10-02-2007, 18:59
A l’heure où le football se pratique dans les couloirs de la bourse et où Jean-Pierre Gaillard joue les ânes à listes sportives, il m'a semblé de bon ton de vous rappeler à quel point le ballon est avant tout une histoire de minots, de cours d'école et de samedi après-midi ensoleillés au bord des terrains en stabilisés.
Ainsi donc, ce samedi midi, ma soeur me propose d'accompagner son fils à une affiche au sommet du championnat des minots: SC Toulon-US Sanary. Inutile de vous préciser de quel côté le petit jouera: équipés de la tête aux chaussettes aux couleurs l'OM la semaine, Toulon n'a jamais été et ne sera jamais le «club de son coeur».
Rendez-vous est donné devant le stade Bon-rencontre où la confrontation aura lieu...enfin sur le terrain juste à côté, tout de même doté d'une splendide pelouse synthétique...On est pas encore à la bourse mais on fait ce qu'on peut, et on le fait bien.
Une bande de parents encore plus motivés que leurs gamins attendent derrière les grilles du stade et donnent leurs derniers conseils à leur progéniture. Une autre équipe de minot portant le maillot du sporting vient de se faire dézinguer par je ne sais quel petit patelin...C'est plutôt de bonne augure.
L'emblématique entraineur Sanaryen Karl a aujourd'hui decider de tenter un coup de poker: le génialissime Thibault (Ben quoi?! Il est génalissime, c'est mon neveu!!) ne gardera pas aujourd'hui dans les cages Sanaryennes, il jouera sur le flanc droit de la défense.
C'est son copain Gabriel qui prendra sa place et devra assurer comme une bête pour contrer la tonitruante attaque Toulonnaise.
Coup d'envoi, je suis dans la quatrième dimension. La fougue des adultes amassés derrière les grilles, hurlant à leur minot de se replacer, d'agir par petite passe, de faire monter plus haut «le bloc-équipe», de ne pas lâcher le marquage en zone me rend fou. Pauvres petits, 10 ans et déjà une pression digne des rencontres professionnelles.
Et pourtant...d'un point de vue tactique, c'est bien à juste titre que ces remarques sont proférées: les minots Toulonnais jouent haut, font circuler le ballon et envoie une longue balle en profondeur que Thibault n'arrive pas à rattraper...un petit Toulonnais, sosie de Rahan transforme le caviar du plat du pied.
Thibault est vexé, deux minutes plus tard, il assène au fils de âges farouche un tacle par derrière dans la surface, penalty...Transformé par le fils de Crao. Puis arrive le troisième but: le ballon tape la transversale, rebondi sur la ligne et est accordé, à tort, par l'arbitre.
Dans la défense Sanaryenne, c'est la consternation. Les minots cherchent plus à trouver un responsable de ce triste début de match qu'à défendre, va s'en suivre une 1ère mi-temps à vite oublier: 6-0 à la pause.
Karl réunit son équipe et décide de remplacer Gabriel par le petit Dylan dans les cages...Ce ne sera malheureusement pas la solution miracle: l'adorable Dylan fait une tête de moins que Gabriel et en laissera passer à peine un de moins que son copain durant cette seconde période.
Et puis...la libération. Le moment que tout le monde attendait. C'est Gabriel, le héros malheureux de la première période, replacé avant-centre, qui réalise une percée de haute voltige avant de frapper d'une bonne quinzaine de mètres et de clouer le gardien Toulonnais qui s'était totalement endormi sur sa ligne.
11-1, l'honneur est sauf.
Les parents surexcités redeviennent des papas et des mamans et consolent comme ils peuvent leurs minots. Pas de drame, pas de larme, pas de chute des cours de la bourse; c'était juste du football, rien d'autre, et c'est déjà bien assez.
Rahan, le fils de Crâo se défait du marquage des défenseurs Sanaryens.
Sur la gauche, Thibault est consterné.
Ainsi donc, ce samedi midi, ma soeur me propose d'accompagner son fils à une affiche au sommet du championnat des minots: SC Toulon-US Sanary. Inutile de vous préciser de quel côté le petit jouera: équipés de la tête aux chaussettes aux couleurs l'OM la semaine, Toulon n'a jamais été et ne sera jamais le «club de son coeur».
Rendez-vous est donné devant le stade Bon-rencontre où la confrontation aura lieu...enfin sur le terrain juste à côté, tout de même doté d'une splendide pelouse synthétique...On est pas encore à la bourse mais on fait ce qu'on peut, et on le fait bien.
Une bande de parents encore plus motivés que leurs gamins attendent derrière les grilles du stade et donnent leurs derniers conseils à leur progéniture. Une autre équipe de minot portant le maillot du sporting vient de se faire dézinguer par je ne sais quel petit patelin...C'est plutôt de bonne augure.
L'emblématique entraineur Sanaryen Karl a aujourd'hui decider de tenter un coup de poker: le génialissime Thibault (Ben quoi?! Il est génalissime, c'est mon neveu!!) ne gardera pas aujourd'hui dans les cages Sanaryennes, il jouera sur le flanc droit de la défense.
C'est son copain Gabriel qui prendra sa place et devra assurer comme une bête pour contrer la tonitruante attaque Toulonnaise.
Coup d'envoi, je suis dans la quatrième dimension. La fougue des adultes amassés derrière les grilles, hurlant à leur minot de se replacer, d'agir par petite passe, de faire monter plus haut «le bloc-équipe», de ne pas lâcher le marquage en zone me rend fou. Pauvres petits, 10 ans et déjà une pression digne des rencontres professionnelles.
Et pourtant...d'un point de vue tactique, c'est bien à juste titre que ces remarques sont proférées: les minots Toulonnais jouent haut, font circuler le ballon et envoie une longue balle en profondeur que Thibault n'arrive pas à rattraper...un petit Toulonnais, sosie de Rahan transforme le caviar du plat du pied.
Thibault est vexé, deux minutes plus tard, il assène au fils de âges farouche un tacle par derrière dans la surface, penalty...Transformé par le fils de Crao. Puis arrive le troisième but: le ballon tape la transversale, rebondi sur la ligne et est accordé, à tort, par l'arbitre.
Dans la défense Sanaryenne, c'est la consternation. Les minots cherchent plus à trouver un responsable de ce triste début de match qu'à défendre, va s'en suivre une 1ère mi-temps à vite oublier: 6-0 à la pause.
Karl réunit son équipe et décide de remplacer Gabriel par le petit Dylan dans les cages...Ce ne sera malheureusement pas la solution miracle: l'adorable Dylan fait une tête de moins que Gabriel et en laissera passer à peine un de moins que son copain durant cette seconde période.
Et puis...la libération. Le moment que tout le monde attendait. C'est Gabriel, le héros malheureux de la première période, replacé avant-centre, qui réalise une percée de haute voltige avant de frapper d'une bonne quinzaine de mètres et de clouer le gardien Toulonnais qui s'était totalement endormi sur sa ligne.
11-1, l'honneur est sauf.
Les parents surexcités redeviennent des papas et des mamans et consolent comme ils peuvent leurs minots. Pas de drame, pas de larme, pas de chute des cours de la bourse; c'était juste du football, rien d'autre, et c'est déjà bien assez.
Rahan, le fils de Crâo se défait du marquage des défenseurs Sanaryens.
Sur la gauche, Thibault est consterné.