure, l'OM se devait de prouver que la vie n'est pas faite que d'argent. Pas obligatoirement.
Venons-en au match maintenant. Une place qualificative en UEFA, un point c'est tout. Un moindre mal si on analyse les prestations de l'équipe olympienne qui, tout en possédant la qualité, a montré sa limite mentale, aussi bien en Europe qu'en championnat. Dommage.
Sans Mamadou Niang, mais avec Samassa, diminué, sorti à la demi-heure, l'OM se présentait à ce rendez-vous sans attaque. Une première mi-temps équilibrée se terminant par un score vierge assez logique.
La seconde période, malgré un peu d'hésitation, fut dominée par des olympiens volontaires et combatifs. Quel dommage de devoir jouer tous les matchs jusqu'à la trêve sans véritable attaquant !
Cela dit, avec un peu de chance, l'OM aurait pu emporter la mise. Tant pis. L'essentiel étant assuré, l'équipe ayant gagné son billet pour l'UEFA.
Match correct de l'OM sur une pelouse lourde, face à une équipe madrilène bien organisée et maîtrisant, malgré tout, son sujet.
Mandanda 5
Rien à faire. Soirée tranquille pour Dieu qui n'a eu qu'à relancer sa défense.
Bonnart 6,5
N'a pas arrêté. Quel boulot !
Zubar 6,5
Mérite le 7, tant il a été impérial, combatif, multipliant les montées, jouant juste. La métamorphose.
Hilton 5,5
Un peu tendu. A failli faire la bourde de la soirée en perdant un ballon contre ce diable d'Agüero dont le contre aurait pu être meurtrier. Correct par la suite.
Taïwo 6
Un métronome, l'animal !
Cana 5,5
Bon match du capitaine.
Ziani 6,5
L'olympien le plus régulier ces derniers temps. J'ai beaucoup aimé.
Zenden 6
Très bon match. A beaucoup travaillé
Ben Arfa 5,5
A beaucoup tricoté en première mi-temps, maladroit dans ses gestes, s'est bien repris en seconde, mais il faut qu'il corrige ce défaut qui pourrait lui miner son talent.
Koné 4,5
Assez transparent
Samassa (non noté)
Sorti à la demi-heure sur blessure. Pas de bol, le pauvre vieux.
Valbuena 6
Après avoir pris la mesure des défenseurs a beaucoup bougé et apporté sa vivacité. Il revient, petit vélo !
Benoit Cheyrou (non noté)
Entré à la 80e à la place de Koné
Kaboré (non noté)
Entré à la place de Ziani a eu un ballon chaud dans les pieds. Dommage.
Arbitrage : Correct
Eric Gerets : Soulagé mais a du souci à se faire pour composer une attaque.
Ambiance : La famille est soulagée.
Salut les pioupious,
Pas d'attitude strass et paillettes. Aujourd'hui, point de Mama affriolante papotant dans les travées avec des supporters réjouis, attendant le coup d'envoi.
Certaines choses doivent être dites et d'autres ne doivent pas être oubliées. Une injustice se pare souvent des couleurs de la vertu et cela est honteux.
Qu'une certaine presse sportive espagnole se rassure : Marseille n'est pas la ville trash gore qu'on présente au pays de Miguel de Cervantes comme le bastion d'un peuple sans foi ni loi. Don Quijote aurait aimé, j'en suis sûre, la mentalité de ses cousins marseillais.
Monsieur Cerezo, malgré ou à cause d'un parcage extrémiste, en président averti et homme (ire) responsable, tout en yin et en yang, avait tenu à mettre les choses au clair en déclarant : « Marseille est une ville comme les autres. » En sous-main, les sbires continuant à fourgonner, histoire de sauver une morale gangrenée par des choses qui portent un nom dont on ne peut oublier la part de ténèbres.
Cette rencontre contre l'Atleti n'a rien à voir avec la « haine » transpyrénéenne déclenchée par les tricornes lors du match aller, entretenue et propagée depuis par des mauvais journalistes afin de mieux asservir des supporters à la culture déficiente, mélangeant misère, démagogie et violence en un cocktail fascisant parfaitement nauséabond.
Marseille ne boit point de cette eau-là, messieurs !
Si la morale d'un homme de plume se résume à cela, cela est répugnant. Si la mission d'un groupe de presse ou d'un pouvoir judiciaire, en l'acceptant, se réduit à faire colporter une rumeur en mettant sous pression un plumitif aux aguets pour obtenir des avantages consubstantiels, cela est abject. Avec de tels procédés, la démocratie peut commencer à plier bagage.
