23-10-2006, 16:41
Il est l’heure d’un premier bilan. Celui qui suit étant ce qu’il y a de plus subjectif, tout en se voulant le plus objectif possible…si c’est possible….
La lourde défaite encaissée contre Lyon au vélodrome fait réviser certains aspects du jeu de l’OM. Elle fait, en effet, suite aux défaites encaissées à Mlada et à Nantes. Celle de hier soir plus que les deux précédentes pourrait s’avérer lourde de conséquences, si à Nice, la réaction attendue n’intervenait pas.
La 10ème journée est souvent un tournant lors de ce premier ¼ de championnat de L1. Des défaites 4-1 à Strasbourg. Lille 3-0, on plombé des stat qui n’étaient pas forcement mauvaises jusqu’alors, a l'occasion de certaines années précédentes récentes. Celle-ci ne dérogeant pas à la règle, elle retire une part de rêve d’un début de saison…qu’on ne se méprenne pas, somme toutes, satisfaisant, sur le plan comptable. Lyon étant, plus encore que lors de ses 5 titres de champion de France, hors compétition.
Certaines carences, jusqu’alors masquées dans un championnat restant d’un faible niveau général, sont apparues, une fois à Nantes et au vélodrome contre Lyon. Sans parler de l’élimination sans gloire en Tchéquie.
Le bilan en chiffres :
L’OM c’est, au virage de 10 journées :
10 matches joués.
6 gagnés (Domicile : 4V. Extérieur : 2V)
2 nuls (Domicile : 0N. Extérieur 2N)
2 perdus (Domicile 1P. Extérieur 1P)
20 points
BP : 18
BC : 9
Dif : 9
2 points par match, ce qui est largement suffisant, si ce rythme est maintenu, pour accéder à la ligue des champions.
1,8 but inscrits par match
0,9 but encaissés par match
Classement Général : 2ème
Classement Domicile : 4ème. Derrière Nancy, Valenciennes, Lille
Classement extérieur : 3ème. Derrière Lyon, Toulouse.
Buteur : Niang 4 buts. Pagis 4 buts (Pagis ayant joué un match de moins)
Passeur : Niang et Ribéry 4 passes
Comparatif
Une légère comparaison avec la saison dernière, nous révèle que
nous comptons 6 points d’avance sur la tableau de marche de la saison dernière ou nous étions 9ème. Ribéry était le meilleur buteur avec 3 buts, Niang n’en comptait que 2.
Au rayon négatif, il est a noter que l’OM comptabilise, à la même période, 1 point de moins que lors de l’exercice 2003-2004 (21 points)
Inventaire
Albert Emon ayant remplacé Jean Fernandez, il s’est appuyé sur un collectif déjà en place, à la différence près, qu’Albert favorise un jeu et des joueurs (4, voire 5) offensifs quand Jean faisait prévaloir un système plus défensif. Les chiffres relatifs à ces deux tactiques parlent d’eux-mêmes 0,4 buts de plus inscrits cette année. Et malgré ce système plus défensif de la saison dernière, l’OM a encaissé 0,3 but de moins avec Albert Emon à la baguette.
Albert tiens un discours qui sied à un club comme l’OM, à savoir qu’il met l’accent sur l’engagement, la conservation de la balle et la technique, qui n’est pas obligatoirement nécessaire dans certains matches, mais qui l’est dans d’autres, comme contre les Lyonnais. C’est alors qu’apparaissent les lacunes techniques et tactiques de certains joueurs besogneux certes et vaillants, mais manquant de ces réflexions ou sang froid qui font les différences.
La technique
La qualité technique ne caractérise pas cet OM même si nous avons vu pourtant quelques beaux mouvements il est vrai, contre des équipes, plutôt mal en point au moment ou l’OM les a rencontré. L’OM jouant par à coups, c’est donc des coups de boutoirs ou d’assommoir qui ont fait la différence, plus qu’un jeu bien léché, que l’on ne verra peut être jamais à l’OM sur 90minutes.
Nous manquons cruellement, à l’exception peut être de Taïwo, de tireur de coups-franc, de tireurs de corner, de centreurs qui soient capable de mettre le ballon là ou il le faut, quand il le faut, sur coups de pieds arrêtés.
L’OM manque également de relanceurs partant de derrière. Les contres bien menés se sont fait de plus en plus rares le long de ses 10 journées.
La hargne
Dans le bon sens du terme évidemment….Elle nous a fait défaut contre Lyon, mais l’OM en a eu par a coup, ce qui a permis de battre Auxerre, Paris, Toulouse, ou de faire le nul à Lens. Mais elle est mal répartie, Cana déborde de hargne, tandis que son compère n’en a que très peu, Zubar et Beye en ont, alors que César ou Taïwo baillent les corneilles.
