Quelle est ton analyse à froid de ce match ?
Je pense que l’analyse, Monsieur Carrasso peut la faire puisqu’il était sur le terrain.
Carrasso est assis au premier rang en salle de presse, se lève et s’en va…
Non c’est vrai que j’ai eu la possibilité de revoir le match. Hier soir en rentrant chez moi, je suis tombé sur une chaîne où le match était rediffusé, je pense que c’est un match solide par rapport à l’adversaire qui était en face de nous, il était sans complexe, avec une bonne logique de jeu et un super attaquant. Je pense aussi qu’on avait mis aussi une particularité, c’est d’avoir un bloc d’équipe assez fort, costaud pour essayer de les user un peu physiquement et d’avoir l’opportunité, je dis bien l’opportunité, sur une ou deux actions, sur les coups de pieds arrêtés... Bon ça na pas été tellement efficace, de mettre un but et d’essayer de résister, parce que je savais très bien que cette équipe allait avoir des occasions mais tout compte fait, la chance a un peu tourné hier soir. Depuis un certain temps quand je vois les matchs de Lille, de Lens, ou de Nice, je pense qu’on aurait pu ramener des points mais hier soir, on a pris les trois points qui fallait, les points perdus dans ces matchs-là.
Tu ne regrettes pas ton choix des trois récupérateurs ?
Non parce que je voulais mettre Samir dans les meilleures conditions possibles dans le jeu, un peu plus haut, je voulais mettre aussi les attaquants dans des conditions de replacement un peu plus facile, pour qu’ils travaillent moins, pour que ces trois joueurs puissent participer. Je ne regrette pas aussi parce que je voulais que les latéraux participent beaucoup plus au jeu, Habib l’a un peu moins fait, Taiwo l’a plus fait, mais je n’ai aucun regret là-dessus.
Que voudrais-tu peaufiner depuis 15 jours ?
Ce n’est pas depuis 15 jours. C’est depuis un certain temps ; je vous en avais parlé après la période faste qu’on avait eue. C’est cette maîtrise... à un moment donné, quand on a la chance de mener au score ou quand on a la chance d’être à égalité à l’extérieur, il faut avoir une maîtrise plus importante dans les dix, douze ou quinze minutes suivant un but, on est toujours en train de souffrir parce qu’on n’arrive pas à avoir cette sérénité où on peut calmer le jeu, avoir plus de redoublements de passes, avoir un peu plus de calme et de lucidité. Peut-être que nos joueurs, les joueurs de l’OM sont impétueux et à chaque moment, quand ils pensent mener un à zéro, ils peuvent mener deux à zéro, trois à zéro, mais, en football, il faut parfois savoir gagner un à zéro. Ce n’est pas petit de gagner un à zéro parce que ça vaut trois points.
Mais quand ils sont zéro à zéro, ils ont peur de perdre un à zéro et quand ils mènent un à zéro, ils ont peur de l’égalisation. On les voit souvent trembler.
Il y a une certaine fébrilité. Que ce soit en fin de match, même dans les débuts de match, on a de bonnes périodes, mais on a des périodes où notre pression est très importante. Je pense qu’il va falloir trouver le meilleur équilibre pour avoir justement cette possibilité d’être très performant surtout à domicile et de maintenir cette pression sans avoir le souci de se dire que l’équipe adverse peut marquer. Non, on peut être plus solide, plus agressif dans la volonté de mettre un but plus rapidement.
Onze occasions de but pour Valenciennes ?
Ça, c’est le constat. Moi hier soir on a gagné, j’étais heureux pour les joueurs parce que ça leur fait énormément de bien, mais aussi pour moi, je n’étais pas d’une sérénité extraordinaire. On voit en face une équipe qui arrive tranquille dans sa tête, elle part, elle est contente parce qu’elle a fait un bon match et tout. À l’OM il y a une marche qui est beaucoup plus importante au niveau de la pression, des résultats et les joueurs en sont conscients. Nos joueurs sont bons, sont même très bons de temps en temps, de temps en temps ils sont fébriles comme ils le sont plus ou moins actuellement, mais c’est certainement plus facile pour Valenciennes. J’ai vu leur match à Lyon, complet, contre Lille, chez eux. Si Kombouaré a noté onze occasions pour Valenciennes hier soir, ils en ont eu encore plus contre Lille et ils ont perdu 3 à 0. Ils ont eu beaucoup d’occasions à Lyon où ils ont perdu 2 à 1 sur deux buts invraisemblables, c’est une équipe qui est vraiment difficile à jouer. Je pense qu’elle est au moins aussi bonne que celle de Lorient qui nous a battu un à zéro.