Comme un écho néfaste, les paroles de Rafael Alberti, poète espagnol, sonnent comme le fouet labourant la chair longtemps après les coups :
[INDENT]« temps triste, temps féroce
de condamnations à mort qui se prolongent en
hurlements et en sanglots
On ne peut plus dormir et si l'on dort
le sommeil est une prison fermée à double tour. »
[/INDENT]
Allez ! Les pioupious, c'est un match de foot. Un jeu où l'adresse, la technique, la stratégie, la noblesse ont des choses à exprimer et un public (toujours le même, quel qu'en soit le pays) à séduire en le transportant sans le manipuler. C'est un jeu où l'argent mène la danse. Qui dit argent, dit intérêt. Qui dit intérêt, dit magouille et politique... Hélas !de condamnations à mort qui se prolongent en
hurlements et en sanglots
On ne peut plus dormir et si l'on dort
le sommeil est une prison fermée à double tour. »
[/INDENT]
Dans ce match, l'OM avait des choses à régler. Le plus important étant cependant la liberté de Santos Mirasierra. La juge chargée du dossier a ordonné sa remise en liberté. Sous caution. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les officiels des deux camps. C'est avec joie que les supporters recevaient la nouvelle. Mais Santos passera encore une nuit en prison. Espérons que celle-ci sera la dernière.
C'est dans une ambiance extraordinaire (les Ultras ayant décidé d'entrer dans le stade) que les supporters marseillais poussaient un OM galvanisé par l'injustice dont ils ont été l'objet lors du match aller.
Même si les carottes étaient cuites en ce qui concerne la compétition majeure, l'OM se devait de prouver que la vie n'est pas faite que d'argent. Pas obligatoirement.
Venons-en au match maintenant. Une place qualificative en UEFA, un point c'est tout. Un moindre mal si on analyse les prestations de l'équipe olympienne qui, tout en possédant la qualité, a montré sa limite mentale, aussi bien en Europe qu'en championnat. Dommage.
Sans Mamadou Niang, mais avec Samassa, diminué, sorti à la demi-heure, l'OM se présentait à ce rendez-vous sans attaque. Une première mi-temps équilibrée se terminant par un score vierge assez logique.
La seconde période, malgré un peu d'hésitation, fut dominée par des olympiens volontaires et combatifs. Quel dommage de devoir jouer tous les matchs jusqu'à la trêve sans véritable attaquant !
Cela dit, avec un peu de chance, l'OM aurait pu emporter la mise. Tant pis. L'essentiel étant assuré, l'équipe ayant gagné son billet pour l'UEFA.
Match correct de l'OM sur une pelouse lourde, face à une équipe madrilène bien organisée et maîtrisant, malgré tout, son sujet.
Mandanda 5
Rien à faire. Soirée tranquille pour Dieu qui n'a eu qu'à relancer sa défense.
Bonnart 6,5
N'a pas arrêté. Quel boulot !
Zubar 6,5
Mérite le 7, tant il a été impérial, combatif, multipliant les montées, jouant juste. La métamorphose.
Hilton 5,5
Un peu tendu. A failli faire la bourde de la soirée en perdant un ballon contre ce diable d'Agüero dont le contre aurait pu être meurtrier. Correct par la suite.
Taïwo 6
Un métronome, l'animal !
Cana 5,5
Bon match du capitaine.
Ziani 6,5
L'olympien le plus régulier ces derniers temps. J'ai beaucoup aimé.
Zenden 6
Très bon match. A beaucoup travaillé
Ben Arfa 5,5
A beaucoup tricoté en première mi-temps, maladroit dans ses gestes, s'est bien repris en seconde, mais il faut qu'il corrige ce défaut qui pourrait lui miner son talent.
Koné 4,5
Assez transparent
Samassa (non noté)
Sorti à la demi-heure sur blessure. Pas de bol, le pauvre vieux.
Valbuena 6
Après avoir pris la mesure des défenseurs a beaucoup bougé et apporté sa vivacité. Il revient, petit vélo !
Benoit Cheyrou (non noté)
Entré à la 80e à la place de Koné
Kaboré (non noté)
Entré à la place de Ziani a eu un ballon chaud dans les pieds. Dommage.
Arbitrage : Correct
Eric Gerets : Soulagé mais a du souci à se faire pour composer une attaque.
Ambiance : La famille est soulagée.