12-12-2007, 14:15
Tout va bien ?
Oui. J’avais dit qu’une élimination ne provoquerait pas une crise existentielle. J’ai dit ça en partant de l’idée que je me faisais du sport. On ne pouvait pas décréter d’avance une victoire ou une qualification de l’OM. Nous rencontrions une équipe très forte qui compte dans le gotha européen capable de venir nous battre ici et c’est ce qui s’est passé.
L’OM n’avait peut-être pas les moyens d’évoluer en Champions League ?
Je crois qu’il ne faut pas être brutal dans ses jugements. On ne peut pas après nous avoir vus longtemps dans une qualification en 8ème aujourd’hui nous renvoyer sèchement à nos chères études. C’est vrai que le match d ‘hier est assez particulier dans ce sens que, en ce qui me concerne, je n’ai pas eu de regret. La seule chose que j’ai faite hier c’est d’évaluer l‘exacte supériorité de l’adversaire sur nous. Elle était par moment insolente, odieuse. Si regrets il doit y avoir de ma part c’est peut-être cette absolue absence de réaction de notre part. Le premier but que nous avons pris aussi rapidement dans le jeu a eu cet effet pervers d’avoir presque été paralysant pour l’équipe. On ne peut même pas dire qu’on n’a pas bien joué puisqu’en réalité on n’a pas joué. Nous avons perdu en silence. C’est peut-être ça qui reste inexplicable pour moi. L’erreur serait de dire Liverpool était tellement supérieur que sa victoire était incontestable. J’ai revu ce match, j’ai un sentiment de paralysie de notre part. J’aurais presque dit dans d’autres circonstances n’avons-nous pas bu un liquide qui nous a paralysé. Oui Liverpool est très fort, on le savait mais entre leur force et notre absence absolue et totale de réaction il y avait quand même une marge que nous n’avons pas su occuper.
Ca va faire comme contre Lyon la saison dernière ?
Ce match est unique dans mon parcours Olympien. Contre Lyon on pouvait parler d’une supériorité que nous avons subie. Il y avait une différence de talent et de clase ce soir là. Dans le vestiaire, hier soir, les joueurs se demandaient ce qu’il venait de se passer. Autant après la défaite contre Lyon et notre voyage qui a suivi à Saint-Etienne j’étais très inquiet, autant là, à l’heure ou je vous parle, j’ai le sentiment au plus profond de moi que les joueurs se reprendront dès le prochain match à Bordeaux. Je ressens chez eux cette force ce désir de montrer un visage plus conforme de l’image que l’OM a donné ces dernières semaines.
L’important c’est l’UEFA ou le championnat ?
Je n’ai jamais placé nos ambitions sur le concept Européen. On va aborder l’UEFA pour aller le plus loin possible dans le lot de consolation, mais le championnat reste l’objectif prioritaire et majeur. Même si on accuse un retard important si la tâche n’est pas simple, si on prend au moins 4 points dans les deux prochains matchs, on ne serait pas dans une position catastrophique. Ca pourrait augurer d’une deuxième partie de saison intéressante.
La défense a été très faible hier, vous comptez la renforcer ?
Hier on a enregistré d’importantes défaillances individuelles. Mais les défaillants d’hier ont été ceux qui ont démontré toute leur efficacité face à Monaco. Il y a des soirs comme ça où rien ne réussi. Rodriguez, il n’a pas eu le rendement qu’on attend d’un joueur de son expérience. Il a tenu la baraque jusqu’à présent et il incarne le mieux ce que j’ai voulu dire ; Hier Rodriguez n’a pas joué comme il aurait du jouer mais je lui donne plus d’un joker parce que c’est un battant, il sait galvaniser lui même et les autres et je ne me fais pas de souci en ce qui le concerne. Nous sommes observateurs, on va essayer d’apporter les modifications nécessaires d’autant qu’à la tête de cette équipe se trouve un homme d’expérience, Eric Gerets qui connaît parfaitement son sujet et il saura tirer les conséquences et les enseignements liés à la rencontre d’hier. Bien avant le match d’hier nous avions menés des discussions trilatérales entre José Eric et moi-même. On a dit qu’il nous fallait renforcer les lignes offensives du fait du départ de Mamadou pour la Can. Nous avons aussi pensé réaménager le milieu. M’Bami partira. En défense il nous manque un latéral susceptible de répondre à tout moment aux sollicitations. Il faut tenir compte des dernières évolutions de l’équipe mais nous allons parler pour nous fixer une ligner de conduite définitive.
L’échec est regrettable financièrement ?