Le meilleur moyen de bonifier ces trois points c’est de gagner à Troyes ?
Exactement. Je pense qu’on a deux matchs à l’extérieur. Il va falloir prendre pas mal de points pour pouvoir rester dans une position assez confortable en haut du tableau. Ça passe certainement par une victoire et quelque chose de plus aussi. Nous on est toujours dans notre même ligne de conduite. Il faut gagner tous nos matchs. Les équipes adverses comme Lille, Lens, ont pris un rythme très élevé et nous il faut qu’on s’attache à être très performant que ce soit au Vélodrome ou à l’extérieur.
Cette victoire fait du bien, ou le mécontentement du public fait qu’il faut oublier cette victoire ?
Les sifflets… On sait que l’exigence est normale à l’OM. Je pense que les supporters ont aussi besoin d’exprimer leur mécontentement. Moi, je ne le regrette pas. Il ne faut pas que ça touche les joueurs. Mais il faut que ça mette aussi les joueurs devant un constat. Ils jouent à l’OM et il faut être très exigeant dans le jeu, avec soi même et dans leurs performances individuelles parce que le club est exigeant.
L’accueil à Déruda ?
C’est difficile. C’est un jeune joueur qui a fait ce qu’il fallait faire sur le terrain donc à partir de là, c’est toujours difficile.
Valbuéna n’a pas beaucoup joué ?
Quand on part à onze sur un match il se peut que personne ne rentre ou que trois joueurs rentrent. Valbuéna on ne peut pas dire, je vais le faire jouer 22 minutes et trente secondes. Il est rentré parce qu’il fallait qu’il garde le ballon et l’amener le plus loin possible sur la zone dangereuse.
Ton système tu vas l’adapter avec M' Bami et Cana ?
C’est possible. Je pense qu’il y a une complémentarité. Ces deux joueurs peuvent jouer dans la même organisation. On en discutera, on verra. Lorick a des possibilités de combattant et aussi de perforer assez vite une défense, il a une grosse frappe de balle, il peut jouer plus haut…
Les blessés ?
Il susurre… Je ne sais pas… Je ne suis pas passé à l’infirmerie.
Ce match t’a rassuré ?
On a pris trois points qui étaient vraiment indispensables.
Il y a eu moins de jeu sur les côtés ?
Oui. Il y a moins de jeu sur les côtés. C’est certain, mais je pense aussi qu’à un moment donné la possibilité des joueurs c’est qu’un joueur de côté aime aller sur le côté, nous on a beaucoup de joueurs qui aiment aller dans l’axe de jeu. C’est à eux de prendre cette volonté-là. Il faut avoir qu’une défense dans l’axe, c’est très difficile à passer et que Mama le comprend très bien de temps en temps, il se faufile sur le côté. Bam peut le faire, Toifilou peut le faire, mais ce sont quand même des joueurs qui aiment se trouvent c’est leur style de jeu. Ce n’est pas vraiment des joueurs de côté. Hier la stratégie c’était que nos latéraux participent un peu plus au jeu pour aller un peu plus haut. Peut-être qu’Habib ne l’a pas assez fait par souci tactique, Taiwo l’a fait, on peut être plus performants.
Les coups de pieds arrêtés ?
On va acheter Juninho mais c’est un souci, il faut être plus performants là-dessus. On a des joueurs assez grands qui ne peuvent pas aller aux duels aériens parce que le ballon ne franchit pas la première ligne. Ça va venir avec le temps.
C’est une volonté de mettre le ballon toujours au premier poteau ou c’est parce qu’ils ne peuvent pas faire mieux ?
Joker. Il éclate de rire. J’ai le droit. Je prends un joker.
