18-09-2007, 02:26
Le Peuple du kébab accueillant les enfants d'Istanbul, la Sainte Patrie... quoi de plus émouvant ! L'accueil se doit d'être à la hauteur de notre adoration. Nul doute que les Stambouliotes se sentiront comme chez eux, ici à Marseille. Comme un poisson dans l'eau, tel un militaire à Grenade, un lévrier afghan aux journées du patrimoine de Tours... ou tout simplement comme Bakayoko à Larissa : un voyage à mi-chemin entre parcours initiatique et retour aux sources.
OM-Besiktas, au-delà du clasico kébabiste, c'est le choc des civilisations et les héritages. Pour José, entre régence et gérance, c'est presque un derby dans le derby. Ca, José le sait. José, c'est un peu notre étroit du phosphore à nous. Chef de campagne et Européiste convaincu d'un élargissement inécluctable, José s'est déclaré favorable à l'entrée de la Turquie dans l'oignon. Fidèle absolu, José voue un culte aux soldats Ottomans qui, comme lui, sont morts depuis longtemps au niveau du front.
Vous l'aurez compris, cette nouvelle croisade agite bien des symboles.
Marseille est une vieille dame grecque, à qui on a promis la féta, la maison... Et pour elle, döner c'est döner.
Par expérience, elle sait que le match retour sera un enfer : sur le terrain d'abord, car là-bas, il n'est jamais facile d'avoir raison de Smyrne, c'est une question döner. Puis dans les travées stambouliotes où il y aura très certainement du monde aux Balkans.
D'ici là, l'OM aura peut-être recruté un attaquant supplémentaire.
Une roue de Sükür, en somme... Mais la piste n'est pas totalement farfelue : José et Pape sont intéressés. Si toutefois Sükür ne joue pas l'Hakan.
En défense, pour un tel derby, la venue de Vincent Hognon paraît indispensable afin que que l'OM soit au complet.
Du côté de Besiktas, peu d'incertitudes car Tigana est là. A peine quelques interrogations fleurissent-elles...
- Baki Mercimek est-il un garçon corvéable ?
- Higuain sera-t-il à saturation ?
- A propos de Diatta : Lamine sait-il vraiment là où il a mis les pieds ?
- Cissé contre Cissé peut-il être une adaptation de Crâneur contre Crâneur mais sans Dustin Hoffman ?
- Sanli est-il un nom à coucher dehors ?
[SIZE=4]Quelques éléments-clés du mouvement kébabiste
Vous êtes sans doute peu nombreux à vous demander pourquoi l'OM et son organigramme ont été édifiés à l'image d'un kébab géant souffrant d'éléphantisme.
[/SIZE]Le secret du döner-kébab réside en sa confection : en effet, cette superposition aléatoire de compostes d'ingrédients douteux est responsables de la plupart des luttes intestines.
C'est cette sassiété éphémère qui fait paradoxalement durer son charme...
A Marseille, on prendra soin de toujours redemander deux fois du kébab, car la faim est Phocée. Et ici, l'avaleur n'attend pas le nombre des années.
Quand Philippe Troussier, le saucier blanc, est parachuté à la Commanderie, il en fait saliver plus d'un : « Vous voulez aller manger la paella à Madrid l'an prochain, ui ou non ? », persifflait-il aux oreilles de Carrasso et Nasri qui se sentaient visés.
« Alors on va aller la chercher cette qualification ! ». Pour parfaire l'ordonnancement, il crût bon d'ajouter Koji Nakata à la Commande de riz...
Depuis, à défaut de destin européen et de paëlla madrilène, ce fût chiche kébabs à volonté pour se forger un festin commun.
Le mythe du Petit Olympien, celui avec l'OM dans ses tripes, était né.
Il devait son nom au snack éponyme du Rond-Point du Prado, signe de l'avènement d'une grande famille dont José sera le prophète.
Le pain pita, José le serra très fort entre ses mains.
«Döner, c'est döner. Reprendre c'est Völler».
La devise fût frappée sur l'or. Jamais, il n'y dérogeat.
