Le reste de l'Espagne se sent aussi OFFENSÉ : la presse pas de capitale critique le traitement de faveur vers l'Atleti et le mépris avec 'ses' équipes.
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe
Je ne sais pas si cela a été évoqué mais si le Roi d'Espagne est supporter du Real Madrid, son fils et donc futur roi est lui supporter de l'Atletico. Est-ce que ça peut avoir son incidence sur le truc? (comme les dettes du Real qui s'envolent avec une signature)
Trempatz la trempa, se volètz; Mai laissatz chimar Jubilet!
Jubilet a écrit :Je ne sais pas si cela a été évoqué mais si le Roi d'Espagne est supporter du Real Madrid, son fils et donc futur roi est lui supporter de l'Atletico. Est-ce que ça peut avoir son incidence sur le truc? (comme les dettes du Real qui s'envolent avec une signature)
Maiiiiiis non, c'est juste une immense coïncidence, rien à voir là-dedans. Ca serait quand même sacrément hasardeux non ?
Depuis notre triste déplacement à Madrid, qui, rappelons le navait dautre but que daller encourager dignement et dans la joie notre équipe qui allait y disputer un match de football, de ligue des champions, depuis cette triste date donc, il ne se passe pas un jour sans que les média espagnols ne nous apportent leur lot dimmondices.
Voilà maintenant que lon nous apprend avec le plus grand des sérieux que nos handicapés nen étaient pas. Les Marseillais sont donc des terroristes capables denvoyer de faux handicapés.
Je ne sais pas quel qualificatif donner à ce genre de divagations malsaines. Absurde, odieux, honteux, criminel. Tous ! Et dautres encore.
Bien sûr, depuis son incarcération sans motif, Santos est devenu selon les médias espagnols LE hooligan le plus dangereux et le plus recherché dEurope. Ils se félicitent donc de la maestria de leur Guardia Civil qui pour procéder à cette honteuse arrestation na pas hésité à charger une foule pacifique, à menacer, insulter, matraquer avec haine et violence, des handicapés (des vrais ne leur en déplaise), des femmes, des vieux, des enfants.
Ces atrocités ne se sont pas déroulées dans une dictature militaire et sanglante. Point du tout. Cette barbarie a eu pour théâtre lEurope, grand conglomérat de pays paraît-il démocratiques. Dans ce pays dEspagne, tous se sont liés pour défendre lindéfendable. Après le club de lAtlético Madrid qui crie au complot, après les médias qui à longueur de pages et de jours nous déversent une logorrhée nauséabonde, ce sont les politiques qui se sont emparés de laffaire. Le Ministre de lIntérieur Espagnol a publiquement pris la défense de sa police et même le Premier Ministre Espagnol (équivalent de Sarkozy) est y est allé de son petit couplet nationaliste.
Et pendant ce temps en France ? Rien, nada, silence. Jattends toujours un quelconque mot dindignation. La presse nationale ? Elle sen fout !
Et la LFP et la FFF nont-ils rien à dire pour défendre publiquement leur club le plus médiatiques. Ah non ! Joubliais ! La famille du football na quun seul objectif, se partager le gâteau des droits télé. Et basta. Tout le reste, cest de la démagogie pur et simple.
Et nos politiques ? Nos grands politiques ? Où sont-ils ? Ah ! Bien sûr ! Lorsquil sest agi daller libérer une franco-colombienne du nom de Ingrid Bétancourt, prisonnière des FARC, Sarkozy en personne sest déplacé. Lorsquil sest agi daller sortir des prisons tchadiennes les responsables de larche de Zoé, cest lex-épouse de notre président qui sest déplacée pour procéder à leur extraction du pays. Lorsquun chanteur meurtrier (Bertrand Cantat) a tué sa compagne en Lituanie, la France a déployé des trésors de diplomatie pour quil soit jugé en France et face au refus de la justice lituanienne, notre pays a tout de même obtenu quil purge sa peine en France.
Mais lorsque 1 500 ressortissants français se retrouvent insultés, bafoués, diffamés, brutalisés, atteints dans leur dignité la plus profonde dans un pays étranger que fait la France ? Rien !
