01-12-2007, 00:59
Il aurait fallu avoir un jour de plus pour récupérer ?
Oui on aurait été forcément plus frais si on avait joué dimanche mais on est des joueurs professionnels et avec les matchs tous les trois jours on se doit de tout faire pour bien récupérer, bien manger, se reposer pour être opérationnel le match d’après.
Personnellement c’est un plaisir pour moi de jouer tous les trois jours des matchs de haut niveau comme ça, donc on ne va pas se plaindre.
La fatigue va peser ?
On en reparlera après le match mais je pense que c’est surtout dans la tête. Il faut oublier ce match à Istanbul, se reconcentrer sur celui contre Lille qui peut nous permettre de vivre une autre période jusqu’à la trêve. On s’aperçoit que c’est très serré, qu’on peut se retrouver relégable dimanche soir ou être dans la première moitié du classement. Donc c’est un match charnière qui est plus important que celui de Besiktas sûrement.
Lille est mal classée, vous avez du mal contre les équipes mal classées ?
Principalement à domicile, à l’extérieur c’est différent. Je connais bien le système Lillois pour bien connaître l’entraîneur. C’est pas forcément une équipe qui va vouloir faire le jeu surtout dans la position dans laquelle ils sont. Ca sera à nous de progresser encore dans ce niveau là et être plus efficaces dans les zones de vérité que ce qu’on l’a été à Besiktas. Il va falloir jouer ce match avec nos qualités, comme on a l’habitude de la faire et être plus efficace.
Quelles sont les qualités de Lille ?
La discipline tactique. Ce sont de très jeunes joueurs à l’écoute de l’entraîneur. Ils sont dévoués. Ils ne lâchent jamais rien à l’image de leur entraîneur.
C’est surprenant de les voir à ce niveau au classement ?
Si on regarde le classement il y a beaucoup de choses surprenantes.
C’est une saison de transition pour Lille ?
Je connais bien l’entraîneur c’est quelqu’un qui aime les défis. Plus s’est difficile, plus il aime. Ils ont perdu de très bons éléments, il y a deux ou trois ans on disait ça aussi, mais finalement ils ont reconstruit une belle équipe. Peut-être il leur faudra un peu de temps parce qu’il y a de jeunes joueurs mais il y a de bons joueurs dans cette équipe.
Vous avez plus de motivation de retrouver Lille ?
Oui peut-être un peu. C’est un match qui me tient à cœur parce que j’ai un bon souvenir de là bas, je connais encore beaucoup de personnes au sein du club et dans la ville et c’est toujours un match particulier quand on revient dans un club dans lequel on a évolué, là ou j’ai grandi. J’ai passé 7 ans là bas.
Comment vivez-vous la concurrence avec M’Bami ?
Dans un club comme Marseille la concurrence est normale, nécessaire même. On est trois pour deux postes actuellement, les deux meilleurs joueront tout simplement.
Il faut encore gagner ?
Oui on reste sur deux victoires d’affilée, pour se sortir de ce pétrin il faut faire une bonne série, il ne faut pas s’arrêter sur deux victoires effectivement. On s’aperçoit que c’est très serré et tout peut aller très vite. A part Lyon et Nancy qui sont un peu détachés, ça peut aller très vite. Avec deux victoires on peut se retrouver très haut. Avec deux défaites très bas.
Le mental est meilleur, vous avez moins peur ?
Je n’ai jamais eu de peur. Peut-être on doit plus se lâcher mais il n’y a pas eu de peur. En gagnant des matchs comme à Lyon par exemple c’est sûr qu’on accumule plus de confiance et c’est plus facile par la suite.
Vous avez un objectif comptable avant la trêve ?
Non. Il faut sortir de cette situation et se rattraper par rapport au mauvais début de saison.
La défaite à Besiktas fait revenir les doutes ?
Pas plus que si on avait perdu un à zéro dès le début du match. On a fait des erreurs, il va falloir les corriger si on veut progresser et faire des résultats. Il y a eu de bonnes choses aussi et la particularité du sportif de haut niveau qui veut bien faire c’est de corriger ses erreurs et à chaque matchs de se remettre en question. Il y a des choses qu’on peut encore améliorer, on est sur la bonne voie, on voit qu’il y a des progrès depuis un certains moment, mais il ne faut pas s’arrêter là, pas s’enflammer, continuer à bosser pour progresser, être mieux.