Je pense que l’analyse, Monsieur Carrasso peut la faire puisqu’il était sur le terrain.
Carrasso est assis au premier rang en salle de presse, se lève et s’en va…
Non c’est vrai que j’ai eu la possibilité de revoir le match. Hier soir en rentrant chez moi, je suis tombé sur une chaîne où le match était rediffusé, je pense que c’est un match solide par rapport à l’adversaire qui était en face de nous, il était sans complexe, avec une bonne logique de jeu et un super attaquant. Je pense aussi qu’on avait mis aussi une particularité, c’est d’avoir un bloc d’équipe assez fort, costaud pour essayer de les user un peu physiquement et d’avoir l’opportunité, je dis bien l’opportunité, sur une ou deux actions, sur les coups de pieds arrêtés... Bon ça na pas été tellement efficace, de mettre un but et d’essayer de résister, parce que je savais très bien que cette équipe allait avoir des occasions mais tout compte fait, la chance a un peu tourné hier soir. Depuis un certain temps quand je vois les matchs de Lille, de Lens, ou de Nice, je pense qu’on aurait pu ramener des points mais hier soir, on a pris les trois points qui fallait, les points perdus dans ces matchs-là.
Tu ne regrettes pas ton choix des trois récupérateurs ?
Non parce que je voulais mettre Samir dans les meilleures conditions possibles dans le jeu, un peu plus haut, je voulais mettre aussi les attaquants dans des conditions de replacement un peu plus facile, pour qu’ils travaillent moins, pour que ces trois joueurs puissent participer. Je ne regrette pas aussi parce que je voulais que les latéraux participent beaucoup plus au jeu, Habib l’a un peu moins fait, Taiwo l’a plus fait, mais je n’ai aucun regret là-dessus.
Que voudrais-tu peaufiner depuis 15 jours ?
Ce n’est pas depuis 15 jours. C’est depuis un certain temps ; je vous en avais parlé après la période faste qu’on avait eue. C’est cette maîtrise... à un moment donné, quand on a la chance de mener au score ou quand on a la chance d’être à égalité à l’extérieur, il faut avoir une maîtrise plus importante dans les dix, douze ou quinze minutes suivant un but, on est toujours en train de souffrir parce qu’on n’arrive pas à avoir cette sérénité où on peut calmer le jeu, avoir plus de redoublements de passes, avoir un peu plus de calme et de lucidité. Peut-être que nos joueurs, les joueurs de l’OM sont impétueux et à chaque moment, quand ils pensent mener un à zéro, ils peuvent mener deux à zéro, trois à zéro, mais, en football, il faut parfois savoir gagner un à zéro. Ce n’est pas petit de gagner un à zéro parce que ça vaut trois points.
Mais quand ils sont zéro à zéro, ils ont peur de perdre un à zéro et quand ils mènent un à zéro, ils ont peur de l’égalisation. On les voit souvent trembler.
Il y a une certaine fébrilité. Que ce soit en fin de match, même dans les débuts de match, on a de bonnes périodes, mais on a des périodes où notre pression est très importante. Je pense qu’il va falloir trouver le meilleur équilibre pour avoir justement cette possibilité d’être très performant surtout à domicile et de maintenir cette pression sans avoir le souci de se dire que l’équipe adverse peut marquer. Non, on peut être plus solide, plus agressif dans la volonté de mettre un but plus rapidement.
Onze occasions de but pour Valenciennes ?
Ça, c’est le constat. Moi hier soir on a gagné, j’étais heureux pour les joueurs parce que ça leur fait énormément de bien, mais aussi pour moi, je n’étais pas d’une sérénité extraordinaire. On voit en face une équipe qui arrive tranquille dans sa tête, elle part, elle est contente parce qu’elle a fait un bon match et tout. À l’OM il y a une marche qui est beaucoup plus importante au niveau de la pression, des résultats et les joueurs en sont conscients. Nos joueurs sont bons, sont même très bons de temps en temps, de temps en temps ils sont fébriles comme ils le sont plus ou moins actuellement, mais c’est certainement plus facile pour Valenciennes. J’ai vu leur match à Lyon, complet, contre Lille, chez eux. Si Kombouaré a noté onze occasions pour Valenciennes hier soir, ils en ont eu encore plus contre Lille et ils ont perdu 3 à 0. Ils ont eu beaucoup d’occasions à Lyon où ils ont perdu 2 à 1 sur deux buts invraisemblables, c’est une équipe qui est vraiment difficile à jouer. Je pense qu’elle est au moins aussi bonne que celle de Lorient qui nous a battu un à zéro.
