19-09-2007, 22:40
(Modification du message : 19-09-2007, 22:46 par Wayne Pooney.)
Je suis bien embêté !
Je voulais saisir l’occasion du déplacement de l’OM dans ce petit port de pêche qu’est Auxerre, perdu sur la côte Atlantique, entre Biarritz et Nantes, pour vous pondre quelques belles formule genre « c’est pas l’OM qui rend amer, c’est l’amer qui rend homme ! »
En plus, je voulais commencer cet édito en vous soumettant un sondage : Pape, José et Albert sont dans un bateau. Quel est le nom du bateau ?
Après j’aurais énuméré les possibilités.
D’abord le Titanic, le plus beau paquebot de son époque, qui ne craignait rien. Avec ses 46000 tonnes, on le disait insubmersible. D’ailleurs, j’ai jamais compris comment un truc aussi lourd pouvait flotter, et ne me dites pas qu’il avait des jambes. A son époque, ses équipements étaient à la pointe de la technologie et le nombre de membres d’équipage, de la cuisinière au matelot, atteignait les 900 personnes. A son bord, certains se pensaient les rois du monde. Malheureusement, à force de vouloir toujours aller de l’avant, et parce que son commandant de bord se croyait invincible, il en a oublié les péripéties du terrain sur lequel il naviguait. Et guigne ! Un grain de sable dans les rouages et un iceberg dans le flanc, le voilà qui coule à pic. Les femmes et les enfants d’abord, pendant que les musiciens continuaient à jouer malgrès qu’ils aient les mollets dans l’eau froide. Faut cacher les apparences ! Et c’est ainsi que le Titanic s’noit, comme a dit Roland Garros.
Mon deuxième choix c’était le radeau de la Méduse. C’est moins glamour que le Titanic. On y voit l’errance des condamnés, agglutinés à 25 sur 5m², perdus en plein désert d’eau salées. Ils semblent avoir été posés là, au beau milieu de nulle part. Le temps s’est arrêté, seul les éléments extérieurs continuent leur marche en avant. Seuls leurs regards sont tournés vers l’horizon et leurs bras se tendent au loin vers leur dernier espoir.
En troisième j’aurais parlé d’un petit radeau qui naviguait en père peinard sur la Grand Mare des canards. Un rafiot dont le capitaine et ses matelots n’étaient pas des enfants de salauds mais des amis franco de port. Et au moindre coup de Trafalgar, c’est l’amitié qui prenait l’quart, c’est elle qui leur montrait le nord. Bref, une barque dont on se disait au fond des ports que ce n’est pas le radeau de la méduse mais un rafiot qui se nomme Les copains d’abord. L’amitié avant tout, les copains, la famille. Qu’importe le bateau et le talent du capitaine.
En quatrième, j’aurais parler de l’Erika et de ses bouses infames qui dégueulasse nos paysages. Comme une honte pour nos regards. Ça donne des envies de pleurer.
En cinquième, j’aurais bien mis le Nautilus, un gros truc qui s’enfonce dans les profondeurs abyssales et qu’on ne voit jamais ressurgir malgré l’attente des gens restés sur le quai.
Tout ça c’était avant hier, puis y’a eu la victoire 2-0. Alors, je me suis dit qu’il fallait forcément rajouter le Bounty, pour ses révoltés.
Voilà !
J’avais préparé un super truc, et puis y’a Horse Tappert qui me dit que je suis pas né sous son sabot et qu’Auxerre, y’a pas plus éloigné de l’eau, que c’est au milieu de la Bourgogne, que la moitié du fric de cette région se trouvent sur le Codevi de Guy Roux, qu’on y mange du bœuf en sauce, qu'à l'instar de Nantes, son centre de formation est en train de s'épuiser. Les désirs de Bourgoin a vouloir former des joueurs comme on fait des poulets en batterie ayant raison de ce club.
[SIZE=3]Ouh punaise ! J’avais confondu avec La Rochelle. [/SIZE]
Oh, puis zut ! je le fais quand même mon sondage.