Il y a eu du mieux dans le jeu, en quoi ?
Moi personnellement je n’ai pas trouvé qu’on ait fait un super match à Besiktas, particulièrement en première mi-temps. Il y a eu une révolte en deuxième mi-temps et ça c’est important mentalement, plutôt que l’inverse… On a eu plus le monopole du ballon en deuxième mi-temps, on a fait une meilleure construction du jeu mais on n’a pas su se créer des occasions franches et ce petit plus qui aurait pu nous permettre de marquer un but et de ne pas en prendre… D’être plus efficace dans les zones de vérité. Dans le jeu il y a du mieux dans la conservation du ballon, le replacement mais on ne peut pas dire qu’on a fait un grand match à Besiktas.
Pourquoi es-tu moins décisif qu’à Auxerre ?
Je pense qu’il y a des responsabilités offensives qui sont confiées à des joueurs dans cette équipe qui n’étaient pas les mêmes dans mon ancien club. Quand il y a Mamadou Niang, Bolo Zenden, Djibril Cissé, Mathieu Valbuéna, Samir Nasri, c’est eux qui sont entre guillemets chargés d’animer offensivement le jeu, de faire la différence offensivement, de marquer des buts, de faire des passes décisives, ces joueurs, pour se libérer plus on peut-être besoin de joueurs plus défensifs derrière et mon rôle s’attache d’abord à bien défendre pour ensuite profiter de mes qualités, qui sont également profitables offensivement à l’équipe dans la dernière passe et la percussion mais je m’attache d’abord à bien défendre parce qu’il y a des joueurs offensifs dans cette équipe.
Frustré ?
Non je respecte les consignes de l’entraîneur. Après c’est sûr qu’on m’a fait venir pour faire du Benoît Cheyrou et petit à petit ça va venir. On commence à mieux se connaître tous.
Pourquoi vous ne tenez pas un résultat ?
C’est tout des petits détails, des petites erreurs. On doit tous être plus rigoureux.
Oui on aurait été forcément plus frais si on avait joué dimanche mais on est des joueurs professionnels et avec les matchs tous les trois jours on se doit de tout faire pour bien récupérer, bien manger, se reposer pour être opérationnel le match d’après.
Personnellement c’est un plaisir pour moi de jouer tous les trois jours des matchs de haut niveau comme ça, donc on ne va pas se plaindre.
La fatigue va peser ?
On en reparlera après le match mais je pense que c’est surtout dans la tête. Il faut oublier ce match à Istanbul, se reconcentrer sur celui contre Lille qui peut nous permettre de vivre une autre période jusqu’à la trêve. On s’aperçoit que c’est très serré, qu’on peut se retrouver relégable dimanche soir ou être dans la première moitié du classement. Donc c’est un match charnière qui est plus important que celui de Besiktas sûrement.
Lille est mal classée, vous avez du mal contre les équipes mal classées ?
Principalement à domicile, à l’extérieur c’est différent. Je connais bien le système Lillois pour bien connaître l’entraîneur. C’est pas forcément une équipe qui va vouloir faire le jeu surtout dans la position dans laquelle ils sont. Ca sera à nous de progresser encore dans ce niveau là et être plus efficaces dans les zones de vérité que ce qu’on l’a été à Besiktas. Il va falloir jouer ce match avec nos qualités, comme on a l’habitude de la faire et être plus efficace.
Quelles sont les qualités de Lille ?
La discipline tactique. Ce sont de très jeunes joueurs à l’écoute de l’entraîneur. Ils sont dévoués. Ils ne lâchent jamais rien à l’image de leur entraîneur.
C’est surprenant de les voir à ce niveau au classement ?
Si on regarde le classement il y a beaucoup de choses surprenantes.
C’est une saison de transition pour Lille ?
Je connais bien l’entraîneur c’est quelqu’un qui aime les défis. Plus s’est difficile, plus il aime. Ils ont perdu de très bons éléments, il y a deux ou trois ans on disait ça aussi, mais finalement ils ont reconstruit une belle équipe. Peut-être il leur faudra un peu de temps parce qu’il y a de jeunes joueurs mais il y a de bons joueurs dans cette équipe.
