22-02-2008, 11:26
Yankee a écrit :la provence de quand? j'ai loupé ça ou alors je ne vois pas
Mais évidement qu'on a pas mal à faire chez nous, mais d'une manière generale tu ne verras ce qu'il peut se passer tres souvent, trop souvent avec cette grosse frange de supporters parisiens
Je n'ai pas retrouvé l'article de la provence en question mais j'ai retrouvé ça. Chaque club est confronté à des "pseudos supporters".
Dire qu'à l'OM il n'y a pas ce genre de problème c'est d'une absurdité sans nom.
Citation :Mardi 24 avril, Thierry D. était l'invité de l'émission "Jour de sport" sur Canal+ Sport
France soir a consacré un dossier spécial à Thierry D. dans son édition du 6 mars 2007.
Articles de presseCONFESSION D'UN HOOLIGAN REPENTI
FOOT/ Confession. Pendant des années, Thierry D. a vécu de l'intérieur le phénomène du hooliganisme
« Son histoire est hallucinante »
Journaliste à La Provence, David Justet a rédigé Confessions d'un hooligan, publié aux éditions L'Harmattan. Il nous décrit sa rencontre avec Thierry D., ex-hooligan repenti.
« Thierry habitait la commune où mon bureau était installé. C'est un garçon qui avait besoin de se confesser et d'affronter ses vieux démons. J'ai été amené à le rencontrer à plusieurs reprises. Au départ, je n'ai pas vraiment prêté oreille à son discours tant celui-ci me paraissait hallucinant. Moi-même étant fan de football, je me posais beaucoup de questions sur le phénomène du hooliganisme en France. Et là, il y en avait juste un à côté de moi. On a donc commencé à travailler ensemble. Son histoire m'a beaucoup touché. Il dit vraiment tout et raconte le pourquoi du comment à visage découvert. Ce fut une vraie libération pour lui.
« Thérapie en Tunisie »
Le déclic fut l'agression terrible qu'a subie le gendarme Nivel par des hooligans lors de la Coupe du monde 1998. La découverte de ses images a été un déclic pour lui. Avant, il avait déjà tenté moult fois de se suicider. Et quand il s'est rendu compte de tout le mal qu'il faisait aux autres et à lui-même aussi, il a eu honte de ce qu'il était devenu. Il est même parti, de son propre chef, en Tunisie. Parce qu'il se demandait s'il était raciste ou pas. Il était en quête de vérité et de la vraie vie. Sa thérapie, ce fut de se raconter. D'où ce livre-confession. C'est quelqu'un qui est marqué à vie. Il était un sans-grade du quotidien. Sa vie, c'était le foot et la violence. C'est donc un message d'espoir pour beaucoup de jeunes et beaucoup de hooligans. »
De l'enfer au paradis, il n'y a qu'un pas. Avec l'Olympique de Marseille, Thierry D. a vécu notamment, entre 1988 et 1999, la vie chargée d'un hooligan dans toutes ses dérives. Ayant, depuis, fait acte de repentance, cet homme de 38 ans, qui restera marqué à vie par les cicatrices du passé, veut continuer d'exorciser ses vieux démons. Celui qui sera l'invité de l'Union européenne pour un colloque sur la violence et le sport, en avril prochain, à Rennes, délivre aux générations futures un puissant message de paix. EXCLUSIF
Dossier réalisé par René Zyserman
France Soir, mars 2007
Le synopsis de son bouquin
Citation :Garçon renfermé, solitaire avec cette impression tenace d'être un perpétuel incompris, Thierry s'est découvert des amis en empruntant des chemins d'infamie. Dans cette histoire vraie, des premières réunions entre nazillons, il se forge un personnage de méchant qui trouve un terrain de jeu idéal dans les stades de football. Une lente mais terrible descente aux enfers qui amorce sa décrue le jour où il découvre à la télévision les images du gendarme Nivel étendu sur le trottoir de Lens. Suivront une dépression puis une thérapie qui l'amèneront à découvrir une autre façon de voir la vie.
J'ai du mal à croire que ce type foutait la zone tout seul au stade si ce qu'il décrit est vrai.
Maintenant Diouf peut dire ce qu'il veut et donner des leçons car il a acquis une certaine forme de paix sociale mais faire la leçon aux autres sur un tel sujet c'est vraiment stérile.