31-10-2006, 20:37
« Un jour le Fils de l’Homme reviendra environné de la gloire de son Père, escorté de ses anges » Mat. 16:27 ; Marc 13:26 ;Luc 21:27 ;Jean 14:3
Comme les rois mages, en Galilée, suivaient des yeux l’étoile du berger. Mais se doutaient-ils, des années plus tard, qu'ils auraient à faire halte à Pithiviers ?
Ainsi en a voulu le destin avec Gaspar, Melchior et Balthazar. Ainsi en a voulue l’Etoile qu’ils ont suivie.
Fatigués de leur voyage, ils voulurent s’arrêter au Stade Auguste Delaune. Et c’est en se rendant sur leur lieu de repos bien mérité, qu’à l’angle de la rue du 8 Mai 1945 et de l’avenue de la Division Leclerc, ils aperçurent, juste après le Stop, un garage allumé. La porte était ouverte. De la paille était posée au sol. Et entre le basset hound, le bœuf et l’âne gris, leur apparut un bébé, lové dans une couverture, dormant contre le sein de sa mère.
Ils ne doutèrent pas un instant. Le messie était de retour. Il était devant eux. Ainsi le voulait l’Etoile qui les guidait. Manque de bol, l’or, l’encens et la myrrhe avait déjà été déposé dans une étable, très loin de là.
Alors, ils donnèrent à l’enfant, le peu qu’ils avaient sur eux.
Gaspard lui posa la main sur le pied droit et lui dit : « tout ce que tu toucheras de ce pied sera transformé en or ».
Melchior, à son tour, apposa sa main sur son pied droit et lui dit : « grâce à cela, tu seras encensé par la foule ».
Enfin Balthazar s’approcha du petit et lui glissa à l’oreille : « tu seras le foot, tu seras le jeu, tu seras le collectif. Tu seras Steve Marlet ».
« Buvez, c’est mon sang. Mangez, ceci est mon corps. Marquez, ceci est mon but ». Steve 12:56
Sa voie toute tracée, il fallait que le messie, diamant de bonté à l’état brut, soit couvé, poli. Il fit donc sa formation dans la rigueur de la campagne bourguignonne. Et déjà on vit les premiers signes annonciateurs d’un destin extraordinaire.
La foule en fut persuadée : une tête lobée des 40 mètres, il peut le faire.
Ce n’est qu’une fois arrivé sur les bords du Lacydon que le monde a pu se rendre à l’évidence. La vérité a enfin pu éclater aux yeux de tous.
Certains voulaient prendre les messies pour des gens ternes. Mais avec Steve, il n’en fut rien. Car Steve est la joie, Steve est humour. Steve arrive à se blesser l’œil avec une carte d’accréditation pour donner le sourire à des gens qui n’ont pas d’autres richesses que celle du coeur.
Tout au long de son séjour, Steve pu à loisir guider ses équipiers vers l’Excellence. Il leur fit don de quelques buts, il illumina les stades de passes millimétrées. Il rendit la vue aux aveugles du foot car Steve est Lumière, Steve est foot et le foot est Steve.
Bienheureux seront ceux qui croient en Steve car ils trouveront le bonheur dans les merguez et les frites. Tant de miracles et de bonté méritait une reconnaissance éternelle. Alors, le marlétisme fut fondé.
« Allons à Messine pêcher la sardine. Allons à Lorient, pêcher du hareng » Oc! 36 :15.
Mais notre Divin poursuivit sa mission. Qu’importe le club, qu’importe le lieu, il lui fallait propager sa Bonne Parole et son beau jeu pour amener le bonheur et le bien-être aux gens.
Certain distribuait les pains à table, Steve a choisi les coups de pieds occultes sur la pelouse.
« Va où le vent te mènes » chantait Angelo Branduardi. Dorénavant, Steve prêche quelques croyants qui ont eu la merlue en le voyant arriver. Sortez vos Moustoir, les miracles du Divin sont à votre porte. Sur un simple appel au 3217, un miracle est assuré par Steve. Faut vivre avec son temps, maintenant il prêche à la ligne.
Et ce ne sont pas les usurpateurs d’identité qui pourront rabaisser la flamme qu’a fait naître le Divin en chacun de nous, comme en témoignent les déclarations de son co-équipier Gignac.
Comme JC en son temps du faire avec Brian. Steve doit faire avec Lionel, le Messi de Barcelone.
Ainsi va la vie de messie.