25-05-2009, 18:13
Ourson a écrit :
T es le fils de Kodiak ?
25-05-2009, 18:13
Ourson a écrit : T es le fils de Kodiak ?
25-05-2009, 18:19
Non , juste un ours des cavernes qui passe par là.
Comme tous les ours j'ai un grand corps avec des membres puissants. J'ai de larges pattes, un museau allongé et des oreilles rondes. Mes dents sont utilisées pour la défense et comme outils. Mes griffes sont employées pour déchirer, creuser, et attraper. Sur mes pattes arrière, je peux avoir une démarche bipède. Vitesse max. : 40 km/h
25-05-2009, 18:26
Brandao?
25-05-2009, 18:28
Oc! a écrit :Ourson a écrit :Non , juste un ours des cavernes qui passe par là.Brandao?
25-05-2009, 18:39
:smoke1:
nan lui c'est l'enfant qui voulait être un ours, là bas, en Ukraine:
25-05-2009, 19:53
Ourson a écrit :Non , juste un ours des cavernes qui passe par là. fake, j'ai croisé personne de cette description par chez moi
02-06-2009, 19:59
Ourson a écrit :Bonjour,Ourson Si j'ai tant attendu Avant de t'adouber En espérant tendu Interdit, bouche bée Sur un malentendu Ce sort qui nous plombait Allait rendre aux fondus Enfin les retombées Pour seize ans suspendues Un titre bien incubé La gloire qui nous est due Depuis longtemps snobée Sur un malentendu Un Ramé bien lobé Un bogoss suspendu Un tir burkinabé L'adversaire étendu Raide comme un macchabée Mais nous pauvres glandus On repart tout courbés Abattus, morfondus Le moral bien plombé Triste compte-rendu Que nous devons gober... Ta missive pondue N'a pas eu la retombée Que ton talent lui dut Ton arrivée nimbée Au pays des mordus Crépitante flambée Bonheur inattendu.
03-06-2009, 17:53
C'est l'histoire d'un méditerranéen, enfant du Pirée, exilé du côté de l'estuaire, qui transmis à sa progéniture l'amour du maillot au scapulaire. C'est que bien qu'Hellène, vous l'aurez compris, le fanion ciel & blanc me laisse froid. Le restaurant familiale servant jadis de cantine aux pensionnaires du Haillan, ce sont les exploits des Gigi, des Lacombe, et autres Tigana qui animaient les lieux, faisaient vibrer les coeurs et embrasaient les discussions d'adulte à une époque où je n'y pipais encore pas grand chose.
Vint ensuite le temps ingrat de l'adolescence, sous le sceau de cet hérétique maillot rouge Bordeaux, fantasme mégalomane d'un président lunetier. Un certain Zinedine régalait l'assistance de gestes pas encore "zidanesques". Accompagné de deux enfants du pays, ils mirent le grand Milan à genoux et me donnèrent mon premier orgasme footballistique. Le second arriva il y a 10 ans très exactement. Au terme d'un final échevelé, un gamin des rues de Conakry fit chavirer la belle endormie qui communia à 40 000 + 16 dans ce qui n'était pas encore le Stade Jacques Chaban Delmas (autre hérésie) jusqu'au petit matin. Le troisième orgasme, je le passerai sous silence. Trop frais, trop présent, pas encore digéré et donc risquant de briser le bel esprit d'armistice qui règne ici. Avec l'âge adulte, il fut temps pour moi de m'exiler, loin des vertes pelouses du Haillan. "Faut bien manger" comme dirait l'autre et la vie professionnelle a des raisons que la passion des Girondins ne connait pas. Au pays d'Enzo Scifo, de Raymond-la-science ou du desormais ex-entraineur de l'ohème d'abord. La Jupiler League c'est bien mais ça vaut pas une bonne cuvée médoquine. A l'est de la butte ensuite, ville-capitale, mon grand village, bordé par les stations Barbès-Rochechouard, Chateau Rouge et Jules Joffrin. La joie des soirs de match, l'oreille collée à son poste de radio ou les yeux qui s'abiment sur un streaming de piètre qualité. Supporter d'être en sous-nombre, en petit comité, perdu parmi la foule de maillots "Fluctuat Nec Mergitur" et "Droit au But". Seule la présence d'un attaquant marocain nous donne un semblant de crédit par ici, mais qu'importe. J'ai passé l'âge d'idolâtrer une poignée de milliardaires en short, qui pensent pour la plupart que Levi Strauss est l'inventeur du Jeans. Les jérémiades des "esclaves modernes" m'ont certes fait perdre mes dernières illusions enfantines, pas cet attachement viscéral ou maillot marine & blanc. Mon club je l'ai dans le sang, qu'il soit en haut ou en bas des charts. Qu'il fasse vendre du papier et vibrer les adolescentes ou pas. Mon club, c'est la populasse qui vit et s'agite au détour d'une pompe à pression des rades qui jouxtent Lescure. Mon club c'est cette mamie de 70 ans abonnée depuis l'ORTF, croisée un soir de match, intarissable sur les derniers bruits de couloir du château et qui embrasse frénétiquement son médaillon à chaque fois que l'équipe visiteuse s'approche de la surface de vérité bordelaise. Mon club c'est tous ces gens (de peu, souvent) qui font encore en sorte de gâcher la fête du football-moderne pour cons-sommateurs téléphages. Alors d'accord. Lescure c'est pas Karaïskakis, c'est pas la Toumba, c'est pas la Bombonera. Tu peux même t'y faire emmerder pour t'être levé un peu trop spontanément, masquant ainsi la vue des "gentils spectateurs". Mais je m'en cogne. Touche pas à mon équipe, c'est à moi ça. J'ai bien conscience d'être ici le cheveu dans la bouillabaisse. Celui qui est "différent". Mais quitte a risquer l'ostracisme pour fréquentation de l'ennemi, que ce laïus parle pour ma défense. Au détour de cyber-pérégrinations oisives, j'en suis venu à me prendre d'affection pour une poignée d'opiomanes au ton décalé. Je plaide coupable et ne regrette rien. Il parait qu'en 14-18, certains visionnaires ont mis leurs uniformes de côté pour trinquer à la barbe de ceux qui déclenchent les guerres et ne les font pas... /salute
03-06-2009, 20:03
Benvengudo !!!