L’OM n’a pas joué a onze sur ses dix matches. Même ceux gagnés, n’ont pas révélé un pressing de tous les instants de la part des onze olympiens sur le terrain. C’est un atout, je dirai même, le principal qui nous fera franchir les étapes amenant à la qualification en LDC
Les joueurs
Les défenseurs
Ce qui peut caractériser ce système à 4 joueurs, deux centraux et deux latéraux, c’est le manque d’application dans les relances. Gâchant un nombre incalculable de ballons, qui sont autant d’opportunités de porter le danger chez l’adversaire, en lui rendant le ballon sitôt récupéré. Le dispositif le plus sûr a été celui sans César et avec Civelli à sa place. Quand bien même Zubar, Beye et Carrasso se sont mis chiffon pour colmater certaines brèches
Carrasso
Il a remplacé Barthez, il ne s’en sort pas trop mal. Faisant des arrêts souvent spectaculaires et déterminant Même s’il parait moins concentré que lorsqu’il remplaçait Fabien.
Beye
Le chaud le froid. Promu capitaine, il se sublime parfois avec des retours et des tacles d’une limpidité et d’une efficacité absolues, tout comme il peut passer au travers. Mais son grand défaut majeur est de ne pas savoir centrer, ou même assurer de façon régulière une bonne transmission de balle de son aile vers l’avant. Son apport offensif s’en trouve altéré et pour un joueur de couloir c’est pas l’idéal.
Zubar
Ce dernier match contre Lyon lui a fait du mal, cela n’empêche pas que Ronald a remplit son contrat jusqu’alors. On peut parler de lui comme étant une bonne recrue. Un défenseur vif, défendant bien, n’ayant pas peur des contacts. Il ne peut à lui tout seul tenir la baraque.
Civelli
Il a occupé plus un poste de libéro que stoppeur, rude, très présent à la lutte, sa grande taille a fait de lui un défenseur difficile a battre sur les balles aériennes. Suppléant souvent les latéraux, et sa vitesse de course assez réduite, il n’a eu que très peu l’occasion de sortir balle aux pieds. Il est jeune et a besoin d’un guide à ses cotés, il ne le trouve pas pour le moment.
César
Ses titularisations ont coïncidé avec les plus gros scores encaissés par l’OM. A chaque but encaissé par l’OM on ne l’a pas vu. Hors de toutes les joutes, souvent battu de la tête et au sol, il cumule, mauvais placements, relances hasardeuses, et peur du ballon, ça fait beaucoup quand on se dit défenseur central.
Taïwo
Très faible tactiquement, il a laissé de grands couloirs pour ses adversaires directs, qui n’en demandaient pas tant. Par contre, un pied gauche dévastateur. Capable d’adresser de bons centres et de marquer, ça lui a permis de relever des performances souvent au dessous de la moyenne dans son rôle de prédilection.
Cantareil
Il ne trahis pas, lorsque l’on fait appel a lui, ne se dégonfle pas comme sur ce coup franc qu’il a frappé contre Lyon, c’est un joueur de devoir qui demande a être revu.
Cana
Un vrai combattant, parfois trop, ou du moins, mal canalisé. Plutôt que d’aller guerroyer dans des mêlées à n’en plus sortir, il aurait dû se contenter de récupérer proprement le ballon et le transmettre dans de bonnes conditions à Ribéry ou Nasri.
M’Bami
Qu’a t’il fait de plus qu’Oruma ou de Lamouchi ? Il ère comme une âme en peine au milieu de terrain. Ça n’est pas (pour le moment en tous les cas) un tacleur très performant. Lorsqu’il parvient a récupérer un ballon il le donne aussitôt….à Cana, à 5 pas de lui sur la gauche. Défensivement dépassé, offensivement inexistant, techniquement il a des possibilités. Et tactiquement, il a calqué son placement sur celui de Cana.
Oruma
Souvent remplaçant, je regrette qu’il ne soit pas titularisé à la place de M’Bami, je ne pense pas que l’OM y perdrait au change.
Les attaquants
Nasri
Il a franchi un palier c’est certain. Mais il reste dans l’ensemble très irrégulier. Comme disait Aimé à Robby « muscle ton jeu » Samir.
Ribéry
Frank a maintenant des difficultés pour faire la différence. Bien pris en zone par l’adversaire, il n’a pas bénéficié souvent du soutien de ses milieux défensifs, surtout dans les matches ou l’OM a été dominé. Il reste néanmoins sur un coup de reins comme contre Paris ou Lyon capable de semer le trouble et donner un bon ballon de but.
