16-08-2008, 13:18
(Modification du message : 16-08-2008, 15:06 par polymorphe.)
Un Bourgogne à ligoter !
A l'image de son mythique prédécesseur à Auxerre, Guy Roux, label « radin de Bourgogne », Jeannot Fernandez, moins audacieux que le vioc, mais tout aussi malin, l'affirme, sourire aux lèvres, fleur au fusil : « Auxerre joue le maintien. » Comme c'est mignon !
Comme ça au moins les choses sont claires : les supporters déçus, crise économique oblige, n'auront même pas de quoi se payer une branche pour se pendre. Aucune perspective de suicide ni d'homicide en Bourgogne si par malheur la saison qui commence se termine comme celle de 98-99 où l'AJA n'avait sauvé sa couenne en L1 qu'au soir de l'ultime journée.
Comme disait feu Pierre Dac : « rien n'est moins sûr que l'incertain. » Plus loin, un anonyme, à qui on aimerait envoyer un SMS de félicitations pour cette maxime larguée à la cantonade un soir d'énervement absolu : « c'est avec les critiques d'aujourd'hui qu'on fait le beurre de demain. » J'ignore au nom de qui ni de quoi il exprimait la chose, mais la chose est sûre !
Mine de rien, le prophète olympien en terre bourguignonne, entame sa troisième saison avec des certitudes. Il semble être parti pour un bon bail, dès lors qu'à l'image du philosophe maison, il préconise la stabilité, chose impensable, selon les mauvaises langues, du côté du vieux port.
Fidèle à sa devise, Jeannot n'a pas beaucoup bouleversé son effectif. Il a travaillé son « socle défensif », comme il en a pris l'habitude depuis qu'il entraîne, mais aussi parce qu'il ne pouvait en être autrement. Sammy Traoré (bonne saison) de retour en grâce est revenu au PSG qui l'avait prêté ; quant à Jaurès, il a préféré le vin de glace (excellent au palais) au Bourgogne et au Chablis en particulier. Il s'est dit, alors qu'il avait la possibilité de prolonger : « ce sera Mönchengladbach ou Rhin ! ». Va pour la Bundesliga !
Du pain sur la planche pour Jeannot, d'autant que dans la foulée, l'ex-manceau Frédéric Thomas nostalgique, revenait au MUC, décimé par le mercato, au moment où il commençait à s'imposer à l'AJA. Mais il est malin, notre Jeannot ! Quand il parle foot, ses lèvres lippues dégagent une gourmandise très communicative. Prenons Berthod, par exemple. Ex-lyonnai égaré à Monaco avec une saison pourrie à la clé, il a fait un peu comme Pedretti : il a consenti des « efforts financiers », la marque de fabrique bourguignonne depuis toujours. C'est une maison sérieuse! Avec aussi pour le joueur l'idée de se refaire un mental et de relancer une carrière partie en vrille, on ignore pourquoi. Mais à Auxerre rien n'est gratuit. Pourquoi ne pas envisager la plus value en cas de revente ? Plus facile à dire qu'à faire. D'autant que sa blessure de fin juillet en match amical le rend indisponible jusqu'au mois d'octobre, au moins. Pépin que Jeannot va devoir gérer sans trop de difficulté. Avec Coulibaly (Lens), Hengbart (Caen) et le polonais Dudka (?) au milieu, Jeannot va pouvoir travailler le contre. D'autant que Grichting, Mignot, Jelen, Pedretti, Kahlenberg et autres Niculae sont installés dans les meubles et connaissent la musique. Exemple, le match d'ouverture contre Nantes : hold-up de canaillou, trois points au compteur.
Côté olympien, après un mercato d'ajustement, comme on aime à le répéter du côté de la Commanderie à chaque inter-saison, il était aussi question de « socle défensif ». Hilton et Erbate pour l'arrière-garde ; Koné et Ben Arfa pour l'offensif... C'est presque dans l'anonymat que Nasri pouvait quitter la cité phocéenne, son départ étant compensé par l'arrivée rocambolesque d'un Hatem au talent indiscutable, rien ne laisse présager que les olympiens perdent au change, sans nécessairement dévaluer le talent d'un Nasri aux performances certes un peu trop irrégulières. L'ossature marseillaise enrichie par ces recrues, le supporter se sentait pousser les ailes. Mais à Marseille on cultive le paradoxe comme on grille la sardine.
Après le « naufrage défensif » de Rennes lors du premier match du championnat et le léger mieux aperçu contre Brann Bergen (modeste équipe, notons-le au passage) au match aller du tour préliminaire de la LDC, il n'est pas question pour l'OM de manquer la venue des bourguignons pour sa première au Vélodrome cette saison, à guichets fermés. Déjà !
Va falloir déverrouiller le tonneau bourguignon sans recevoir en retour un mauvais coup dans le nez ! Une défense attentive et un milieu solidaire, il nous faut. On tire pas mal sur notre défense depuis Rennes, non sans raison, mais notre milieu n'est pas non plus exempt de tout reproche... Mettons cela sur la « période des réglages ».
Car si l'OM a cette année de quoi faire parler la poudre en attaque, c'est bel et bien au milieu et en défense qu'il va falloir corriger les errements. Comme aime à le répéter le lion de Rekem : « une équipe c'est tous unis dans le même effort. » Petit message aux attaquants : participer au travail défensif n'a rien de déshonorant. Une partie du message ayant été visualisée en Norvège mercredi dernier.
Premier match de la saison au Vélodrome et première victoire, histoire d'effacer le cauchemar de la saison dernière, car avant de parler titre ou qualification directe en LDC, il faut commencer par ne rien céder au Vélodrome. La fameuse « citadelle imprenable » doit devenir réalité effective sur le terrain.
