24-11-2008, 00:47
OM 2-2 LOSC Toute la pluie tombe sur moi, les notes de mama cass
Quelle vie, les pioupious !
Une semaine de rumination pour évacuer le traumatisme lorientais. Une semaine passée à jouer au Rami pour soulager mes défenses d'une oppression trop lourde à porter.
Une semaine écoulée à lire et à écouter tout et n'importe quoi. Le tout se traduisant par une déclaration en forme de constat : « faute professionnelle. »
Avec la fuite supposée de Gerets, selon un certain douanier, journaliste de son état, la coupe débordant d'absinthe, m'aidait à tenir le cap, tout en assommant un esprit perturbé. Et je ne vous parle pas de ce dimanche chez Drucker. On peut supporter l'OM, assouvir une passion et, au-delà, aimer un pays, mais pour cela nous n'avons pas besoin de Drucker !
A mon âge !
Mais si la vie est faite de regrets, elle est aussi porteuse d'espoir. Récurrence oblige (nous ne sommes pas au bout de nos déceptions dans le présent exercice de l'OM), j'attachais mes lambeaux à la vieille branche du rêve pour vivre le présent en méditant ce propos de Louis Scutenaire, un surréaliste belge : « Les hommes bâtissent leurs plus grands espoirs sur des moyens de destruction. »
Ce à quoi, comme dans un écho prémonitoire, répondait Eric Gerets dans sa déclaration d'avant match : « le football c'est comme la vie, si vous perdez votre optimisme, que reste-t-il ? »
Il n'y a qu'un belge pour élargir, voire contrer, la pensée d'un autre belge.
Une seule chose demeure, comme le bricole avec un art consommé ma consoeur Valérie Da Mido, que certains libidineux prennent déjà pour une pulpeuse (ce qui n'est pas entièrement faux) dans la conclusion lapidaire de l'éditorial consacré à cette rencontre : « Allez, 3 points et c'est Weldom. »
Le match ? Dans une ambiance frigorifique, à la mi-temps, l'OM était toujours chez Drucker et Lille jouait à domicile. 0-2 logique, avec sifflets pour seul réconfort chez les supporters. Maigre pitance. Une deuxième mi-temps gagnée à l'arrache et un match nul obtenu in extremis, grâce à un Mandanda très performant. Pour le reste, que dire ? Vous êtes témoins !
Mandanda 8
C'est un grand gardien. Ce match nul est sa victoire.
Bonnart 6
Son boulot habituel, ni plus ni moins. C'est déjà beaucoup. Il offre le but à Samassa.
Zubar (je ne voudrais pas être méchante. Le Très Haut m'en est témoin. Je vous laisse juge)
Hilton 5,5
Fait ce qu'il peut. A la ramasse.
Erbate (Comme pour Zubar, j'ai mal au clavier, les pioupious)
Cana 5,5
Mieux qu'en défense centrale, sûr. Mais quand rien ne va dans l'équipe et que l'adversaire vous tient à la gorge, l'énergie seule ne suffit pas.
Kaboré (exit à la mi-temps. Bon, il reviendra)
Cheyrou 6
Bien seul au milieu de la tenaille lilloise a bien fait son boulot, aurait pu marquer, mais bon, il y a des jours comme ça.
Ben Arfa 5
Aurait dû se révolter plus tôt. Prendre davantage le jeu à son compte. En l'absence de Ziani et Valbuena, c'est lui le patron, non ? La fulgurance ne suffit pas dans ce type de match. Même si c'est lui qui amène le but sur coup franc de Zenden, c'est peu pour un joueur de son calibre.
Niang 5
A tirer sur la barre. A été chercher des ballons assez loin dans le milieu, mais bon...
Samassa 6
Pour son joli but. Merci. La vie continue...
Koné (RAS. Trop juste physiquement pour être jugé)
Zenden (74e)
Merci pour le coup franc !
Taïwo (Mieux qu'Erbate. Large !)
Arbitrage : Turpin tout chez Weldom ou chez Briconaute, le jeunot ?
Eric Gerets : La vie n'est pas un long fleuve tranquille
Ambiance : Quand il fait frisquet, on met une laine et on siffle à tout va. C'est ce que j'ai fait devant mon plasma.