Un échec est toujours dommageable d’une manière ou d’une autre. Evidement si on s’était qualifié, financièrement on aurait une possibilité plus grande. Ce n’est pas une question d’enveloppe, dans notre effectif il y a peut-être des joueurs qui souhaitent avoir un temps de jeu plus important et peuvent demander à partir. Il faut tenir compte de ces éléments. Il faut savoir si on va faire des transferts définitifs ou des prêts. On va plus chercher vers l’extérieur qu’en interne.
Vous vous intéressez à Gomis ?
Ce nom est parti d’une boutade que j’ai faite lors d’une dernière émission de télévision à laquelle j’ai participé. Pendant une pause un journaliste m’a dit cite moi quand même des noms d’attaquants qui te plaisent bien j’ai cité Gomis, Piquionne, Elmender. Mais je n’ai jamais pensé les recruter.
Cissé peut partir ?
Nous avons gardé Cissé parce que nous comptions sur son efficacité. Lui et nous avons produits les efforts nécessaires pour ce transfert. Mais il n’est pas toujours titulaire et vit ça de manière très désagréable. Je le comprends et il n’a jamais fait de problème, il n’a pas dit publiquement qu’il souhaitait partir mais on peut comprendre que si sa situation devait perdurer, ça pourrait l’amener à reconsidérer les choses. J’entretiens de très bonnes relations avec Djibril, quand il prendra une décision qui le pousserait à devoir partir du club, j’en serai le premier informé. A ce moment là on avisera. On tiendra compte des réalités, on en parlera avec lui, l’entraîneur, les clubs qui désirent l’enrôler. Le désir que je forme va vers un retour de Djibril Cissé comme on l’a vu en fin d’année dernière, c’est un vœu que je forme mais c’est un garçon qui a été très correct avec nous, il a fait des efforts pour venir à Marseille alors je ne serai pas un élément bloquant. S’il faut prendre une décision qui va dans ses intérêts on la prendra. Si Djibril partait ça veut dire nécessité absolue de le remplacer. Mais cela n’exclu peut-être pas aussi l’enrôlement d’un autre attaquant. On ne peut pas présenter Djibril comme une roue de secours. Niang s’en va on va faire appel à toi. Pour moi il est un titulaire potentiel un titulaire en puissance qui vit un moment difficile et qui peut à tout moment revenir très fort et pourquoi pas jouer avec Mamadou. Mais je peux vous assurer qu’à ce jour je n’ai reçu de proposition pour personne au sein de l’effectif.
Oui. J’avais dit qu’une élimination ne provoquerait pas une crise existentielle. J’ai dit ça en partant de l’idée que je me faisais du sport. On ne pouvait pas décréter d’avance une victoire ou une qualification de l’OM. Nous rencontrions une équipe très forte qui compte dans le gotha européen capable de venir nous battre ici et c’est ce qui s’est passé.
L’OM n’avait peut-être pas les moyens d’évoluer en Champions League ?
Je crois qu’il ne faut pas être brutal dans ses jugements. On ne peut pas après nous avoir vus longtemps dans une qualification en 8ème aujourd’hui nous renvoyer sèchement à nos chères études. C’est vrai que le match d ‘hier est assez particulier dans ce sens que, en ce qui me concerne, je n’ai pas eu de regret. La seule chose que j’ai faite hier c’est d’évaluer l‘exacte supériorité de l’adversaire sur nous. Elle était par moment insolente, odieuse. Si regrets il doit y avoir de ma part c’est peut-être cette absolue absence de réaction de notre part. Le premier but que nous avons pris aussi rapidement dans le jeu a eu cet effet pervers d’avoir presque été paralysant pour l’équipe. On ne peut même pas dire qu’on n’a pas bien joué puisqu’en réalité on n’a pas joué. Nous avons perdu en silence. C’est peut-être ça qui reste inexplicable pour moi. L’erreur serait de dire Liverpool était tellement supérieur que sa victoire était incontestable. J’ai revu ce match, j’ai un sentiment de paralysie de notre part. J’aurais presque dit dans d’autres circonstances n’avons-nous pas bu un liquide qui nous a paralysé. Oui Liverpool est très fort, on le savait mais entre leur force et notre absence absolue et totale de réaction il y avait quand même une marge que nous n’avons pas su occuper.
Ca va faire comme contre Lyon la saison dernière ?
Ce match est unique dans mon parcours Olympien. Contre Lyon on pouvait parler d’une supériorité que nous avons subie. Il y avait une différence de talent et de clase ce soir là. Dans le vestiaire, hier soir, les joueurs se demandaient ce qu’il venait de se passer. Autant après la défaite contre Lyon et notre voyage qui a suivi à Saint-Etienne j’étais très inquiet, autant là, à l’heure ou je vous parle, j’ai le sentiment au plus profond de moi que les joueurs se reprendront dès le prochain match à Bordeaux. Je ressens chez eux cette force ce désir de montrer un visage plus conforme de l’image que l’OM a donné ces dernières semaines.
