La petite coccinelle et le grand méchant poulpe ou la tentation de Saint Antoine dédicace spécial Oc
Résumé :
Il était une fois, sur la route de Marseille, dans le pays de Rassuen, une usine à rêves, un alambic qui transformait le phosphate en Fos fort, qui séparait le bon grain de moka, de l'ivraie des sommets. La cousine du petit scarabée doit apporter un panier garni de coupes et de trophées à son ancêtre coléoptère, sevrée depuis quinze trop longues années. Chemin faisant, elle rencontre Tapie dans l'ombre, pieuvre à l'appui, un Marchand de rêves aux bras longs
Retour au direct : La rousse y'est ! songea t-il. Il est temps de sauter l'introduction
:mf_popean
- Un nouveau Pape est appelé araignée ! dit-il alors sans autre forme de préliminaire.
:blondblush1:
- Ma foi ! dans notre église, l'insecte l'autre pas ! lui susurre la rougissante coccinelle, ouvreuse du désir qui ressort du veston du grand méchant mou pervers. Mère grand, pourquoi avez-vous de si grandes tentacules !
- Ma douce amanite rêveuse, dans la tentation, y'a pas que le gros rouge qui tâche la robe virginale ! lui rétorque alors le céphalopode qui commençait à se faire un sang d'encre.
Moralité candide :
Dans le désir d'OM, il faut cultiver son jardin
mais sans déterrer les cadavres
Le capillo-tracteur impeccable
H aspiré, comme Hanter crispation. Un usurier en for âge intérieur, recouvrant du lent gage l'intérêt supérieur hier aux griffes de mots mis en terre, pour en exploiter l'essence cachet …
antecris a écrit :La petite coccinelle et le grand méchant poulpe ou la tentation de Saint Antoine dédicace spécial Oc Résumé :
Il était une fois, sur la route de Marseille, dans le pays de Rassuen, une usine à rêves, un alambic qui transformait le phosphate en Fos fort,[...............] Moralité candide :
Dans le désir d'OM, il faut cultiver son jardin
mais sans déterrer les cadavres
Le capillo-tracteur impeccable
Indéchiffrable et à la masse
Hante et crise parmi les paillasses...
Merci Foutcheubol pour cette idée qui donne de si belles présentations.
Un seul petit regret, on ne parle que de rencontres avec l' OM, ce qui exclut d' office quelques forumistes éminents.
Peut-on tourner la difficulté en parlant de rencontre avec opiOM, ou alors ils peuvent parler de la rencontre avec leurs clubs respectifs, Bordeaux, Rennes, PSG, Lyon, St Etienne ... ?
iMerle a écrit :Peut-on tourner la difficulté en parlant de rencontre avec opiOM, ou alors ils peuvent parler de la rencontre avec leurs clubs respectifs, Bordeaux, Rennes, PSG, Lyon, St Etienne ... ?
j'y ai pensé en rédigeant l'idée de base...comme on est sur opiOM j'ai laissé la référence à l'OM. Mais l'ouverture au monde footballistique dans son ensemble me semble couler de source nan?
Sinon j'ai pas grand mérite, saluons notre dauphin et ses contraintes ou vocable biscornu qui mènent les scribes vers des horizons si originaux et différents à la fois!
deepbluebdr a écrit :Mes histoires d'amour ont des préliminaires toujours compliqués, ensuite c'est la passion qui dure.
Pardon si ça vous gave. :blondblush1:
foutcheubol a écrit :Le fameux complexe du Deep? ;)
C'était splendide!
Qui ne dix mot consent @Baros
H aspiré, comme Hanter crispation. Un usurier en for âge intérieur, recouvrant du lent gage l'intérêt supérieur hier aux griffes de mots mis en terre, pour en exploiter l'essence cachet …
J'ai découvert le foot avec l'om un soir de mai, en 1993 si ma mémoire est bonne, le 26. Premier match, premiers frissons, beaucoup d'incompréhension, un ersatz de passion.
Alors, oui la flamme m'est venue tel un footix mangeant son grain, oui j'ai aimé le premier club que j'ai vu gagner. Ce soir là, j'ai coulé mes premières larmes bleues et blanches et depuis je n'ai jamais retourné mon veston.