Quelle vie, les pioupious !
Une semaine de rumination pour évacuer le traumatisme lorientais. Une semaine passée à jouer au Rami pour soulager mes défenses d'une oppression trop lourde à porter.
Une semaine écoulée à lire et à écouter tout et n'importe quoi. Le tout se traduisant par une déclaration en forme de constat : « faute professionnelle. »
Avec la fuite supposée de Gerets, selon un certain douanier, journaliste de son état, la coupe débordant d'absinthe, m'aidait à tenir le cap, tout en assommant un esprit perturbé. Et je ne vous parle pas de ce dimanche chez Drucker. On peut supporter l'OM, assouvir une passion et, au-delà, aimer un pays, mais pour cela nous n'avons pas besoin de Drucker !
A mon âge !
Mais si la vie est faite de regrets, elle est aussi porteuse d'espoir. Récurrence oblige (nous ne sommes pas au bout de nos déceptions dans le présent exercice de l'OM), j'attachais mes lambeaux à la vieille branche du rêve pour vivre le présent en méditant ce propos de Louis Scutenaire, un surréaliste belge : « Les hommes bâtissent leurs plus grands espoirs sur des moyens de destruction. »
Ce à quoi, comme dans un écho prémonitoire, répondait Eric Gerets dans sa déclaration d'avant match : « le football c'est comme la vie, si vous perdez votre optimisme, que reste-t-il ? »
Il n'y a qu'un belge pour élargir, voire contrer, la pensée d'un autre belge.
Une seule chose demeure, comme le bricole avec un art consommé ma consoeur Valérie Da Mido, que certains libidineux prennent déjà pour une pulpeuse (ce qui n'est pas entièrement faux) dans la conclusion lapidaire de l'éditorial consacré à cette rencontre : « Allez, 3 points et c'est Weldom. »
Le match ? Dans une ambiance frigorifique, à la mi-temps, l'OM était toujours chez Drucker et Lille jouait à domicile. 0-2 logique, avec sifflets pour seul réconfort chez les supporters. Maigre pitance. Une deuxième mi-temps gagnée à l'arrache et un match nul obtenu in extremis, grâce à un Mandanda très performant. Pour le reste, que dire ? Vous êtes témoins !
Mandanda 8
C'est un grand gardien. Ce match nul est sa victoire.
Bonnart 6
Son boulot habituel, ni plus ni moins. C'est déjà beaucoup. Il offre le but à Samassa.
Zubar (je ne voudrais pas être méchante. Le Très Haut m'en est témoin. Je vous laisse juge)
Hilton 5,5
Fait ce qu'il peut. A la ramasse.
Erbate (Comme pour Zubar, j'ai mal au clavier, les pioupious)
Cana 5,5
Mieux qu'en défense centrale, sûr. Mais quand rien ne va dans l'équipe et que l'adversaire vous tient à la gorge, l'énergie seule ne suffit pas.
Kaboré (exit à la mi-temps. Bon, il reviendra)
Cheyrou 6
Bien seul au milieu de la tenaille lilloise a bien fait son boulot, aurait pu marquer, mais bon, il y a des jours comme ça.
Ben Arfa 5
Aurait dû se révolter plus tôt. Prendre davantage le jeu à son compte. En l'absence de Ziani et Valbuena, c'est lui le patron, non ? La fulgurance ne suffit pas dans ce type de match. Même si c'est lui qui amène le but sur coup franc de Zenden, c'est peu pour un joueur de son calibre.
Niang 5
A tirer sur la barre. A été chercher des ballons assez loin dans le milieu, mais bon...
Samassa 6
Pour son joli but. Merci. La vie continue...
Koné (RAS. Trop juste physiquement pour être jugé)
Zenden (74e)
Merci pour le coup franc !
Taïwo (Mieux qu'Erbate. Large !)
Arbitrage : Turpin tout chez Weldom ou chez Briconaute, le jeunot ?
Eric Gerets : La vie n'est pas un long fleuve tranquille
Ambiance : Quand il fait frisquet, on met une laine et on siffle à tout va. C'est ce que j'ai fait devant mon plasma.