Oyez, oyez braves gens,
Rien à jeter, tout à brader, ce sont les soldes mercatales qui se dévoilent sous vos yeux ébahis, d'un tour de manche, faire disparaitre un lapin péroxydé, femmes à barbe et milieus défensifs à crête, la magie du cirque olympien dans toute sa splendeur.
Vous allez rire, peut-être pleurer, au rythme, au choix, de pachydermes dressés ou de voltigeurs aériens, de clowns évidemment mais également de funambules du couloir, notre troupe d'éphémères éphèbes intermittents du spectacle va vous offrir un show subliminal. Profitez en, ces artistes sublimés ne restent pas longtemps sous notre chapiteau.
Au gré des saisons, petits et grands assistent à des moments magiques et tragiques, l'essence même de la piste. Point de copeaux au sol, d'une verte prairie délimitée, on recrée dans les yeux des petits et des grands la magie d'antan. Celle des grandes soirées, emmitouflés dans maillots et écharpes, au coin du fumigène, la voix chauffée par des chants partisans.
La grande époque de la roulotte, celle qui crée l'évènement, qui rassemble et fait parler, celle qui fait trembler, vibrer et chavirer. La tradition ne se perd pas, entre Mirage Nord, et Kop-corn, de père en fils (et en fille, n'en doutons pas), la flamme vacille mais ne s'éteint pas. Jamais.
Ragaillardis les gaillards, en terre normande, pour une représentation unique, les magiciens de la roulette en tenue d'apparat, emmenés par notre dresseur belge, devront se surpasser. La légende se construit petit à petit, dans l'arène, représentation après représentation. Créer le souvenir, graver des instants, entretenir le rêve. C'est leur rôle. Les soutenir notre vocation. Sacerdoce.
Notre ami Pierrot la larme à l'oeil, les lumières diminuant au crépuscule, Monsieur Loyal, on t'enc... ourage évidemment. Lâchez les fauves hors des cages, en habits de lumière et chaussettes assorties, c'est notre soir, la grande bleue. Et blanche. En attendant un chapiteau couvert et des acrobates en crampons capables de nous faire atteindre la cîme des trapèzes, rassasions nous, profitons en, clâmons haut et fort que le spectacle doit continuer sur la longue route de la célébrité. Jusqu'à ce que l'Europe parle le langage des baltringues. Amical ce terme, n'en doutez pas, sans eux, point de spectacle.
Il faudra enlever le nez rouge et la poire à eau, transcender l'orchestre et faire chavirer le public. Quel qu'il soit. Donner du plaisir, ce n'est pas n'en garder que pour soi, c'est offrir des étincelles dans les yeux, d'un geste hors norme, faire pleurer de ravissement. La beauté de la chose, quand en choeur, les coeurs frissonnent.
Nos protégés doivent faire briller leurs paillettes, rien d'autre.
Droit au but. Evidemment.
Rien à jeter, tout à brader, ce sont les soldes mercatales qui se dévoilent sous vos yeux ébahis, d'un tour de manche, faire disparaitre un lapin péroxydé, femmes à barbe et milieus défensifs à crête, la magie du cirque olympien dans toute sa splendeur.
Vous allez rire, peut-être pleurer, au rythme, au choix, de pachydermes dressés ou de voltigeurs aériens, de clowns évidemment mais également de funambules du couloir, notre troupe d'éphémères éphèbes intermittents du spectacle va vous offrir un show subliminal. Profitez en, ces artistes sublimés ne restent pas longtemps sous notre chapiteau.
Au gré des saisons, petits et grands assistent à des moments magiques et tragiques, l'essence même de la piste. Point de copeaux au sol, d'une verte prairie délimitée, on recrée dans les yeux des petits et des grands la magie d'antan. Celle des grandes soirées, emmitouflés dans maillots et écharpes, au coin du fumigène, la voix chauffée par des chants partisans.
La grande époque de la roulotte, celle qui crée l'évènement, qui rassemble et fait parler, celle qui fait trembler, vibrer et chavirer. La tradition ne se perd pas, entre Mirage Nord, et Kop-corn, de père en fils (et en fille, n'en doutons pas), la flamme vacille mais ne s'éteint pas. Jamais.
Ragaillardis les gaillards, en terre normande, pour une représentation unique, les magiciens de la roulette en tenue d'apparat, emmenés par notre dresseur belge, devront se surpasser. La légende se construit petit à petit, dans l'arène, représentation après représentation. Créer le souvenir, graver des instants, entretenir le rêve. C'est leur rôle. Les soutenir notre vocation. Sacerdoce.
Notre ami Pierrot la larme à l'oeil, les lumières diminuant au crépuscule, Monsieur Loyal, on t'enc... ourage évidemment. Lâchez les fauves hors des cages, en habits de lumière et chaussettes assorties, c'est notre soir, la grande bleue. Et blanche. En attendant un chapiteau couvert et des acrobates en crampons capables de nous faire atteindre la cîme des trapèzes, rassasions nous, profitons en, clâmons haut et fort que le spectacle doit continuer sur la longue route de la célébrité. Jusqu'à ce que l'Europe parle le langage des baltringues. Amical ce terme, n'en doutez pas, sans eux, point de spectacle.
Il faudra enlever le nez rouge et la poire à eau, transcender l'orchestre et faire chavirer le public. Quel qu'il soit. Donner du plaisir, ce n'est pas n'en garder que pour soi, c'est offrir des étincelles dans les yeux, d'un geste hors norme, faire pleurer de ravissement. La beauté de la chose, quand en choeur, les coeurs frissonnent.
Nos protégés doivent faire briller leurs paillettes, rien d'autre.
Droit au but. Evidemment.