30-11-2006, 01:14
Les hasards du calendrier sont parfois heureux. Deux déplacements d'affilée, à quelques kilomètres d'encâblure entre Troyes et Sochal, c'est une aubaine pour les fainéants de tout poil, un hommage à la nature. Je lâche ma chambre exigüe du Best Western Hotel de la Poste et ses couloirs Zé Troyes. Je claque la bise à Gina qui m'a accompagné pour cette ultime nuit d'ivresse. Je rends visite à mon poney, dans la Pool-Ecurie. Horse Tappert lèche sa motte de sel dans sa stelle trois étoiles. Avoine à volonté, mini-bar bourré de luzerne et toujours Sylvain Augier pour remplir son auge d'eau fraîche...
Vous vous demandez : pourquoi un poney ?
Pour commuter de bourgades en contrées afin de suivre les déplacements de l'OM. Et puis un poney, c'est avant tout des poils. Ça grandit. Ça n'est qu'amour. Ça coûte moins en avoine qu'une voiture en gazole ou qu'une femme en chocolat. Et ça en jette drôlement quand je laisse traîner mes éperons au sol alors quil galope. Vous devriez voir les étincelles. Ça éblouit les cagoles, qui me grattent du feu en me trouvant « trop méchant ». Et pis je n'avais rien pour mettre avec mes Sancho bordeaux.
Pour ce week-end, faut que je prépare le déplacement au Stade Bonnal, à Sochaux, ou à Montbéliard, je ne sais plus. Tout ce que je sais c'est que ce ne sera pas une partie de Plessis.
Le coach en costard Laurent Cerrer (pour 2 costumes achetés, la cravatte en cuir est offerte. Enfin... cest ce que dit la devanture du magasin à la Z.A.C de la Patte doie) nous attend de vier ferme.
Le trajet na pas lair insurmontable, même pour ma vieille carne de Horse Tapper. La selle ne sera pas trop lourde et ma poêle à frire, qui dhabitude lui fouette le flanc, ne le fera pas trop souffrir. Surtout que maintenant, avec mon cholestérol, je cuisine au Planta Fin.
Moyennant un trot-en-lever sur 272 kilomètres, entre Troyes et Sochaux, je devrais pouvoir braver les feux de lautoroute sans problème. Il suffit de respecter les limites de vitesse. 110 pour les poneys. Le « A » collé sur la croupe m'en retire 10, mais même à 60 km/h, ça devrait le faire si je roule bien à droite. Un repos toutes les deux heures et un taux d'alcoolémie raisonnable devraient garantir un trajet pépère, sans forcer.
Après 5 km passés sur la Nationale 71, je prends lA5, direction Nancy ou Dijon.
Un kono est en rade sur les bandes d'arrêt d'urgence, qu'affectionne Carrasso. Je double quelques Tipo par la gauche. Horse botte une Zastava Yugo de broque qui tente de me doubler par la droite au moment où j'approche de Saint Thibault. Faut d'ailleurs que je pense à prendre le ticket au péage. Ça me fait aussi penser à écrire à Pape pour lui demander de me prendre le boîtier Liber-T.
Les piles de mon Blaupunkt hippique sont nazes, alors qu'on annonce à la radio la compo des équipes. Sur laire des Margoulins, nous faisons halte. Je me mets en quête de Bi-fi, saucisses dont la turgescence rappelle la verge du roquet de mamie. Un Bounty pour Horse Tappert, qui en raffole, même s'il crache ensuite des copeaux de noix de coco pendant des heures. Un pack de piles Wonder et c'est reparti. Va falloir cravacher, maintenant.
Langres, sortie 7 : le péage raque 7,3. Putaing, gàri, comme cest cher ! Je comprend mieux pourquoi le bus de lOM chevauche les départementales. Soucieux d'allier tradition et modernité, je crache l'eau de chique dans le panier pour la monnaie. Je lâche les écus à la dame aux gros ongles. Ce sera 2 mottes de sel pour Horse Tappert. Ah, les brigands des temps modernes ! Avant, ils avaient plus de classe. C'était un cowboy qui t'arrachait ton gilet en cuir Bill Tornade, ta gourde Tétra et ton cheval, t'abandonnant en slip, attaché autour du platane le plus proche avec un poster de Mickael Isabey.
Allez, encore 100 bornes de N19. Mèfi du radar au niveau de Botans. Limitation à 90 km/h. ça devrait passer avec ce bourrin-là. Il sappelle comme le héros de Derrick, cest dire sa fulgurance et la profondeur de ses poches, surtout lors du développer-coucher depuis un sofa marron.
Manque plus que de réserver une place demi-couple au camping des Grands Ansanges.