Aprés les kro-nique du Vél http://www.opiom.net/forums/kr-nique-du-...t3764.html peut être les kro-nique de Lescure et du Haillan ?
03-06-2009, 20:15
Karaghiozis a écrit :C'est l'histoire d'un méditerranéen, enfant du Pirée, exilé du côté de l'estuaire, qui transmis à sa progéniture l'amour du maillot au scapulaire. C'est que bien qu'Hellène, vous l'aurez compris, le fanion ciel & blanc me laisse froid. Le restaurant familiale servant jadis de cantine aux pensionnaires du Haillan, ce sont les exploits des Gigi, des Lacombe, et autres Tigana qui animaient les lieux, faisaient vibrer les coeurs et embrasaient les discussions d'adulte à une époque où je n'y pipais encore pas grand chose.Karaghiozis Au coin de ma mémoire Quelques tavernes grecques... Les murs couverts d'armoires Où sans salamalecs On y puise goulu De sacrées victuailles Sur ces tables vermoulues On ne fait que ripaille... En s'échangeant les plats D'une table vers l'autre Conviviale bamboula Dans l'extase on se vautre... On est parfois bruyants Chahuteurs, turbulents Dans ce bordel ambiant Le chef est vigilant Sans peur du paradoxe Il table sur le ban Comme un grand coup d'intox... La taverne d'OpiOM Est ainsi fréquentée Par un tas de bonshommes Illico aimantés Oubliant leur patrie Accostant sans sombrer Sans façon est le tri Faut juste être timbré ! Tu as franchi le pas De manière brillante Tes appas pour appât Un entrée gouleyante... On te tend la paluche Viens donc gentil bouffon Parmi toutes ces cruches Vers elles Kara fonds ! ;)
03-06-2009, 21:16
Belle plume bienvenue et gars à toi si tu disparais une fois que tu te seras qualifié difficilement pour l'UEFA l'année prochaine en accrochant une laborieuse 4 eme place
03-06-2009, 21:42
Pour ne pas demeurer trop longtemps dans cet état second...
03-06-2009, 23:38
Karaghiozis a écrit :J'ai passé l'âge d'idolâtrer une poignée de milliardaires en short, qui pensent pour la plupart que Levi Strauss est l'inventeur du Jeans. Les jérémiades des "esclaves modernes" m'ont certes fait perdre mes dernières illusions enfantines, pas cet attachement viscéral ou maillot marine & blanc. Mon club je l'ai dans le sang, qu'il soit en haut ou en bas des charts. Qu'il fasse vendre du papier et vibrer les adolescentes ou pas. Mon club, c'est la populasse qui vit et s'agite au détour d'une pompe à pression des rades qui jouxtent Lescure. Mon club c'est cette mamie de 70 ans abonnée depuis l'ORTF, croisée un soir de match, intarissable sur les derniers bruits de couloir du château et qui embrasse frénétiquement son médaillon à chaque fois que l'équipe visiteuse s'approche de la surface de vérité bordelaise. Mon club c'est tous ces gens (de peu, souvent) qui font encore en sorte de gâcher la fête du football-moderne pour cons-sommateurs téléphages. Karaghiozis a écrit :Alors d'accord. Lescure c'est pas Karaïskakis, c'est pas la Toumba, c'est pas la Bombonera. Tu peux même t'y faire emmerder pour t'être levé un peu trop spontanément, masquant ainsi la vue des "gentils spectateurs". Mais je m'en cogne. Touche pas à mon équipe, c'est à moi ça. Tinquiètes, la secte des je me crois à la maison au stade existe aussi chez nous, même en virage. Welcome
05-06-2009, 07:23
Tes urnes sont claires...
Bonjour à tous.
Au risque de paraître original la passion phocéenne m'amène parmi vous. Plongé dans l'ombre de l'antecris, je sors de la pénombre pour enfin mettre un pseudo sur ces visages, paradoxal dites vous. Me voici donc pour gravir les échelons et atteindre le rang d'opiomane, tant désiré devant ce poison, cette addiction infinie qui présumément rendrait fada. Je ne puis prétendre honorer le destin familial et atteindre le grade de conteur respecté par son indescriptibilité tel peut l'être l'antepère tant son niveau d'incompréhension m'est inaccessible, mais en un plan moindre je puis être un nouvel étudiant perdu dans la tourmente olympienne qui nous hante tous. Pour tous ceux dont j'ai eu le plaisir de rencontrer ainsi que les autres me voici donc jujub, suivant la trace laissée par l'antépénultième et le pénultième de la lignée des antecris, la ferveur marseillaise. Unique et mystérieux, mais nul n'égale son précédent.
11-06-2009, 19:14
jujub a écrit :Bonjour à tous.Jujub Yeah Je ferai plus long quand j'aurais le temps... |
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