Elle servit de bouclier lors des campagnes improbables sur les sentiers d'Europe : Ainsi, une version alternative, «Donnez-leur du pain et du jus» fut utilisé comme un cri de ralliement à la cause du Chiche Nabab, lors de L'Epopée Improbable de 2004.
Tu parles d'une mouillette...
OM-Besiktas, au-delà du clasico kébabiste, c'est le choc des civilisations et les héritages. Pour José, entre régence et gérance, c'est presque un derby dans le derby. Ca, José le sait. José, c'est un peu notre étroit du phosphore à nous. Chef de campagne et Européiste convaincu d'un élargissement inécluctable, José s'est déclaré favorable à l'entrée de la Turquie dans l'oignon. Fidèle absolu, José voue un culte aux soldats Ottomans qui, comme lui, sont morts depuis longtemps au niveau du front.
Vous l'aurez compris, cette nouvelle croisade agite bien des symboles.
Marseille est une vieille dame grecque, à qui on a promis la féta, la maison... Et pour elle, döner c'est döner.
Par expérience, elle sait que le match retour sera un enfer : sur le terrain d'abord, car là-bas, il n'est jamais facile d'avoir raison de Smyrne, c'est une question döner. Puis dans les travées stambouliotes où il y aura très certainement du monde aux Balkans.
D'ici là, l'OM aura peut-être recruté un attaquant supplémentaire.
Une roue de Sükür, en somme... Mais la piste n'est pas totalement farfelue : José et Pape sont intéressés. Si toutefois Sükür ne joue pas l'Hakan.
En défense, pour un tel derby, la venue de Vincent Hognon paraît indispensable afin que que l'OM soit au complet.
Du côté de Besiktas, peu d'incertitudes car Tigana est là. A peine quelques interrogations fleurissent-elles...
- Baki Mercimek est-il un garçon corvéable ?
- Higuain sera-t-il à saturation ?
- A propos de Diatta : Lamine sait-il vraiment là où il a mis les pieds ?
- Cissé contre Cissé peut-il être une adaptation de Crâneur contre Crâneur mais sans Dustin Hoffman ?
- Sanli est-il un nom à coucher dehors ?
[SIZE=4]Quelques éléments-clés du mouvement kébabiste
Vous êtes sans doute peu nombreux à vous demander pourquoi l'OM et son organigramme ont été édifiés à l'image d'un kébab géant souffrant d'éléphantisme.
[/SIZE]Le secret du döner-kébab réside en sa confection : en effet, cette superposition aléatoire de compostes d'ingrédients douteux est responsables de la plupart des luttes intestines.
C'est cette sassiété éphémère qui fait paradoxalement durer son charme...
A Marseille, on prendra soin de toujours redemander deux fois du kébab, car la faim est Phocée. Et ici, l'avaleur n'attend pas le nombre des années.
Quand Philippe Troussier, le saucier blanc, est parachuté à la Commanderie, il en fait saliver plus d'un : « Vous voulez aller manger la paella à Madrid l'an prochain, ui ou non ? », persifflait-il aux oreilles de Carrasso et Nasri qui se sentaient visés.
« Alors on va aller la chercher cette qualification ! ». Pour parfaire l'ordonnancement, il crût bon d'ajouter Koji Nakata à la Commande de riz...
Depuis, à défaut de destin européen et de paëlla madrilène, ce fût chiche kébabs à volonté pour se forger un festin commun.
Le mythe du Petit Olympien, celui avec l'OM dans ses tripes, était né.
Il devait son nom au snack éponyme du Rond-Point du Prado, signe de l'avènement d'une grande famille dont José sera le prophète.
Le pain pita, José le serra très fort entre ses mains.
«Döner, c'est döner. Reprendre c'est Völler».
La devise fût frappée sur l'or. Jamais, il n'y dérogeat.
Elle servit de bouclier lors des campagnes improbables sur les sentiers d'Europe : Ainsi, une version alternative, «Donnez-leur du pain et du jus» fut utilisé comme un cri de ralliement à la cause du Chiche Nabab, lors de L'Epopée Improbable de 2004.
Tu parles d'une mouillette...
Solide comme un wok !