Maoulida
Mois souvent titulaire que la saison dernière ou même en début de saison, il n’a pas l’air d’apprécier ce statut de remplaçant. En inscrivant deux buts avec un temps de jeu réduit, il est pourtant capable d’être à l’affût pour pousser un ballon au fond.
Pagis
C’est un joueur de pivot qui sait se montrer très présent dans la surface adverse, il a démontré une excellente technique. Mais ça n’est pas un coureur de 100 mètres, qui plus est, si on lui place des haies devant. Avec son bon placement, il a été plus utile en 9 qu’en 10.
Bamogo
La bonne surprise, Habib respire la joie de vivre et ça se voit sur le terrain. Il ne calcule pas, il est titulaire ! Ok. Il ne l’est pas ! Ok aussi, et il y va de son but de temps en temps.
Niang
Mamadou a démarré tambour battant, fléchissant sur les deux derniers matches. Mais il nous a gratifié de buts et gestes superbes. Rien a voir avec le Mamadou hésitant et emprunté de la saison dernière. Il est parti pour faire une saison magnifique.
Albert Emon
Il n’est pour le moment pas du genre a se prendre le choux et se perdre en réflexions, ça n’est pas plus mal que les grands penseurs ou dramaturges qui ont essuyé le banc de touche du vélodrome. Cela dit, paternaliste ou fraternaliste ne sont pas synonymes de management. A un moment donné il va falloir taper fort sur la table et c’est là que certains joueurs avec qui il riait volontiers risquent de ne pas comprendre.
L’avenir
Le retour de Djibrill Cissé pourra éventuellement donner une motivation supplémentaire. On a aura besoin en plein cœur de l’hiver, le championnat est long les jours après une défaite encore plus.
Albert Emon et ses joueurs ont le potentiel pour rester derrière Lyon, même loin. La première des choses et de digérer cette dernière lourde défaite contre le leader incontestable.
L’OM était second, ça fait mal aux jambes et aux égos, cela dit il faut se relever et marcher, et non pas se laisser accabler par Nice, déjà, qui a certainement pris bonne note des faiblesses de l’OM.
A l’OM de montrer que contre Lyon, devant 55.000 personnes et des millions de téléspectateurs, il y a eu mal donne.
deepbluebdr
La lourde défaite encaissée contre Lyon au vélodrome fait réviser certains aspects du jeu de l’OM. Elle fait, en effet, suite aux défaites encaissées à Mlada et à Nantes. Celle de hier soir plus que les deux précédentes pourrait s’avérer lourde de conséquences, si à Nice, la réaction attendue n’intervenait pas.
La 10ème journée est souvent un tournant lors de ce premier ¼ de championnat de L1. Des défaites 4-1 à Strasbourg. Lille 3-0, on plombé des stat qui n’étaient pas forcement mauvaises jusqu’alors, a l'occasion de certaines années précédentes récentes. Celle-ci ne dérogeant pas à la règle, elle retire une part de rêve d’un début de saison…qu’on ne se méprenne pas, somme toutes, satisfaisant, sur le plan comptable. Lyon étant, plus encore que lors de ses 5 titres de champion de France, hors compétition.
Certaines carences, jusqu’alors masquées dans un championnat restant d’un faible niveau général, sont apparues, une fois à Nantes et au vélodrome contre Lyon. Sans parler de l’élimination sans gloire en Tchéquie.
Le bilan en chiffres :
L’OM c’est, au virage de 10 journées :
10 matches joués.
6 gagnés (Domicile : 4V. Extérieur : 2V)
2 nuls (Domicile : 0N. Extérieur 2N)
2 perdus (Domicile 1P. Extérieur 1P)
20 points
BP : 18
BC : 9
Dif : 9
2 points par match, ce qui est largement suffisant, si ce rythme est maintenu, pour accéder à la ligue des champions.
1,8 but inscrits par match
0,9 but encaissés par match
Classement Général : 2ème
Classement Domicile : 4ème. Derrière Nancy, Valenciennes, Lille
Classement extérieur : 3ème. Derrière Lyon, Toulouse.
Buteur : Niang 4 buts. Pagis 4 buts (Pagis ayant joué un match de moins)
Passeur : Niang et Ribéry 4 passes
Comparatif
Une légère comparaison avec la saison dernière, nous révèle que
nous comptons 6 points d’avance sur la tableau de marche de la saison dernière ou nous étions 9ème. Ribéry était le meilleur buteur avec 3 buts, Niang n’en comptait que 2.
