25-09-2008, 07:15
SOCHAUX 1-0 OM - Le Doubs refrain de mes peurs, les notes de Mama Cass
Ah, les pioupious !
J'ai posé sur l'automne un regard que Cornélius drapait d'une braise particulière. Il y a avait dans nos peurs des noms de fleurs. Il y avait du stress, de l'émotion, de la distance et, je dois le dire, aussi, une jubilation que la rousseur peignait d'une mélancolie agréable. Une touche de plaisir dansait avec le vent des jours à venir.
A l'heure des confidences, entre thé à la menthe et autres menus plaisirs, la relativité des événements rendait à l'instant sa sublime présence. Le bien, le mal, l'obscur..., devenaient les pièces d'un puzzle dont nous ne maîtrisions pas les données. Chaque particule agrémentant un quotidien fait de bonnes ou de mauvaises surprises mais intéressant à vivre malgré tout.
Hier c'était Liverpool ; quelques jours plus tard, c'était Monaco. Aujourd'hui Sochaux. A chacune de ces étapes, parce que la vie est faite de bizarreries, je lisais des ouvrages complexes sur les cloportes., cet animal de la famille des isopodes qui vit sous les pierres, dans des lieux sombres et humides. Pauvres bêtes !
De l'histoire cyclique en somme. De la prévision météo de premier ordre. Tous les X temps, la roue s'arrête au même endroit, avec, sauf accident, le même résultat. C'est un fait inébranlable... Toute discussion devenant quasi impossible, tant la chose est récurrente. Gardons le silence monastique des certitudes incertaines et laissons couler le Doubs avec sa forme en M.
M comme Marseille ou comme Maudit.
L'enfer rougeoyait, le lionceau rugissait et la toile des éphémères fixait sur l'écran l'image que les chroniques allaient envoyer sur le tentaculaire réseau hexagonal pour le grand bonheur des prêtres des Grandes messes nocturnes.
C'était un match de coupe. La coupe de la Ligue. Comme à chaque édition depuis 10 ans le débat fait rage. Est-ce bien raisonnable ? A quoi sert-elle ? Et à qui profite-t-elle ? Sinon à surcharger le calendrier déjà bien rempli d'une planète foot saturée en matière de compétition. Les pour et les contre croisant le fer avec jubilation devant le supporter jouant le rôle de balle de ping-pong et de caisse de résonance.
Bon dernier au championnat avec deux points au compteur, le décollage sochalien laisse derrière lui une traînée de supporters qui mâchent de la gomme pour produire de la salive. Le mécontentement est palpable dans le Doubs. Certains supporters doubistes vont jusqu'à évoquer une sale ambiance dans le vestiaire... Raison de plus pour se méfier des lionceaux, d'autant que leurs prestations n'a rien de déshonorant. L'OM est dans ces circonstances l'équipe idéale pour gonfler le moral d'une équipe en mal de résultats et l'aider à repartir du bon pied.
C'est devant une salade composée et une bouteille de rosé que nous nous installions, avec Cornélius devant le Panasonic.
Le match ? Ah, oui, le match... Comme nous pouvions le craindre, c'est chose faite : première victoire de la saison pour Sochaux ! Grâce à qui ?...
Mandanda 8
Hormis une petite hésitation sur une sortie aérienne, impeccable. Un véritable gardien de but, doublé d'une touche hand. Il évite l'humiliation. Ne peut rien contre le superbe but d'Erding. Ni lui ni personne.
Bonnart 6
Au four et au moulin, le petit gendre. A multiplié les montées, les retours. Comme d'hab, il ne doit pas mettre longtemps à s'endormir, une fois au lit.
Zubar 6
En l'absence d'Hilton, il a fait le boulot, malgré quelques failles sans trop de gravité. Ah, oui, sa tête que Richert claque en corner aurait fait de lui un autre homme.
Erbate 4
Une ombre se mouvant quelque part entre deux étincelles de volonté. Ne lui jetons pas la pierre, il n'a pas beaucoup joué et manque cruellement de rythme. Mais qu'il se dépêche.
Taïwo 5
Le train-train habituel. Un va-et-vient bien huilé, un missile en direction de Richert et puis s'en vient.
Kaboré 4
Alors le Charles a de l'allure, de la volonté et tout et tout, mais bon, va falloir qu'il améliore sa relance.
M'Bami 4
Le flamboyant est un magnifique arbre africain que les amateurs de jardin adorent. Hélas, l'automne est passé par là !
Valbuena 5,5
Petit vélo a envie de jouer, ça se voit. Il court, récupère, dribble, tombe, se relève, repart et puis s'en va avec un coup malencontreux au genou dans la surface, sur lequel il y avait quelque chose à siffler. Il me semble.
Ben Arfa 5,5
Quelques perforations, beaucoup de dribbles, du tu veux-en- voilà, pour finalement terminer ses efforts dans un bain de sueur inutile.
Zenden 4
Parce qu'il est beau. Mais bon, dans un match de foot cela ne suffit pas.
Samassa 4
Lui, j'ai pitié. Perdu au milieu de nulle part, cherchant la bonne direction, oublié par tous, on peut dire sans risque de se tromper qu'il a passé une soirée galère.
Niang (non noté)
Entré en remplacement de Valbuena, il a bricolé sur le côté gauche.
Grandin (non noté)
A la place de Zenden, il s'est livré à une danse latérale propre à faire danser les crabes.
Arbitrage : Ça va, on ne va pas le rendre responsable de la mauvaise prestation olympienne.
