30-10-2006, 00:16
Mes enfants, je n'ai pas ce soir le coeur à distribuer les bons ou les mauvais points. Mais sachez que je suis colère. Ma liturgie m'oblige à avoir la décense de parler du match abominable de ce soir.
L'an dernier, les supporteurs niçois avaient pêché.
Cette année, les pêcheurs viennent de Marseille...
Avouez que ça la fout mal, niveau image.
Ce soir, un pompier s'est fait arracher deux doigts.
Le match a été interrompu cinq minutes, mais pas arrêté pour autant.
N'est pas Nelly Viennot qui veut.
Pardonnez-moi mes enfants, je dé-Ray aussi car cette terne histoire me fait comme un fussoir...
Difficile d'expliquer la présence et la manipulation d'une bombe agricole dans un stade de football par la passion.
Difficile aussi, de se rendre compte que ces objets sont confiés à quelques écervellés, qui trouvent là le vecteur idéal pour l'expression de leur connerie.
Il s'agit là d'une arme. Comment a-t-on pu laisser pénétrer une bombe, aussi agricole soit-elle, dans un stade de foot ?
Vous comprendrez aussi que je me garderai d'évoquer le sujet proscrit qu'est la pénétration, de surcroît si cet événement majeur devait être mis à l'index dans les anales.
Seigneur pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.
Mes enfants, j'en profite pour rappeler qu'en toute miséricorde, les fumigènes sont aussi interdits et coûtent bonbon au club,
même si dans ce cas, la bonne intention qui anime son utilisateur suscite moins de doute. Mais contrairement au chapelet, on ne peut laisser cela entre toutes les mains.
Le nul aurait davantage qualifié l'événement de ce soir.
Le premier que j'entends dire qu'on était à deux doigts de la victoire recevra 30 coups de badine.
L'an dernier, les supporteurs niçois avaient pêché.
Cette année, les pêcheurs viennent de Marseille...
Avouez que ça la fout mal, niveau image.
Ce soir, un pompier s'est fait arracher deux doigts.
Le match a été interrompu cinq minutes, mais pas arrêté pour autant.
N'est pas Nelly Viennot qui veut.
Pardonnez-moi mes enfants, je dé-Ray aussi car cette terne histoire me fait comme un fussoir...
Difficile d'expliquer la présence et la manipulation d'une bombe agricole dans un stade de football par la passion.
Difficile aussi, de se rendre compte que ces objets sont confiés à quelques écervellés, qui trouvent là le vecteur idéal pour l'expression de leur connerie.
Il s'agit là d'une arme. Comment a-t-on pu laisser pénétrer une bombe, aussi agricole soit-elle, dans un stade de foot ?
Vous comprendrez aussi que je me garderai d'évoquer le sujet proscrit qu'est la pénétration, de surcroît si cet événement majeur devait être mis à l'index dans les anales.
Seigneur pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.
Mes enfants, j'en profite pour rappeler qu'en toute miséricorde, les fumigènes sont aussi interdits et coûtent bonbon au club,
même si dans ce cas, la bonne intention qui anime son utilisateur suscite moins de doute. Mais contrairement au chapelet, on ne peut laisser cela entre toutes les mains.
Le nul aurait davantage qualifié l'événement de ce soir.
Le premier que j'entends dire qu'on était à deux doigts de la victoire recevra 30 coups de badine.