Au rayon négatif, il est a noter que l’OM comptabilise, à la même période, 1 point de moins que lors de l’exercice 2003-2004 (21 points)
Inventaire
Albert Emon ayant remplacé Jean Fernandez, il s’est appuyé sur un collectif déjà en place, à la différence près, qu’Albert favorise un jeu et des joueurs (4, voire 5) offensifs quand Jean faisait prévaloir un système plus défensif. Les chiffres relatifs à ces deux tactiques parlent d’eux-mêmes 0,4 buts de plus inscrits cette année. Et malgré ce système plus défensif de la saison dernière, l’OM a encaissé 0,3 but de moins avec Albert Emon à la baguette.
Albert tiens un discours qui sied à un club comme l’OM, à savoir qu’il met l’accent sur l’engagement, la conservation de la balle et la technique, qui n’est pas obligatoirement nécessaire dans certains matches, mais qui l’est dans d’autres, comme contre les Lyonnais. C’est alors qu’apparaissent les lacunes techniques et tactiques de certains joueurs besogneux certes et vaillants, mais manquant de ces réflexions ou sang froid qui font les différences.
La technique
La qualité technique ne caractérise pas cet OM même si nous avons vu pourtant quelques beaux mouvements il est vrai, contre des équipes, plutôt mal en point au moment ou l’OM les a rencontré. L’OM jouant par à coups, c’est donc des coups de boutoirs ou d’assommoir qui ont fait la différence, plus qu’un jeu bien léché, que l’on ne verra peut être jamais à l’OM sur 90minutes.
Nous manquons cruellement, à l’exception peut être de Taïwo, de tireur de coups-franc, de tireurs de corner, de centreurs qui soient capable de mettre le ballon là ou il le faut, quand il le faut, sur coups de pieds arrêtés.
L’OM manque également de relanceurs partant de derrière. Les contres bien menés se sont fait de plus en plus rares le long de ses 10 journées.
La hargne
Dans le bon sens du terme évidemment….Elle nous a fait défaut contre Lyon, mais l’OM en a eu par a coup, ce qui a permis de battre Auxerre, Paris, Toulouse, ou de faire le nul à Lens. Mais elle est mal répartie, Cana déborde de hargne, tandis que son compère n’en a que très peu, Zubar et Beye en ont, alors que César ou Taïwo baillent les corneilles.
L’OM n’a pas joué a onze sur ses dix matches. Même ceux gagnés, n’ont pas révélé un pressing de tous les instants de la part des onze olympiens sur le terrain. C’est un atout, je dirai même, le principal qui nous fera franchir les étapes amenant à la qualification en LDC
Les joueurs
Les défenseurs
Ce qui peut caractériser ce système à 4 joueurs, deux centraux et deux latéraux, c’est le manque d’application dans les relances. Gâchant un nombre incalculable de ballons, qui sont autant d’opportunités de porter le danger chez l’adversaire, en lui rendant le ballon sitôt récupéré. Le dispositif le plus sûr a été celui sans César et avec Civelli à sa place. Quand bien même Zubar, Beye et Carrasso se sont mis chiffon pour colmater certaines brèches
Carrasso
Il a remplacé Barthez, il ne s’en sort pas trop mal. Faisant des arrêts souvent spectaculaires et déterminant Même s’il parait moins concentré que lorsqu’il remplaçait Fabien.
Beye
Le chaud le froid. Promu capitaine, il se sublime parfois avec des retours et des tacles d’une limpidité et d’une efficacité absolues, tout comme il peut passer au travers. Mais son grand défaut majeur est de ne pas savoir centrer, ou même assurer de façon régulière une bonne transmission de balle de son aile vers l’avant. Son apport offensif s’en trouve altéré et pour un joueur de couloir c’est pas l’idéal.
Zubar
Ce dernier match contre Lyon lui a fait du mal, cela n’empêche pas que Ronald a remplit son contrat jusqu’alors. On peut parler de lui comme étant une bonne recrue. Un défenseur vif, défendant bien, n’ayant pas peur des contacts. Il ne peut à lui tout seul tenir la baraque.
Civelli
Il a occupé plus un poste de libéro que stoppeur, rude, très présent à la lutte, sa grande taille a fait de lui un défenseur difficile a battre sur les balles aériennes. Suppléant souvent les latéraux, et sa vitesse de course assez réduite, il n’a eu que très peu l’occasion de sortir balle aux pieds. Il est jeune et a besoin d’un guide à ses cotés, il ne le trouve pas pour le moment.