Eric Gerets : Pas content.
Ah, les pioupious !
J'ai posé sur l'automne un regard que Cornélius drapait d'une braise particulière. Il y a avait dans nos peurs des noms de fleurs. Il y avait du stress, de l'émotion, de la distance et, je dois le dire, aussi, une jubilation que la rousseur peignait d'une mélancolie agréable. Une touche de plaisir dansait avec le vent des jours à venir.
A l'heure des confidences, entre thé à la menthe et autres menus plaisirs, la relativité des événements rendait à l'instant sa sublime présence. Le bien, le mal, l'obscur..., devenaient les pièces d'un puzzle dont nous ne maîtrisions pas les données. Chaque particule agrémentant un quotidien fait de bonnes ou de mauvaises surprises mais intéressant à vivre malgré tout.
Hier c'était Liverpool ; quelques jours plus tard, c'était Monaco. Aujourd'hui Sochaux. A chacune de ces étapes, parce que la vie est faite de bizarreries, je lisais des ouvrages complexes sur les cloportes., cet animal de la famille des isopodes qui vit sous les pierres, dans des lieux sombres et humides. Pauvres bêtes !
De l'histoire cyclique en somme. De la prévision météo de premier ordre. Tous les X temps, la roue s'arrête au même endroit, avec, sauf accident, le même résultat. C'est un fait inébranlable... Toute discussion devenant quasi impossible, tant la chose est récurrente. Gardons le silence monastique des certitudes incertaines et laissons couler le Doubs avec sa forme en M.
M comme Marseille ou comme Maudit.
L'enfer rougeoyait, le lionceau rugissait et la toile des éphémères fixait sur l'écran l'image que les chroniques allaient envoyer sur le tentaculaire réseau hexagonal pour le grand bonheur des prêtres des Grandes messes nocturnes.
C'était un match de coupe. La coupe de la Ligue. Comme à chaque édition depuis 10 ans le débat fait rage. Est-ce bien raisonnable ? A quoi sert-elle ? Et à qui profite-t-elle ? Sinon à surcharger le calendrier déjà bien rempli d'une planète foot saturée en matière de compétition. Les pour et les contre croisant le fer avec jubilation devant le supporter jouant le rôle de balle de ping-pong et de caisse de résonance.
Bon dernier au championnat avec deux points au compteur, le décollage sochalien laisse derrière lui une traînée de supporters qui mâchent de la gomme pour produire de la salive. Le mécontentement est palpable dans le Doubs. Certains supporters doubistes vont jusqu'à évoquer une sale ambiance dans le vestiaire... Raison de plus pour se méfier des lionceaux, d'autant que leurs prestations n'a rien de déshonorant. L'OM est dans ces circonstances l'équipe idéale pour gonfler le moral d'une équipe en mal de résultats et l'aider à repartir du bon pied.
C'est devant une salade composée et une bouteille de rosé que nous nous installions, avec Cornélius devant le Panasonic.
Le match ? Ah, oui, le match... Comme nous pouvions le craindre, c'est chose faite : première victoire de la saison pour Sochaux ! Grâce à qui ?...
Mandanda 8
Hormis une petite hésitation sur une sortie aérienne, impeccable. Un véritable gardien de but, doublé d'une touche hand. Il évite l'humiliation. Ne peut rien contre le superbe but d'Erding. Ni lui ni personne.
Bonnart 6
Au four et au moulin, le petit gendre. A multiplié les montées, les retours. Comme d'hab, il ne doit pas mettre longtemps à s'endormir, une fois au lit.
Zubar 6
En l'absence d'Hilton, il a fait le boulot, malgré quelques failles sans trop de gravité. Ah, oui, sa tête que Richert claque en corner aurait fait de lui un autre homme.
Erbate 4
Une ombre se mouvant quelque part entre deux étincelles de volonté. Ne lui jetons pas la pierre, il n'a pas beaucoup joué et manque cruellement de rythme. Mais qu'il se dépêche.
Taïwo 5
Le train-train habituel. Un va-et-vient bien huilé, un missile en direction de Richert et puis s'en vient.
Kaboré 4
Alors le Charles a de l'allure, de la volonté et tout et tout, mais bon, va falloir qu'il améliore sa relance.
M'Bami 4
Le flamboyant est un magnifique arbre africain que les amateurs de jardin adorent. Hélas, l'automne est passé par là !
Valbuena 5,5
Petit vélo a envie de jouer, ça se voit. Il court, récupère, dribble, tombe, se relève, repart et puis s'en va avec un coup malencontreux au genou dans la surface, sur lequel il y avait quelque chose à siffler. Il me semble.
Ben Arfa 5,5
Quelques perforations, beaucoup de dribbles, du tu veux-en- voilà, pour finalement terminer ses efforts dans un bain de sueur inutile.
Zenden 4
Parce qu'il est beau. Mais bon, dans un match de foot cela ne suffit pas.
Samassa 4
Lui, j'ai pitié. Perdu au milieu de nulle part, cherchant la bonne direction, oublié par tous, on peut dire sans risque de se tromper qu'il a passé une soirée galère.
Niang (non noté)
Entré en remplacement de Valbuena, il a bricolé sur le côté gauche.
Grandin (non noté)
A la place de Zenden, il s'est livré à une danse latérale propre à faire danser les crabes.
Arbitrage : Ça va, on ne va pas le rendre responsable de la mauvaise prestation olympienne.
Eric Gerets : Pas content.