A l'image de son mythique prédécesseur à Auxerre, Guy Roux, label « radin de Bourgogne », Jeannot Fernandez, moins audacieux que le vioc, mais tout aussi malin, l'affirme, sourire aux lèvres, fleur au fusil : « Auxerre joue le maintien. » Comme c'est mignon !
Comme ça au moins les choses sont claires : les supporters déçus, crise économique oblige, n'auront même pas de quoi se payer une branche pour se pendre. Aucune perspective de suicide ni d'homicide en Bourgogne si par malheur la saison qui commence se termine comme celle de 98-99 où l'AJA n'avait sauvé sa couenne en L1 qu'au soir de l'ultime journée.
Comme disait feu Pierre Dac : « rien n'est moins sûr que l'incertain. » Plus loin, un anonyme, à qui on aimerait envoyer un SMS de félicitations pour cette maxime larguée à la cantonade un soir d'énervement absolu : « c'est avec les critiques d'aujourd'hui qu'on fait le beurre de demain. » J'ignore au nom de qui ni de quoi il exprimait la chose, mais la chose est sûre !
Mine de rien, le prophète olympien en terre bourguignonne, entame sa troisième saison avec des certitudes. Il semble être parti pour un bon bail, dès lors qu'à l'image du philosophe maison, il préconise la stabilité, chose impensable, selon les mauvaises langues, du côté du vieux port.
Fidèle à sa devise, Jeannot n'a pas beaucoup bouleversé son effectif. Il a travaillé son « socle défensif », comme il en a pris l'habitude depuis qu'il entraîne, mais aussi parce qu'il ne pouvait en être autrement. Sammy Traoré (bonne saison) de retour en grâce est revenu au PSG qui l'avait prêté ; quant à Jaurès, il a préféré le vin de glace (excellent au palais) au Bourgogne et au Chablis en particulier. Il s'est dit, alors qu'il avait la possibilité de prolonger : « ce sera Mönchengladbach ou Rhin ! ». Va pour la Bundesliga !
Du pain sur la planche pour Jeannot, d'autant que dans la foulée, l'ex-manceau Frédéric Thomas nostalgique, revenait au MUC, décimé par le mercato, au moment où il commençait à s'imposer à l'AJA. Mais il est malin, notre Jeannot ! Quand il parle foot, ses lèvres lippues dégagent une gourmandise très communicative. Prenons Berthod, par exemple. Ex-lyonnai égaré à Monaco avec une saison pourrie à la clé, il a fait un peu comme Pedretti : il a consenti des « efforts financiers », la marque de fabrique bourguignonne depuis toujours. C'est une maison sérieuse! Avec aussi pour le joueur l'idée de se refaire un mental et de relancer une carrière partie en vrille, on ignore pourquoi. Mais à Auxerre rien n'est gratuit. Pourquoi ne pas envisager la plus value en cas de revente ? Plus facile à dire qu'à faire. D'autant que sa blessure de fin juillet en match amical le rend indisponible jusqu'au mois d'octobre, au moins. Pépin que Jeannot va devoir gérer sans trop de difficulté. Avec Coulibaly (Lens), Hengbart (Caen) et le polonais Dudka (?) au milieu, Jeannot va pouvoir travailler le contre. D'autant que Grichting, Mignot, Jelen, Pedretti, Kahlenberg et autres Niculae sont installés dans les meubles et connaissent la musique. Exemple, le match d'ouverture contre Nantes : hold-up de canaillou, trois points au compteur.
Côté olympien, après un mercato d'ajustement, comme on aime à le répéter du côté de la Commanderie à chaque inter-saison, il était aussi question de « socle défensif ». Hilton et Erbate pour l'arrière-garde ; Koné et Ben Arfa pour l'offensif... C'est presque dans l'anonymat que Nasri pouvait quitter la cité phocéenne, son départ étant compensé par l'arrivée rocambolesque d'un Hatem au talent indiscutable, rien ne laisse présager que les olympiens perdent au change, sans nécessairement dévaluer le talent d'un Nasri aux performances certes un peu trop irrégulières. L'ossature marseillaise enrichie par ces recrues, le supporter se sentait pousser les ailes. Mais à Marseille on cultive le paradoxe comme on grille la sardine.
Après le « naufrage défensif » de Rennes lors du premier match du championnat et le léger mieux aperçu contre Brann Bergen (modeste équipe, notons-le au passage) au match aller du tour préliminaire de la LDC, il n'est pas question pour l'OM de manquer la venue des bourguignons pour sa première au Vélodrome cette saison, à guichets fermés. Déjà !
Va falloir déverrouiller le tonneau bourguignon sans recevoir en retour un mauvais coup dans le nez ! Une défense attentive et un milieu solidaire, il nous faut. On tire pas mal sur notre défense depuis Rennes, non sans raison, mais notre milieu n'est pas non plus exempt de tout reproche... Mettons cela sur la « période des réglages ».
Car si l'OM a cette année de quoi faire parler la poudre en attaque, c'est bel et bien au milieu et en défense qu'il va falloir corriger les errements. Comme aime à le répéter le lion de Rekem : « une équipe c'est tous unis dans le même effort. » Petit message aux attaquants : participer au travail défensif n'a rien de déshonorant. Une partie du message ayant été visualisée en Norvège mercredi dernier.
Premier match de la saison au Vélodrome et première victoire, histoire d'effacer le cauchemar de la saison dernière, car avant de parler titre ou qualification directe en LDC, il faut commencer par ne rien céder au Vélodrome. La fameuse « citadelle imprenable » doit devenir réalité effective sur le terrain.