25-02-2007, 18:22
Gamede n'est plus un souci, c'est Humba qui peut causer des soucis, je crois. Courage Maud.
25-02-2007, 18:22
Gamede n'est plus un souci, c'est Humba qui peut causer des soucis, je crois. Courage Maud.
25-02-2007, 18:34
http://www.meteofrance.com/FR/voyage/ani...ID=AFRIQUE
l'animation satellite... http://www.meteofrance.com/FR/voyage/pre...MONDE61980 la météo pour St Denis de La Réunion... ...courage Sabrakan margoz la finn'fini !!!
28-02-2007, 15:05
youps, merci Coco ! Pour MAud, c'est plutôt Humba, le 8e système baptisé de la saison, qui la menace et elle fait tout pour éviter de le croiser. Avec son tiers de mât de fortune, sous une chaleur accablante à cause de la dépression proche, elle rame, c'est le cas de le dire. 4 nœud en vitesse de pointe, je suis pas spécialement marin mais je crois que c'est pas terrible. Peuchère elle flippe bien des conditions météo mais quel courage ! respect
01-03-2007, 01:38
elle arrive au niveau de la longitude .... de l'inde!!
http://www.maudfontenoy.com/ son journal de bord est édifiant, mais elle semble voir le bout du tunnel.. quel courage vraiment
Rhoooo, ce qu'il vient de réaliser...il y a du Waddle dans ce garçon. @cétacé
02-03-2007, 08:29
138 jours de mer pour Maud qui en a plein le cul ! Humba évité, elle est désormais plus proche de la Réunion que de l'Australie. Ce cyclone lui aura au moins permis de faire le plein d'eau de pluie. Enfin bon, elle espère arriver fin mars, et au pire être rentrée a Paris pour le premier tour de l'élection !
ah, oui, et pis ya une tortue qu'est monté sur son bateau même que c'était achement sympa.
02-03-2007, 13:19
tiens donc et elle est montée comment la tortue
" Train a facking idiot, you'll get a trained facking idiot" (Alastair Robertson)
02-03-2007, 13:23
Cobl a écrit :tiens donc et elle est montée comment la tortue Tiens, c'est pas faux... Une tortue ninja peut-être?
02-03-2007, 14:37
Cobl a écrit :tiens donc et elle est montée comment la tortueTu crois que Maud est zoophile ?
06-03-2007, 08:36
elle dit que la tortue s'est accrochée à la jupe arrière de son l'oréal…
en tous cas après le reptile, elle s'est tapée les 600 marins de la Jeanne d'Arc en vadrouille dans le coin, qui lui ont rendu hier une visite "surprise". Mais attention, le capitaine de vaisseau commandant la Jeanne, Gilles Tillette de Mautort, tue.
06-03-2007, 09:27
Sabrakan a écrit :elle s'est tapée les 600 marins de la Jeanne d'Arc en vadrouille dans le coin Eh bé, elle en prend du bon temps.:meuh
08-03-2007, 08:26
Maud prévoit d'arriver à la Réunion lundi ou mardi prochain. Elle se trouvait hier à 850 milles nautiques (1600 km)de l'arrivée, en ayant retrouvé une bonne allure. La mer est forte, le vent monte parfois à 30 nœud , il faut donc faire gaffe à son gréement de fortune. Cela fera peu ou prou 150 jours de mer depuis son départ.
13-03-2007, 10:06
Sabrakan, ne vois-tu rien venir ?
" Train a facking idiot, you'll get a trained facking idiot" (Alastair Robertson)
13-03-2007, 10:41
Comme fait exprès, la navigatrice se retrouve une fois de plus dans des conditions météo difficiles, au sud de l’île Maurice, à quelque 400 kilomètres de La Réunion. Fatiguée et impatiente, elle pense avec soulagement à son arrivée, prévue jeudi matin à la Pointe des Galets, même si elle appréhende ce retour sur terre dans l’agitation humaine. Jointe au téléphone hier en fin de matinée, au 148e jour de son tour du monde à contre-courant, Maud confie ses impressions, ses angoisses, ses projets, son amour de la mer et de La Réunion.