Eh bien quoi ? Faut-il être candidat aux élections colombiennes ou faut-il soccuper denfants malades au Darfour ou encore savoir chanter pour obtenir un peu de considération de la part de notre Pays. Ne sommes-nous donc que des citoyens de seconde zone ? Ca suffit ! Lorsque le chef détat dun pays souverain en même temps que lun de ses principaux ministres sen prend publiquement à des ressortissant français, le chef de lEtat Français doit réagir. Lorsquun Français est injustement emprisonné dans un pays étranger, le chef de lEtat Français doit réagir de la même manière quil a réagi en dautres occasions.
Au lieu de quoi nos politiques sénervent dentendre lhymne national sifflé lors dun match de football. Cet hymne national a un nom « La Marseillaise ». Et ce nest pas le fruit du hasard, ni celui dune masturbation intellectuelle dune agence de communication. Cest le fruit de lHistoire. La grande Histoire. Marseille et les marseillais sont des enfants de la France. Mais selon toute apparence, des enfants bâtard. Des mauvais rejetons dont on a honte. Tellement honte que même le Maire de Marseille, Jean Claude Gaudin, pourtant très influent dans les plus hautes sphères de lEtat na même pas daigné soffusquer du sort réservé à Ses Marseillais (ils lont élu Maire, la-t-il oublié).
Marseille et les Marseillais qui ont donné leur nom à lhymne national de la France ne sont aujourdhui que des citoyens de troisième zone. Et des citoyens de troisième zone, il y en a tellement en France, quau bout du compte, il ne faut peut-être pas sétonner si quelquefois lhymne national est sifflé.
FRANCE DEFEND TES ENFANTS ! Sinon moi aussi demain je suis prêt à siffler la Marseillaise.
Boban13 a écrit :Mué, j'ai la vague impression qu'on confond un peu tout là
T'as raison tonton :happy2: C'était un peu l'objet de mon post... Meuh, quand au sommet de l'état, c'est systématiquement la posture, ça déteint... On est bien tintin ? :helpsmili
cosa_ultras a écrit :[media]http://www.youtube.com/watch?v=JXIfG9_QFlk&eurl=http://www.opiom.net/forums/showthread.php?p=791942&posted=1#post791942[/media]
regarder à 3min38 le flic à cheval qui en passant se tape un "ptit"bras tendu histoire de ....
cosa_ultras a écrit :Lorsquun chanteur meurtrier (Bertrand Cantat) a tué sa compagne en Lituanie, la France a déployé des trésors de diplomatie pour quil soit jugé en France et face au refus de la justice lituanienne, notre pays a tout de même obtenu quil purge sa peine en France.
comme le veulent les accords judiciaires avec bon nombres de pays
Boban13 a écrit :Mué, j'ai la vague impression qu'on confond un peu tout là
L'outrance du texte le déssert probablement. Il n'en reste pas moins vrai qu'un homme est détenu en Espagne pour des faits qu'il semble pour le moins difficile d'établir, et que le juge reporte inexplicablement la comparution... On doit leur offrir le match retour pour qu'il nous rende Santos ? On est où là ?! :hum:
Du coup, au vu des interventions nombreuses et volontairement excessives de nombreuses personnalités locales, on a du mal à comprendre qu'en France personne ne se prononce ouvertement
Quand-est ce que les Chinois viennent nous dérouiller?
Qu'on en finisse... @ Godfather
Tofinou a écrit :Du coup, au vu des interventions nombreuses et volontairement excessives de nombreuses personnalités locales, on a du mal à comprendre qu'en France personne ne se prononce ouvertement
Le gros soucis dans l'histoire c'est que Santos a la double nationalité, du coup il est considéré comme espagnol par la justice du même nom. Je pense que les flics avait prévu leur coup (je crois bien qu'ils lui ont dit dès son arrivée au stade que si ça déconnait il le choperait lui). L'état français est bien emmerdé je pense car au final cette histoire peut être considéré comme un problème interne à l'Espagne, entre sa justice et un de ses citoyens.
Vu la mauvaise et l'attitude de certains de l'autre côté des Pyrénées, je pense que ça va traîné en longueur et que le pauvre Santos va servir de monnaie d'échange. Suite du feuilleton avec le match contre Liverpool, si ça dérape y en a un paquet (y compris chez les reds) qui vont morfler, si ce n'est pas le cas ça sera mis en avant pour alléger (voir annuler) la sanction.