Par la suite j'ai du quitter notre beau pays pour parcourir l'Afrique avec heureusement la parabole alambic distillant les images de canal horizons. Et puis, ce fut le grand retour en France, mon père eut alors la délicatesse de m'emmener au stade, c'était om nantes en 1997-1998, premiers cris, premiers chants, le ressort était décidément bien solide.Même sans ouvreuse, ce théatre était bien celui de mes rêves.
Aujourd'hui, les maillots et autres attributs mercantiles de ce cher om fleurissent dans mon petit 2 pièces comme les points sur les 2 ailes des coccinelles. N'étant pas homme, d'église ma foi est toute concentrée sur ces deux lettres entrecroisées parcourues du plus doux des messages.
Le temps a passé mais aujourd'hui plus que jamais je piaffe et compte les jours entre deux nouvelles visites du virage nord. Lucide et déterminé, demain encore je boirai mon moka en terrasse, ralant les orientations politiques de la provence comme le lyonnisme de l'équipe, et avec le beau temps je ressentirai un doux sentiment de plénitude. Si la coupe est à moitié vide, mon amour est à moitié plein.
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:incline:"un sous marin, pour une baleine, c'est un gros suppositoire" Jean Carmet
:322mr: ouf, je redoutais le jugement parce qu'aprés avoir lu les différents récits je me suis dt qu'il serait pas évident d'éviter le ridicule mais il fallait bien un jour que j'arrête le voyeurisme opiomane pour apporter ma pierre à l'édifice :D.
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:incline:"un sous marin, pour une baleine, c'est un gros suppositoire" Jean Carmet
Cluez a écrit :Allez je me lance pour la présentation
J'ai découvert le foot avec l'om un soir de mai, en 1993 si ma mémoire est bonne, le 26. Premier match, premiers frissons, beaucoup d'incompréhension, un ersatz de passion.
[.........] Si la coupe est à moitié vide, mon amour est à moitié plein.
L'Afrique, le son des calebasses
t'ont convoyé vers nos paillasses...
C'est tout petit que je prends conscience de l'existance du football. Je n'étais même pas en âge de boire du Moka. C'était à peu près en 88, j'avais 8 ans, dans la cours de récréation. Je m'étais fait expatrié à Paris par mes parents. Mais je ne perdait rien de mes origine les mots et les accents marseillais sortant de ma bouche propulsés par mon Ressort interne refusant de se faire plier comme une vielle Coccinelle par un 33 tones.
Nous posions nos Vestons (bon c'était facile j'avoue) en guise de poteau de but, un ballon et nous devisions à grand de shoot.... enfin plutot de coups de pieds dans le ballon.... j'avais la conduite de balle d'un Poulpe alcoolique (ce qui d'ailleurs n'a pas trop changé). Cependant je n'avais pas encore vu un match de foot à la télé ou dans un stade de ma vie. Rapidement pourtant il a fallut se décidé de "pour qui on était". Naturellement, étant Marseillais, le "choix" se révéla aisé et l'OM devint mon Eglise.
Pourtant le premier véritable souvenir de l'OM que j'ai, enfin le plus précis, reste une finale de coupe de France perdut contre Monaco. Mon meilleur copain m'avait fait un bourrage de crâne comme quoi "l'OM c'était pas bien que Monaco c'était mieux blablabla". Il avait mis un Grain de sable dans l'engrenage de mon esprit. Résultat je suportais Monaco pendant cette finale. Au vu de la fausse joie que je ressenti lors de cette victoire monégasque, ce fut la dernière fois.
Depuis je suis un fervent mais pas fanatique (je garde l'esprit critique quand même) suporter de l'OM, j'ai pleuré avec Basile Boli et j'ai rit avec lui 2 ans plus tard. Deux évènements qui sont aussi des actes fondateurs de mon suportariat.
C'est fait, un véritable Alambic ce nouveau système!
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras? Ben prends ça alors!!
poto a écrit :C'est tout petit que je prends conscience de l'existence du football. Je n'étais même pas en âge de boire du Moka. C'était à peu près en 88, j'avais 8 ans, dans la cours de récréation. [.......]Depuis je suis un fervent mais pas fanatique (je garde l'esprit critique quand même) supporter de l'OM, j'ai pleuré avec Basile Boli et j'ai ri avec lui 2 ans plus tard. Deux évènements qui sont aussi des actes fondateurs de mon supportariat.
C'est fait, un véritable Alambic ce nouveau système!