Décidément, tu fais durer le suspense... Où en es-tu ? J’avance à 5-6 noeuds (10 km/h, ndlr). Les conditions météo se sont fortement détériorées. Une dépression est en train de se former au nord (lire page 14) et devrait passer entre La Réunion et Madagascar. Le bateau est très secoué en ce moment avec une mer extrêmement forte et des vents de 30 noeuds (55 km/h). Une grosse vague vient de submerger le cockpit. Il faut bien se tenir sur le pont, c’est musclé. Les derniers milles sont vraiment difficiles, c’est fou. Il faut que je me bouge les fesses pour arriver jeudi dernier carat. Je croise les doigts. En plus, je suis à bout physiquement, après ces cinq mois de tension permanente. Ce n’est pas gagné donc ? Non, je dois rester très concentrée. Mon mât de fortune est très fragile. Et puis j’ai un bateau fantôme sans aucune lumière de nuit, ce qui va devenir dangereux au fur et à mesure que je vais m’approcher des côtes et que je vais rencontrer des bateaux de pêche et de commerce. Je serai sauvée quand la Boudeuse viendra à ma rencontre et que j’aurai un bateau autour de moi. Tu vas boucler ton tour du monde après 150 jours en mer. Que ressens-tu en ce moment ? Les sentiments sont un peu mélangés dans ma tête. Evidemment je suis super impatiente de retrouver ma famille et de les embrasser, et de redécouvrir le contact humain. Mais je suis aussi angoissée par rapport à la météo. Et puis j’ai peur du retour sur terre après ces cinq mois. J’appréhende un peu la foule, le monde. Je vais recevoir tout d’un seul coup, sans aucun sas de décompression. Les bruits, les voix, les questions... tout ça me fait un peu peur. Cette arrivée représente aussi la fin de mon projet, je vais devoir quitter mon bateau... C’est la première fois que je ressens tout ça, car ce défi était plus long, plus fort, plus dur que les autres. Quels ont été les moments les plus difficiles dans cette aventure ? Tous. Ces cinq mois en mer ont été très durs, avec toujours un nœud dans le ventre. J’ai eu tout le temps une météo pourrie, des vents très forts et des grosses vagues... Je n’ai vraiment pas eu de chance, mon aventure a cumulé les scénarios catastrophes, avec notamment ce démâtage. J’ai été sous tension permanente pendant cinq mois. Tu as été surprise par de telles difficultés ? J’étais bien préparée, je savais que j’allais rencontrer de grosses dépressions, les 40e Rugissants, les 50e Hurlants... Mais avec le dérèglement climatique, j’ai vraiment eu des conditions extrêmes. Des tempêtes aussi grosses, c’était du jamais vu. Du coup, je n’ai vraiment pas eu beaucoup de moments pour souffler. Même en ce moment. Un tel défi se gagne-t-il d’abord mentalement ou physiquement ? Pour moi, c’est la volonté qui fait tout. Si j’ai mal physiquement, je me soigne par la tête. J’ai cassé mes doigts, la tête a eu du mal à gérer, mais il faut reprendre son calme et trouver une solution. Tu n’as pas le choix. La souffrance, l’angoisse, la solitude, la fatigue... Tu n’as jamais craqué ? Mille fois j’ai craqué ! J’étais désespérée, j’avais tellement peur ! Il faut voir les rafales de vent, la mer qui claque... C’est un truc à faire dresser les cheveux sur la tête ! Quand tu as mal, qu’il faut sortir en pleine tempête et en pleine nuit pour régler quelque chose sur le bateau, tu en pleures de douleur. Je me disais que je n’y arriverais jamais, que c’était impossible. Au plus fort des tempêtes, au beau milieu de l’océan, as-tu eu peur qu’un drame survienne ? Si j’ai eu peur de mourir ? Oui, j’y ai pensé. À la base, je suis quelqu’un qui a très très peur de la mort, il y a tellement de choses que j’ai envie de vivre. Et pourtant je me lance dans des projets comme celui-là. Je me suis fait très peur, avec des vagues de 12 mètres de creux, des rafales à 60 noeuds (110 km/h)... Je me disais “mon dieu, mon dieu !”, je faisais des cauchemars atroces. Je savais que je pouvais tomber à tout moment et le temps qu’on vienne me chercher, j’aurais déjà été noyée. Mais j’ai cherché à limiter ces risques au maximum par le travail et la prudence. Je suis quelqu’un de très discipliné et besogneux. Ta motivation première, tu le répètes, c’est le dépassement de soi. Tu dis aussi que tu n’es pas partie uniquement pour souffrir, mais pour “régler des comptes” avec toi même. Tu