Vous avez plus de motivation de retrouver Lille ?
Oui peut-être un peu. C’est un match qui me tient à cœur parce que j’ai un bon souvenir de là bas, je connais encore beaucoup de personnes au sein du club et dans la ville et c’est toujours un match particulier quand on revient dans un club dans lequel on a évolué, là ou j’ai grandi. J’ai passé 7 ans là bas.
Comment vivez-vous la concurrence avec M’Bami ?
Dans un club comme Marseille la concurrence est normale, nécessaire même. On est trois pour deux postes actuellement, les deux meilleurs joueront tout simplement.
Il faut encore gagner ?
Oui on reste sur deux victoires d’affilée, pour se sortir de ce pétrin il faut faire une bonne série, il ne faut pas s’arrêter sur deux victoires effectivement. On s’aperçoit que c’est très serré et tout peut aller très vite. A part Lyon et Nancy qui sont un peu détachés, ça peut aller très vite. Avec deux victoires on peut se retrouver très haut. Avec deux défaites très bas.
Le mental est meilleur, vous avez moins peur ?
Je n’ai jamais eu de peur. Peut-être on doit plus se lâcher mais il n’y a pas eu de peur. En gagnant des matchs comme à Lyon par exemple c’est sûr qu’on accumule plus de confiance et c’est plus facile par la suite.
Vous avez un objectif comptable avant la trêve ?
Non. Il faut sortir de cette situation et se rattraper par rapport au mauvais début de saison.
La défaite à Besiktas fait revenir les doutes ?
Pas plus que si on avait perdu un à zéro dès le début du match. On a fait des erreurs, il va falloir les corriger si on veut progresser et faire des résultats. Il y a eu de bonnes choses aussi et la particularité du sportif de haut niveau qui veut bien faire c’est de corriger ses erreurs et à chaque matchs de se remettre en question. Il y a des choses qu’on peut encore améliorer, on est sur la bonne voie, on voit qu’il y a des progrès depuis un certains moment, mais il ne faut pas s’arrêter là, pas s’enflammer, continuer à bosser pour progresser, être mieux.
Il y a eu du mieux dans le jeu, en quoi ?
Moi personnellement je n’ai pas trouvé qu’on ait fait un super match à Besiktas, particulièrement en première mi-temps. Il y a eu une révolte en deuxième mi-temps et ça c’est important mentalement, plutôt que l’inverse… On a eu plus le monopole du ballon en deuxième mi-temps, on a fait une meilleure construction du jeu mais on n’a pas su se créer des occasions franches et ce petit plus qui aurait pu nous permettre de marquer un but et de ne pas en prendre… D’être plus efficace dans les zones de vérité. Dans le jeu il y a du mieux dans la conservation du ballon, le replacement mais on ne peut pas dire qu’on a fait un grand match à Besiktas.
Pourquoi es-tu moins décisif qu’à Auxerre ?
Je pense qu’il y a des responsabilités offensives qui sont confiées à des joueurs dans cette équipe qui n’étaient pas les mêmes dans mon ancien club. Quand il y a Mamadou Niang, Bolo Zenden, Djibril Cissé, Mathieu Valbuéna, Samir Nasri, c’est eux qui sont entre guillemets chargés d’animer offensivement le jeu, de faire la différence offensivement, de marquer des buts, de faire des passes décisives, ces joueurs, pour se libérer plus on peut-être besoin de joueurs plus défensifs derrière et mon rôle s’attache d’abord à bien défendre pour ensuite profiter de mes qualités, qui sont également profitables offensivement à l’équipe dans la dernière passe et la percussion mais je m’attache d’abord à bien défendre parce qu’il y a des joueurs offensifs dans cette équipe.
Frustré ?
Non je respecte les consignes de l’entraîneur. Après c’est sûr qu’on m’a fait venir pour faire du Benoît Cheyrou et petit à petit ça va venir. On commence à mieux se connaître tous.
Pourquoi vous ne tenez pas un résultat ?
C’est tout des petits détails, des petites erreurs. On doit tous être plus rigoureux.
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