16-03-2007, 14:30
Au Gymnaste Club, on s'astique hot
Ca ne sert à rien que je papote
On ne pense même pas à la défaite
C'est le moment de leur mettre
Aux niçois en rang d'oignons
qui subiront l'ire de nos champions
Courte interruption, le propriétaire commence son allocution
Sortez vous les doigts du fût, droit au(x) but(s) !
Ca ne sert à rien que je papote
On ne pense même pas à la défaite
C'est le moment de leur mettre
Aux niçois en rang d'oignons
qui subiront l'ire de nos champions
Courte interruption, le propriétaire commence son allocution
Citation :Marseillaises, Marseillais,
Mes chers supporters,
L'OM est aujourd'hui à un tournant de son histoire. Dans un monde chaque jour plus complexe, chaque jour plus menaçant, notre club se prépare à affronter un avenir plus qu'incertain.
Au cours des 14 années que vous m'avez confiées pour présider aux destinées de notre club, j'ai essayé de montrer le chemin de l'intertoto et du maintien en Ligue 1. J'ai porté haut la voix de Marseille, avec le souci constant de défendre nos intérêts et notre place dans ce ventre mou du championnat. Je pense ainsi avoir contribué à rétablir notre voix, juste et courageuse, sur la scène locale.
Au plan sportif, j'ai constamment cherché à augmenter la masse salariale, tout en procédant aux réformes indispensables au maintien de notre modèle provençal. J'ai également entendu ceux qui, parmi nous, jugeaient que la magouille devaient favoriser - et non pas freiner - les ambitions. En faisant cela, j'ai rempli la mission de privilégier les dessous de table que vous m'aviez confiée.
J'ai également attaché une grande importance à la défense de zone, au rapprochement entre les défenseurs. Croyez bien que j'ai tiré toutes les conséquences des événements du printemps 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007 contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là. Car je reste convaincu que les marseillais doivent avancer ensemble, vivre ensemble, et détourner des fonds pour créer ensemble l'OM de demain. Combattre les séries de victoires, combattre la transparence des comptes, combattre les véléhités de Coupe d'Europe : cela a constitué le cap de l'action engagée par chacun de mes sous-fifres.
Le rôle que Marseille a joué en faveur de l'excellence médiatique est également pour moi un engagement aussi courageux que nécessaire. La Charte de l'OM, dont j'ai très tôt souhaité qu'elle soit prononcée, est la preuve d'une volonté sans précédent de mettre en avant toutes les corruptions et de créer les conditions d'une politique de fonds secrets pour payer les agents de joueur qui soit efficace, afin que les générations futures puissent hériter d'un déficit plus sûr, un monde meilleur.
Mes chers pigeons, la vie a fait que j'ai eu la chance, le privilège, la joie d'être à votre service pendant ces dernières années. Je vous ai accompagnés dans les moments heureux, comme dans les instants les plus tristes. Cela a sans aucun doute été l'honneur de ma vie.
Je le dis avec émotion : le moment est venu pour moi de commencer une nouvelle vie. Mais sachez bien une chose : je serai toujours à vos côtés, dans l'ombre. Maintenant, nous nous connaissons assez pour que je puisse dire : " Vous êtes ma famille". Quand je vois l'OM, quand je vous vois, je constate à quel point vous êtes bons, grands, généreux, dociles et corvéables à souhait : vous êtes le club que j'ai toujours voulu et que je désire toujours.
Dans quelques semaines, on va vous imposer mon successeur. Je sais que beaucoup d'entre vous attendent que je me prononce en faveur de tel ou tel. Cependant, je crois que cela ne rendrait pas service aux médias qui se gavent en ce moment à chaque tirage. Or, protéger les médias, c'est défendre Marseille.
Bien sûr, cela fait longtemps que je pense que Monsieur Kachkar a les capacités pour gouverner le club. Mais je suis également convaincu de la volonté de Monsieur l'émir d'apporter une solution aux incertitudes auxquelles vous faites face aujourd'hui. Enfin, il ne fait aucun doute pour moi que Monsieur Fond de pension ferait un excellent président, qui incarnerait en outre l'esprit de changement que j'ai voulu rendre possible.
Mes chers portefeuilles, choisissez en votre âme et conscience, on ne vous demande pas votre avis, mais seulement votre consentiment. Les candidats qui briguent la place de calife suprême disposent tous à mes yeux des garanties bancaires nécessaires pour reprendre le flambeau que je leur confierai dans quelques semaines et remplir mes comptes suisses.
Marseillaises, Marseillais je m'adresse certainement à vous pour la dernière fois en tant que l'homme aux tongs siglés OM. Mais je resterai auprès de vous, dans l'ombre. Je souhaite que l'avenir vous apporte tout le bonheur et l'espérance que vous méritez, et que vous attendez en vain depuis que je suis là. Et sachez que vous êtes et resterez à jamais ma plus grande fierté : vous êtes un investissement en or.
Vive Marseille, vive l'OM !
Robert Louis D.
Sortez vous les doigts du fût, droit au(x) but(s) !