peux nous en dire un peu plus ? Mon défi était de montrer à tous les enfants que la vie est une question de volonté. C’est une aventure intérieure. Il faut prendre sur soi en permanence, aller à l’encontre de ses défauts. On apprend à devenir humble et calme, à dominer son corps. Dans une telle aventure, on est recentré sur soi, c’est une leçon de vie. J’ai pu me nettoyer, me purifier. Cette expérience super forte va me permettre de me consacrer aux autres par la suite. En général dans la vie, on a tous du mal à être disponible pour les autres. Ce voyage intérieur touche à sa fin... Oui, j’en ai fait le tour. C’est une de mes dernières aventures en solitaire. J’ai trouvé ce que je cherchais, cette émotivité exacerbée. La mer vous nettoie tellement, elle vous rapproche de l’essentiel. C’est un grand bouleversement. As-tu déjà une idée de tes projets à court et long terme ? Tu as parlé d’avoir un bébé, on a entendu Paul Vergès te solliciter pour une course à la voile... et peut être as tu un nouveau défi en mer qui te tenterait dans le futur ? Ce qui est certain, c’est que j’aimerais garder un contact très fort avec La Réunion et être sa meilleure ambassadrice. En rentrant sur terre, beaucoup de choses vont se précipiter. Je vais d’abord m’occuper de réaliser le film du projet. J’ai beaucoup filmé à bord et ces images seront mises en parallèle avec celles des enfants qui ont suivi l’aventure, notamment une classe de CP. Et puis je vais aussi écrire un livre, qui sera un livre de fond sur ce que la mer peut m’apporter. Et le bébé ? Ta maman explique qu’elle serait rassurée de te voir te consacrer à la maternité car tu risquerais peut-être moins ta vie après... (Rires) Oui, je sais que maman aimerait bien. Mon aventure a dû être très pénible pour ma famille, même si j’étais en lien tous les jours avec eux. Oui j’ai envie d’avoir un enfant, c’est un projet de famille qui me tient à cœur. Mais cela ne m’empêchera pas de retourner sur l’eau, même si je ne me lancerai plus jamais dans des défis aussi extraordinaires. Je suis promise à l’océan depuis mes premiers jours. J’aurai toujours besoin de la mer à côté de moi. Question bête : tu ne feras pas de courses ? Non, cela ne me ressemble pas. J’ai toujours navigué pour moi même, et pas pour aller plus vite que les autres. Que va devenir L’Oréal-Paris, ton bateau ? Dès mon arrivée, il va partir par container à Marseille, où un mât sera remonté. En juillet-août, je serai à bord pour un tour de France avec mon sponsor. Je serai avec un équipage, nous irons de ville en ville pour donner des conférences, exposer l’écologie et emmener les gens naviguer sur le bateau. J’ai envie de partager ça. Toute la Réunion t’attend avec impatience. Tu ne resteras donc qu’une seule nuit ? Non, finalement je reste sur l’île jusqu’à dimanche soir avec toute ma famille. Je suis très très contente, je n’avais pas envie de partir aussi vite. Je vais pouvoir aller me balader dans les Hauts, au Maïdo. Je rêve de respirer à nouveau le vert et la beauté de l’île. J’étais allée prier là-haut avant de partir et je veux y retourner. Je partirai dimanche à Paris et je reviendrai à la Réunion du 10 au 15 avril. J’aurai alors une semaine pour voir un peu tout le monde, et notamment Paul Vergès puisqu’il a apparemment quelque chose à me dire... Propos recueillis par Sylvain Amiotte Pour suivre l’arrivée de Maud, rendez-vous jeudi à 11 h (sauf modification) au poste 7 (terminal sucrier) du port Ouest de la Pointe des Galets. En mer, une ligne d’arrivée virtuelle sera établie entre le Cap la Houssaye et la Boudeuse, le patrouilleur de la Marine Nationale. http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=151121 cf l'article sur la dorade tropicale aussi Cobl... http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=150921
13-03-2007, 11:20
Merci codaing, j'adore cet interview et surtout ça
"Je rêve de respirer à nouveau le vert et la beauté de lîle" qu'est-ce que c'est le Maïdo? codaing a écrit :cf l'article sur la dorade tropicale aussi Cobl... pas encore vu la dorade j'y file
" Train a facking idiot, you'll get a trained facking idiot" (Alastair Robertson)
13-03-2007, 11:29
Situé à plus de 2000m d'altitude, le piton Maîdo est l'un des points de vue sur le cirque de Mafate les plus spectaculaires.