Deux déplacements à cheval, Sassusse, Sassusse. Heureusement, jai en ma possession une tente Décathlon qui se déplie en 4 secondes. Mais que si tu la lances. Sinon, si tu la poses, elle se déplie en 2 secondes. Un Damart pour deux, ça ira. Il nous restera assez de temps pour nous envoyer le dernier Bi-fi de l'amitié, une razade fatale de Suze avant de dormir. Le vrai plaisir, c'est ça. Le match de l'OM, c'est pour récompenser Horse Tappert, grand admirateur de Brahim Hemdani, dont il était tombé amoureux. L'OM en déplacement, même par l'autoroots, sabot le coup...
Vous vous demandez : pourquoi un poney ?
Pour commuter de bourgades en contrées afin de suivre les déplacements de l'OM. Et puis un poney, c'est avant tout des poils. Ça grandit. Ça n'est qu'amour. Ça coûte moins en avoine qu'une voiture en gazole ou qu'une femme en chocolat. Et ça en jette drôlement quand je laisse traîner mes éperons au sol alors quil galope. Vous devriez voir les étincelles. Ça éblouit les cagoles, qui me grattent du feu en me trouvant « trop méchant ». Et pis je n'avais rien pour mettre avec mes Sancho bordeaux.
Pour ce week-end, faut que je prépare le déplacement au Stade Bonnal, à Sochaux, ou à Montbéliard, je ne sais plus. Tout ce que je sais c'est que ce ne sera pas une partie de Plessis.
Le coach en costard Laurent Cerrer (pour 2 costumes achetés, la cravatte en cuir est offerte. Enfin... cest ce que dit la devanture du magasin à la Z.A.C de la Patte doie) nous attend de vier ferme.
Le trajet na pas lair insurmontable, même pour ma vieille carne de Horse Tapper. La selle ne sera pas trop lourde et ma poêle à frire, qui dhabitude lui fouette le flanc, ne le fera pas trop souffrir. Surtout que maintenant, avec mon cholestérol, je cuisine au Planta Fin.
Moyennant un trot-en-lever sur 272 kilomètres, entre Troyes et Sochaux, je devrais pouvoir braver les feux de lautoroute sans problème. Il suffit de respecter les limites de vitesse. 110 pour les poneys. Le « A » collé sur la croupe m'en retire 10, mais même à 60 km/h, ça devrait le faire si je roule bien à droite. Un repos toutes les deux heures et un taux d'alcoolémie raisonnable devraient garantir un trajet pépère, sans forcer.
Après 5 km passés sur la Nationale 71, je prends lA5, direction Nancy ou Dijon.
Un kono est en rade sur les bandes d'arrêt d'urgence, qu'affectionne Carrasso. Je double quelques Tipo par la gauche. Horse botte une Zastava Yugo de broque qui tente de me doubler par la droite au moment où j'approche de Saint Thibault. Faut d'ailleurs que je pense à prendre le ticket au péage. Ça me fait aussi penser à écrire à Pape pour lui demander de me prendre le boîtier Liber-T.
Les piles de mon Blaupunkt hippique sont nazes, alors qu'on annonce à la radio la compo des équipes. Sur laire des Margoulins, nous faisons halte. Je me mets en quête de Bi-fi, saucisses dont la turgescence rappelle la verge du roquet de mamie. Un Bounty pour Horse Tappert, qui en raffole, même s'il crache ensuite des copeaux de noix de coco pendant des heures. Un pack de piles Wonder et c'est reparti. Va falloir cravacher, maintenant.
Langres, sortie 7 : le péage raque 7,3. Putaing, gàri, comme cest cher ! Je comprend mieux pourquoi le bus de lOM chevauche les départementales. Soucieux d'allier tradition et modernité, je crache l'eau de chique dans le panier pour la monnaie. Je lâche les écus à la dame aux gros ongles. Ce sera 2 mottes de sel pour Horse Tappert. Ah, les brigands des temps modernes ! Avant, ils avaient plus de classe. C'était un cowboy qui t'arrachait ton gilet en cuir Bill Tornade, ta gourde Tétra et ton cheval, t'abandonnant en slip, attaché autour du platane le plus proche avec un poster de Mickael Isabey.
Allez, encore 100 bornes de N19. Mèfi du radar au niveau de Botans. Limitation à 90 km/h. ça devrait passer avec ce bourrin-là. Il sappelle comme le héros de Derrick, cest dire sa fulgurance et la profondeur de ses poches, surtout lors du développer-coucher depuis un sofa marron.
Manque plus que de réserver une place demi-couple au camping des Grands Ansanges.
Deux déplacements à cheval, Sassusse, Sassusse. Heureusement, jai en ma possession une tente Décathlon qui se déplie en 4 secondes. Mais que si tu la lances. Sinon, si tu la poses, elle se déplie en 2 secondes. Un Damart pour deux, ça ira. Il nous restera assez de temps pour nous envoyer le dernier Bi-fi de l'amitié, une razade fatale de Suze avant de dormir. Le vrai plaisir, c'est ça. Le match de l'OM, c'est pour récompenser Horse Tappert, grand admirateur de Brahim Hemdani, dont il était tombé amoureux. L'OM en déplacement, même par l'autoroots, sabot le coup...
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