César
Ses titularisations ont coïncidé avec les plus gros scores encaissés par l’OM. A chaque but encaissé par l’OM on ne l’a pas vu. Hors de toutes les joutes, souvent battu de la tête et au sol, il cumule, mauvais placements, relances hasardeuses, et peur du ballon, ça fait beaucoup quand on se dit défenseur central.
Taïwo
Très faible tactiquement, il a laissé de grands couloirs pour ses adversaires directs, qui n’en demandaient pas tant. Par contre, un pied gauche dévastateur. Capable d’adresser de bons centres et de marquer, ça lui a permis de relever des performances souvent au dessous de la moyenne dans son rôle de prédilection.
Cantareil
Il ne trahis pas, lorsque l’on fait appel a lui, ne se dégonfle pas comme sur ce coup franc qu’il a frappé contre Lyon, c’est un joueur de devoir qui demande a être revu.
Cana
Un vrai combattant, parfois trop, ou du moins, mal canalisé. Plutôt que d’aller guerroyer dans des mêlées à n’en plus sortir, il aurait dû se contenter de récupérer proprement le ballon et le transmettre dans de bonnes conditions à Ribéry ou Nasri.
M’Bami
Qu’a t’il fait de plus qu’Oruma ou de Lamouchi ? Il ère comme une âme en peine au milieu de terrain. Ça n’est pas (pour le moment en tous les cas) un tacleur très performant. Lorsqu’il parvient a récupérer un ballon il le donne aussitôt….à Cana, à 5 pas de lui sur la gauche. Défensivement dépassé, offensivement inexistant, techniquement il a des possibilités. Et tactiquement, il a calqué son placement sur celui de Cana.
Oruma
Souvent remplaçant, je regrette qu’il ne soit pas titularisé à la place de M’Bami, je ne pense pas que l’OM y perdrait au change.
Les attaquants
Nasri
Il a franchi un palier c’est certain. Mais il reste dans l’ensemble très irrégulier. Comme disait Aimé à Robby « muscle ton jeu » Samir.
Ribéry
Frank a maintenant des difficultés pour faire la différence. Bien pris en zone par l’adversaire, il n’a pas bénéficié souvent du soutien de ses milieux défensifs, surtout dans les matches ou l’OM a été dominé. Il reste néanmoins sur un coup de reins comme contre Paris ou Lyon capable de semer le trouble et donner un bon ballon de but.
Maoulida
Mois souvent titulaire que la saison dernière ou même en début de saison, il n’a pas l’air d’apprécier ce statut de remplaçant. En inscrivant deux buts avec un temps de jeu réduit, il est pourtant capable d’être à l’affût pour pousser un ballon au fond.
Pagis
C’est un joueur de pivot qui sait se montrer très présent dans la surface adverse, il a démontré une excellente technique. Mais ça n’est pas un coureur de 100 mètres, qui plus est, si on lui place des haies devant. Avec son bon placement, il a été plus utile en 9 qu’en 10.
Bamogo
La bonne surprise, Habib respire la joie de vivre et ça se voit sur le terrain. Il ne calcule pas, il est titulaire ! Ok. Il ne l’est pas ! Ok aussi, et il y va de son but de temps en temps.
Niang
Mamadou a démarré tambour battant, fléchissant sur les deux derniers matches. Mais il nous a gratifié de buts et gestes superbes. Rien a voir avec le Mamadou hésitant et emprunté de la saison dernière. Il est parti pour faire une saison magnifique.
Albert Emon
Il n’est pour le moment pas du genre a se prendre le choux et se perdre en réflexions, ça n’est pas plus mal que les grands penseurs ou dramaturges qui ont essuyé le banc de touche du vélodrome. Cela dit, paternaliste ou fraternaliste ne sont pas synonymes de management. A un moment donné il va falloir taper fort sur la table et c’est là que certains joueurs avec qui il riait volontiers risquent de ne pas comprendre.
L’avenir
Le retour de Djibrill Cissé pourra éventuellement donner une motivation supplémentaire. On a aura besoin en plein cœur de l’hiver, le championnat est long les jours après une défaite encore plus.
Albert Emon et ses joueurs ont le potentiel pour rester derrière Lyon, même loin. La première des choses et de digérer cette dernière lourde défaite contre le leader incontestable.
L’OM était second, ça fait mal aux jambes et aux égos, cela dit il faut se relever et marcher, et non pas se laisser accabler par Nice, déjà, qui a certainement pris bonne note des faiblesses de l’OM.
A l’OM de montrer que contre Lyon, devant 55.000 personnes et des millions de téléspectateurs, il y a eu mal donne.
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