Après une ascension présentant un large éventail de la végétation présente à la Réunion (à noter la superbe forêt de Tamarins), l'arrivée se fait sur une lande désolée. Un paysage de roches parsemées de Zépinard (Genêts) à perte de vue se présente alors. C'est ce paysage déserté et brûlé qui a probablement inspiré le nom au piton, Maïdo signifiant Terres Brûlées en Malgache. Depuis le parking, il est possible d'observer la côte Ouest (tôt le matin). On embrasse alors du regard la côte depuis Saint Paul et le Port jusqu'au lagon de l'hermitage. On accède au piton Maïdo par un petit sentier en quelques minutes. Formée dans les anciens cratères, cette caldeira offre un dénivelé impressionnant. Le rempart tombe de plus de 700 mètres. L'ensemble du cirque est visible et l'on comprend à quel point la colonisation de ce cirque a dû être difficile, mais également pourquoi les Marrons sont partis se cacher dans les cirques. Au fond du cirque on distingue une multitude d'habitations. Comment alors ne pas penser à la vie des Mafatais, isolés, devant vivre en quasi autonomie. Ravitaillés par hélicoptères, l'ordinaire des Mafatais n'est troublé que par le passage des randonneurs qui amènent une bonne partie des revenus des habitants. Face à nous par beau temps, il est possible d'observer la ville de Saint Benoît. Légèrement sur la droite, le gros morne et le Piton des Neiges. Le volcan pointe le bout de son cratère (le Dolomieu). Enfin, sur la droite surplombé par le Grand Bénarre , le Col du Taïbit permet d'accéder au cirque de Cilaos. L'ensemble constitue un spectacle changeant à chaque instant. La lumière joue avec les ravines, multiplie les nuances de couleurs et met parfaitement en valeur la beauté fabuleuse du site. http://images.google.fr/images?hl=fr&q=m...a=N&tab=wi
13-03-2007, 11:35
yesss, j'ai appris plein de trucs sur l'aquaculture réunionaise , merci bock où
par contre cette dorade tropicale est un mystère :hum: sur la photo ça ressemble à s'y méprendre à la dorade royale de Méditérranée ....ou alors c'est une espèce de sparidé tropical qui ressemble à celle ci... ou alors, c'est pas la bonne photo et il s'agit de la dorade coryphène (vraiment tropicale elle) dont le cycle de reproduction est également maitrisé si quelqu'un sait, je suis preneur ...
" Train a facking idiot, you'll get a trained facking idiot" (Alastair Robertson)
13-03-2007, 12:47
(Modification du message : 13-03-2007, 12:51 par Old Trafford.)
Cobl a écrit :qu'est-ce que c'est le Maïdo? Le Piton Maïdo sur les hauteurs de Saint Paul qui offre la plus belle vue sur Mafate.
13-03-2007, 18:41
Un bâtiment de la Marine nationale, le patrouilleur La Boudeuse, a rejoint cet après-midi le voilier de Maud Fontenoy, L'Oréal Paris, et l'escortera jusqu'à son arrivée, demain à l'île de La Réunion.
(Avec AFP) Franchement, choisir un patrouilleur nommé La Boudeuse, pour l'escorter MAUD LE LA !!! Voilà le titre du journal de l'ile de La Réunion zordi... La p'tite arrive cette aprem... Elle arrive vers 16 heures Maud se trouvait hier soir à quelque 100 milles nautiques (moins de 200 km) des côtes réunionnaises. À l’allure de 5 nœuds, flanquée de La Boudeuse, la navigatrice contournera l’île par l’Est avant de franchir aujourd’hui, vers 16 heures, une ligne d’arrivée virtuelle, tracée devant le Barachois. Elle mettra ainsi un terme à son défi. Mais ce n’est que demain matin, après une nuit de cabotage, qu’elle touchera terre au port Ouest (darse 7) de la Pointe des Galets. Des milliers de Réunionnais sont attendus pour cette arrivée festive prévue vers 10 h 30. Dès aujourd’hui, la foule comme les bateaux devraient se presser du côté du Barachois, sur la promenade ou en mer. Maud en bref Née à Meaux le 7 septembre 1977, Maud Fontenoy n’a que sept jours lorsqu’elle embarque sur la goélette familiale et traverse l’Atlantique à la voile. Passionnée de voile, elle suit la formation de l’école des Glénans. À 18 ans, en 1995, elle est impressionnée par la performance de Gérard d’Aboville, qui est le premier à traverser l’Atlantique à la rame en 1995. Huit ans plus tard, il sera son parrain lorsqu’elle entreprendra avec succès le même exploit solitaire dans le sens ouest-est. En 2005, Maud est encore la première femme à traverser les 7 000 km du Pacifique à la rame en trois mois. Son tour du monde à la voile à contre-courant, en solitaire, sans escale et sans assistance, est son troisième défi majeur. Elle entre dans le cercle fermé des sept navigateurs ayant réalisé une telle performance, dont une seule femme, l’Anglaise Dee Caffari. Par ici le lien... http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=151167 |
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