L’important c’est l’UEFA ou le championnat ?
Je n’ai jamais placé nos ambitions sur le concept Européen. On va aborder l’UEFA pour aller le plus loin possible dans le lot de consolation, mais le championnat reste l’objectif prioritaire et majeur. Même si on accuse un retard important si la tâche n’est pas simple, si on prend au moins 4 points dans les deux prochains matchs, on ne serait pas dans une position catastrophique. Ca pourrait augurer d’une deuxième partie de saison intéressante.
La défense a été très faible hier, vous comptez la renforcer ?
Hier on a enregistré d’importantes défaillances individuelles. Mais les défaillants d’hier ont été ceux qui ont démontré toute leur efficacité face à Monaco. Il y a des soirs comme ça où rien ne réussi. Rodriguez, il n’a pas eu le rendement qu’on attend d’un joueur de son expérience. Il a tenu la baraque jusqu’à présent et il incarne le mieux ce que j’ai voulu dire ; Hier Rodriguez n’a pas joué comme il aurait du jouer mais je lui donne plus d’un joker parce que c’est un battant, il sait galvaniser lui même et les autres et je ne me fais pas de souci en ce qui le concerne. Nous sommes observateurs, on va essayer d’apporter les modifications nécessaires d’autant qu’à la tête de cette équipe se trouve un homme d’expérience, Eric Gerets qui connaît parfaitement son sujet et il saura tirer les conséquences et les enseignements liés à la rencontre d’hier. Bien avant le match d’hier nous avions menés des discussions trilatérales entre José Eric et moi-même. On a dit qu’il nous fallait renforcer les lignes offensives du fait du départ de Mamadou pour la Can. Nous avons aussi pensé réaménager le milieu. M’Bami partira. En défense il nous manque un latéral susceptible de répondre à tout moment aux sollicitations. Il faut tenir compte des dernières évolutions de l’équipe mais nous allons parler pour nous fixer une ligner de conduite définitive.
L’échec est regrettable financièrement ?
Un échec est toujours dommageable d’une manière ou d’une autre. Evidement si on s’était qualifié, financièrement on aurait une possibilité plus grande. Ce n’est pas une question d’enveloppe, dans notre effectif il y a peut-être des joueurs qui souhaitent avoir un temps de jeu plus important et peuvent demander à partir. Il faut tenir compte de ces éléments. Il faut savoir si on va faire des transferts définitifs ou des prêts. On va plus chercher vers l’extérieur qu’en interne.
Vous vous intéressez à Gomis ?
Ce nom est parti d’une boutade que j’ai faite lors d’une dernière émission de télévision à laquelle j’ai participé. Pendant une pause un journaliste m’a dit cite moi quand même des noms d’attaquants qui te plaisent bien j’ai cité Gomis, Piquionne, Elmender. Mais je n’ai jamais pensé les recruter.
Cissé peut partir ?
Nous avons gardé Cissé parce que nous comptions sur son efficacité. Lui et nous avons produits les efforts nécessaires pour ce transfert. Mais il n’est pas toujours titulaire et vit ça de manière très désagréable. Je le comprends et il n’a jamais fait de problème, il n’a pas dit publiquement qu’il souhaitait partir mais on peut comprendre que si sa situation devait perdurer, ça pourrait l’amener à reconsidérer les choses. J’entretiens de très bonnes relations avec Djibril, quand il prendra une décision qui le pousserait à devoir partir du club, j’en serai le premier informé. A ce moment là on avisera. On tiendra compte des réalités, on en parlera avec lui, l’entraîneur, les clubs qui désirent l’enrôler. Le désir que je forme va vers un retour de Djibril Cissé comme on l’a vu en fin d’année dernière, c’est un vœu que je forme mais c’est un garçon qui a été très correct avec nous, il a fait des efforts pour venir à Marseille alors je ne serai pas un élément bloquant. S’il faut prendre une décision qui va dans ses intérêts on la prendra. Si Djibril partait ça veut dire nécessité absolue de le remplacer. Mais cela n’exclu peut-être pas aussi l’enrôlement d’un autre attaquant. On ne peut pas présenter Djibril comme une roue de secours. Niang s’en va on va faire appel à toi. Pour moi il est un titulaire potentiel un titulaire en puissance qui vit un moment difficile et qui peut à tout moment revenir très fort et pourquoi pas jouer avec Mamadou. Mais je peux vous assurer qu’à ce jour je n’ai reçu de proposition pour personne au sein de l’effectif.
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