07-04-2007, 16:43
Oui, ces procès n'intéressent personne. Pas même un procureur de la République. Nibe. Dégun. Oui, mais à Marseille, tout est différent. Ce constat a des poignées bien pratiques. Si bien que plus personne ne se donne la peine de soulever le couvercle qui étouffe, par principe, les bouillons d'une infamie longuement mijotée. Les affaires. Les trous dans les caisses. Les récipients d'air fuyants de toutes parts... Peut-être que les casseroles servant à bouillir quenelles et andouillettes aiguiseraient un peu plus d'appétances ?
A Marseille, nom d'un pastis, c'est devenu un marronier. Un thème digne d'un numéro spéchiole du Point sur l'état de santé de l'hôpital, ou d'un supplément immo vantant les mérites d'un logement à deux doigt de finir dans le Phocée. Un classique, une roue régulière de l'infortune commune.
Mais bon sang ! Qu'avait-on à penser d'un tel procès ?
Qu'il s'est agi d'une énième mascarade ? Tiens, ça ferait bien un hors-série du Nouvel Obs'...
Que les protections politiques existent bel et bien, si bien qu'il devient envisageable de se muer en les Boule et Bill du montage crapulo-financier, en toute quiétude pour les auteurs ? A moins que le Canard ne se déchaîne et ne sorte son bec de l'eau...
Allez, je fais tourner un disque de Georges Brassens, forcément vieux, forcément bon comme diraient les Inrocks. Heureux qui comme Ulysse. Nous étions bien contents, mon cheval ma Provence et moi. S'il fallait compter sur notre journal d'investigation local, qui soit dit en passant, n'a pas l'esprit d'Equipe, pour nous expliquer par A+B que si l'affaire Tuzzio était allée au bout de son propore cours, eh bien l'OM n'existerait sans doute déjà plus... M'enfin, ça n'est que mon Avy. On a le club et la presse qu'on mérite.
On jugerait les disparues de l'Yonne sans Emile Louis ? car au fond : pourquoi tribunaliser les comptes de l'OM avec RLD et Courbis, Emile Louis-Dreyfus associé à la magouille mais à la gagne aussi... et juger l'Affaire Tuzzio, embryon d'un bébé mort-né qui aurait pu faire tout péter, sans Nanard ni le content suisse ? A quoi bon ! On préfèrera alors faire le procès facile d'un moustachu dont tout le monde se doute qu'il a quelque chose à cacher, par définition.
Si c'est cela, les raisons du désintérêt paraissent évidentes. Bref, je m'époumonne à fonds perdus, moi aussi. Pétugue dénouille les comptes. Marseille habille les légendes. La vérité ? La justice s'en balance.
Eh bien je sors du bois et déverse mon petit crachat dans ce néant : Mon vier, maintenant, ce club ! Mais qu'importe. A Marseille, ça n'est plus une grossièreté.
A Marseille, nom d'un pastis, c'est devenu un marronier. Un thème digne d'un numéro spéchiole du Point sur l'état de santé de l'hôpital, ou d'un supplément immo vantant les mérites d'un logement à deux doigt de finir dans le Phocée. Un classique, une roue régulière de l'infortune commune.
Mais bon sang ! Qu'avait-on à penser d'un tel procès ?
Qu'il s'est agi d'une énième mascarade ? Tiens, ça ferait bien un hors-série du Nouvel Obs'...
Que les protections politiques existent bel et bien, si bien qu'il devient envisageable de se muer en les Boule et Bill du montage crapulo-financier, en toute quiétude pour les auteurs ? A moins que le Canard ne se déchaîne et ne sorte son bec de l'eau...
Allez, je fais tourner un disque de Georges Brassens, forcément vieux, forcément bon comme diraient les Inrocks. Heureux qui comme Ulysse. Nous étions bien contents, mon cheval ma Provence et moi. S'il fallait compter sur notre journal d'investigation local, qui soit dit en passant, n'a pas l'esprit d'Equipe, pour nous expliquer par A+B que si l'affaire Tuzzio était allée au bout de son propore cours, eh bien l'OM n'existerait sans doute déjà plus... M'enfin, ça n'est que mon Avy. On a le club et la presse qu'on mérite.
On jugerait les disparues de l'Yonne sans Emile Louis ? car au fond : pourquoi tribunaliser les comptes de l'OM avec RLD et Courbis, Emile Louis-Dreyfus associé à la magouille mais à la gagne aussi... et juger l'Affaire Tuzzio, embryon d'un bébé mort-né qui aurait pu faire tout péter, sans Nanard ni le content suisse ? A quoi bon ! On préfèrera alors faire le procès facile d'un moustachu dont tout le monde se doute qu'il a quelque chose à cacher, par définition.
Si c'est cela, les raisons du désintérêt paraissent évidentes. Bref, je m'époumonne à fonds perdus, moi aussi. Pétugue dénouille les comptes. Marseille habille les légendes. La vérité ? La justice s'en balance.
Eh bien je sors du bois et déverse mon petit crachat dans ce néant : Mon vier, maintenant, ce club ! Mais qu'importe. A Marseille, ça n'est plus une grossièreté.
Pétugue vous tient à l'oeil !