Le meilleur moyen de bonifier ces trois points c’est de gagner à Troyes ?
Exactement. Je pense qu’on a deux matchs à l’extérieur. Il va falloir prendre pas mal de points pour pouvoir rester dans une position assez confortable en haut du tableau. Ça passe certainement par une victoire et quelque chose de plus aussi. Nous on est toujours dans notre même ligne de conduite. Il faut gagner tous nos matchs. Les équipes adverses comme Lille, Lens, ont pris un rythme très élevé et nous il faut qu’on s’attache à être très performant que ce soit au Vélodrome ou à l’extérieur.
Cette victoire fait du bien, ou le mécontentement du public fait qu’il faut oublier cette victoire ?
Les sifflets… On sait que l’exigence est normale à l’OM. Je pense que les supporters ont aussi besoin d’exprimer leur mécontentement. Moi, je ne le regrette pas. Il ne faut pas que ça touche les joueurs. Mais il faut que ça mette aussi les joueurs devant un constat. Ils jouent à l’OM et il faut être très exigeant dans le jeu, avec soi même et dans leurs performances individuelles parce que le club est exigeant.
L’accueil à Déruda ?
C’est difficile. C’est un jeune joueur qui a fait ce qu’il fallait faire sur le terrain donc à partir de là, c’est toujours difficile.
Valbuéna n’a pas beaucoup joué ?
Quand on part à onze sur un match il se peut que personne ne rentre ou que trois joueurs rentrent. Valbuéna on ne peut pas dire, je vais le faire jouer 22 minutes et trente secondes. Il est rentré parce qu’il fallait qu’il garde le ballon et l’amener le plus loin possible sur la zone dangereuse.
Ton système tu vas l’adapter avec M' Bami et Cana ?
C’est possible. Je pense qu’il y a une complémentarité. Ces deux joueurs peuvent jouer dans la même organisation. On en discutera, on verra. Lorick a des possibilités de combattant et aussi de perforer assez vite une défense, il a une grosse frappe de balle, il peut jouer plus haut…
Les blessés ?
Il susurre… Je ne sais pas… Je ne suis pas passé à l’infirmerie.
Ce match t’a rassuré ?
On a pris trois points qui étaient vraiment indispensables.
Il y a eu moins de jeu sur les côtés ?
Oui. Il y a moins de jeu sur les côtés. C’est certain, mais je pense aussi qu’à un moment donné la possibilité des joueurs c’est qu’un joueur de côté aime aller sur le côté, nous on a beaucoup de joueurs qui aiment aller dans l’axe de jeu. C’est à eux de prendre cette volonté-là. Il faut avoir qu’une défense dans l’axe, c’est très difficile à passer et que Mama le comprend très bien de temps en temps, il se faufile sur le côté. Bam peut le faire, Toifilou peut le faire, mais ce sont quand même des joueurs qui aiment se trouvent c’est leur style de jeu. Ce n’est pas vraiment des joueurs de côté. Hier la stratégie c’était que nos latéraux participent un peu plus au jeu pour aller un peu plus haut. Peut-être qu’Habib ne l’a pas assez fait par souci tactique, Taiwo l’a fait, on peut être plus performants.
Les coups de pieds arrêtés ?
On va acheter Juninho mais c’est un souci, il faut être plus performants là-dessus. On a des joueurs assez grands qui ne peuvent pas aller aux duels aériens parce que le ballon ne franchit pas la première ligne. Ça va venir avec le temps.
C’est une volonté de mettre le ballon toujours au premier poteau ou c’est parce qu’ils ne peuvent pas faire mieux ?
Joker. Il éclate de rire. J’ai le droit. Je prends un joker.
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