Aimer Monaco on s'en lasse
Elle est réservée ta paillasse...
Ma première rencontre avec l'OM, ce n'est point grâce à l'ouvreuse du ciné des 5 avenues que je l'ai eu, mais grâce à mon boucher du Bvd Jeanne d'Arc dans le 5ème arr. J'avais 11 ans
Il ne conduisait pas une Coccinelle mais lavait surment son veston couleur Moka avec une lessive sans phosphate. Il était vraiment gentil, on l'appellait Bernard le Boucher.
A l'époque je devais avoir un grain, car quand il m'a proposé de m'emmener au vélodrome, j'ai sauté dans tout les sens comme si j'etais monté sur ressorts, comme un dingue resté trop longtemps à respirer les vapeurs s'echappant de l'alambic.
Bref, il m'a emmené avec son fils voir un match dont je ne me souvient plus. Tout ce que je sais c'est qu'il faisait gris et froid, qu'on etait en 1/4 de virage nord (entre l'actuelle Jean Bouin et Le Virage Depé). Je me rappellerais toujours de l'ambiance par contre !! un boucan d'enfer, pas comme dans une église, ni une cathédrale.
Dans le virage Nord flottait un drapeau, agité par un fadoli. Dessus il y avait un poulpe un peu comme celui là. Allez savoir pourquoi, ca m'a marqué...
Bref ce jour là, saison 90/91, je suis tombé raide dingue de l'Ohaime. A la fin de la saison j'ai bcp pleuré lors de la defaite à Bari mais je suis quand meme combattu pour l'OM à la vie à la mort. Je me suis ensuite devenu un fidèle à partir saison 92/93 et j'ai usé mes fonds de culotte principallement dans les travées du virage nord jusqu'a la saison 2001/2002 date a laquelle j'ai quitté Marseille.
Il y a des joueurs partout sur le terrain"@ Thierry Gilardi
Jimmy_3d a écrit :Ma première rencontre avec l'OM, ce n'est point grâce à l'ouvreuse du ciné des 5 avenues que je l'ai eu, mais grâce à mon boucher du Bvd Jeanne d'Arc dans le 5ème arr. J'avais 11 ans[.........] et j'ai usé mes fonds de culotte principalement dans les travées du virage nord jusqu'a la saison 2001/2002 date a laquelle j'ai quitté Marseille.
Un boucher qui se décarcasse
T'offre un séjour sur la paillasse...
iMerle a écrit :Le tatoo est mort, vive le NewTatoo !
La tendance est aux signes distinctifs d' appartenance, que ce soit dans la société, la religion, les goûts musicaux, le style de vie ...
Est-on devenus tellement moulligas dans notre tête pour avoir besoin de ce genre de modèle, ne serait-ce que pour avoir l' illusion d' exister ?
Ach, mais je m' égare ... je m' égare...
opiOM dans sa grande bonté et fidèle à sa tradition laisse la liberté aux lauréats de la paillasse:
Ainsi donc, chaque opiOMane adoubé par Cétacé en ce topic recevra un Golden Pass:
Il trouvera également dans sa paillasse un kit comprenant des avatars et des signatures.
Il pourra ou non les utiliser ou alors les modifier à sa convenance.
On remarque avec intéret que ce processus fonctionne par de simples copier/coller, n' importe quel malfaisant pourrait s' approprier et s' équiper de ces breloques.
Ce kit est destiné à grandir et à se développer, toutes les suggestions seront examinées ici, elles seront ou non adoptées.
Il y a quand même quelques contraintes de bon sens, par exemple une mention opiOM AOC sur une signature Sako kono ou Nicolas mon love, ça ne va pas ensemble.
Du simple bon sens et les crocodiles resteront minces.:happy2:
j'ai po tout compris, j'ai du laisser un ou deux neuronnes durant le WE :lpouletda
Le kit on le reçoit par mail ou en mp, ou l'on doit se servir copieusement dans le post ci dessus ?
De toi à moi, Opiom, c’était mieux avant. Avant t’étais là@Fly for Frana...
CaveMan a écrit :j'ai po tout compris, j'ai du laisser un ou deux neuronnes durant le WE :lpouletda
Le kit on le reçoit par mail ou en mp, ou l'on doit se servir copieusement dans le post ci dessus ?
Tu te sers copieusement dans ce post, c' est totalement à ta convenance ....