KodiaK a écrit :Je prépare actuellement la fin de ce travail pour exposer pour la dernière ligne droite la dynamique de victoire et la préparation psychologique d'avant match.
Ainsi on aura fait le tour des points principaux dans ce domaine si important pour atteindre l'excellence sportive et tirer le meilleur du groupe.
Ce type est malade !
Continue quand même, on est avec toi !!! :y:
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor
KodiaK a écrit :Je veux juste monter une facette cachée du métier d'entraîneur qui est si importante. Cela permet d'avoir une autre lecture du jeu
En tant que manager officiel, je te demande 10% sur les ventes de ton best-seller.
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor
Prochainement, je vous décrirez le profil de l'entraîneur.
Le développement d’une stratégie compétitive pour gagner.
a-La préparation psychologique.
Elle ne se limite pas à trouver des procédés pour permettre au joueur de bien affronter la compétition. Celle-ci en effet, génère une forte charge émotionnelle qui se présente pour l’entraîneur comme un facteur difficilement maîtrisable au niveau de l’individu et du groupe.
L’état optimal que le joueur doit rechercher se caractérise à la fois par une disposition à la compétition, une capacité de concentration et un seuil d’activation ou d’excitation.
Le rôle de l’entraîneur et du staff technique consiste le joueur à aider le joueur à :
-mieux se connaître -se prendre en charge -résoudre les problèmes par lui-même -se surpasser
Et ceci dans toutes les circonstances : situation sportive mais aussi quotidienne.
En s’exerçant tous les jours, en intégrant cet entraînement dans l’hygiène de vie, les problèmes de stress, d’énervement se posent avec moins d’acuité, et lorsqu’ils surviennent, le joueur a les moyens d’y répondre efficacement. Les méthodes de sophrologie reposent sur l’auto relaxation.
Elles peuvent aider le joueur à acquérir des possibilités de contrôle et des mécanismes de régulation qu’il pourra mettre en œuvre de manière autonome en fonction des circonstances. Ces phases de régulation peuvent et doivent entrer en jeu notamment à certains moments de la compétition :
-avant le match (stress d’avant match) -pendant le match (score et maîtrise du jeu) -après le match (récupération physique et nerveuse)
b) Régulation de l’état de tension par la sophrologie
Fondé dans les années soixante par Caycedo, la sophrologie est utilisé en sport par des professeurs d’éducation physique ou des Kiné formés à cet effet.
La sophrologie au niveau d’un groupe nécessite quelques précautions pour être efficace : -l’adhésion totale du joueur -une connaissance approfondie du football et de sa spécificité professionnelle par le relaxateur. -Une intégration de l’entraînement sophrologique aux séances quotidiennes. En respectant cette démarche, il est possible de modifier positivement l’approche psychologique du football par le joueur de haut niveau. -Sans faire nécessairement référence à la sophrologie, l’entraîneur doit instaurer un climat de confiance, en dédramatisant l’échec, en lui donnant sa vraie dimension. Le joueur doit pénétrer sur le terrain avec le désir d’agir en responsable, d’oser en toute quiétude.
D’où 4 points importants :
§La définition d’objectifs §Le projet de jeu §La différence entraînement/compétition §La gestion du rapport de force.
La définition d’objectifs :
L’objectif, je vaux ce que je veux. Le cerveau ne comprend qu’une langue, celle des images mentales. Se définir des objectifs, c’est se projeter dans le futur. Il faut imaginer les objectifs déjà atteints et étant pleinement satisfaits (résultats, notoriété)
Le projet de jeu :
Le projet préparé tactiquement et physiologiquement doit sécuriser les joueurs sur le plan émotionnel. En effet, le joueur, maître et dominateur du rôle à effectuer, est sensibilisé aux finalités et réalités des tâches qui l’attendent. Il pourra trouver un support réel à sa concentration en s’auto projetant dans le match par le principe de l’imagination positive.
La différence entraînement/compétition :
L’entraîneur doit de plus en plus maîtriser toutes ces perturbations qui fragilisent les groupes et anéantissent tout le travail tactique. Aussi, il doit avoir une parfaite connaissance des réactions de ces joueurs (force et fragilité), de leur comportement extérieur et intérieur en tant que sujet personnalité face aux fluctuations de l’environnement et des tendances. Ces phases de régulation peuvent et doivent entrer en jeu à certains moments du match :
-La marque (score) -La maîtrise du jeu
Il faut développer 2 types de pensées que l’on soit à l’entraînement et en match
L’entraînement est un cours. Le but est d’apprendre. Le comment c’est écouter, comprendre et expérimenter. La conséquence c’est je fais attention à moi.
Par opposition, la compétition est un examen. Le but est de gagner. Le comment c’est répondre aux questions posées. La conséquence est : Je fais attention aux autres.
La gestion du rapport de force
-Se concentrer sur le rapport de force.
En situation de compétition, on joue contre une équipe X avec une stratégie Y. Le joueur doit apprendre à porter son attention sur l’adversaire afin d’avoir une juste perception de la difficulté du rapport de force.
Pour gagner, il faut être présent à l’autre. Pour vaincre, il faut faire de l’intox à l’adversaire.
KodiaK a écrit :Je l'eu fait mais j'ai arrêté ne pouvant concilier avec ma vie professionnel. Je le referais si mon fils veux faire du foot.
Je crois que l'OMIM a trouvé son coach pour le Raout 2007!:echarpe-o
En tout cas je connaissais pas le topic, chapeau Kodiak, beau boulot!
Certains entraineurs devraient je pense s'en inspirer...
Créateur du C.O.P.Q. Collectif Opiomanes des Poseurs de Questions
même quand ils ont pas compris et qui aiment bien comprendre, même si ils passent pour des trompettes.
Maussanais a écrit :Je crois que l'OMIM a trouvé son coach pour le Raout 2007!:echarpe-o
En tout cas je connaissais pas le topic, chapeau Kodiak, beau boulot!
Certains entraineurs devraient je pense s'en inspirer...
Je viens de lire la partie sur la relation entraineur/joueur.Ce que je vais dire peut être con,mais si l'entraineur avait au moins le même salaire que ses joueurs,peut être que l'entraineur serait plus respecté.
Je dirai même plus :
La sale heure de la paire (Diouf-la caution Marseillaise)
H aspiré, comme Hanter crispation. Un usurier en for âge intérieur, recouvrant du lent gage l'intérêt supérieur hier aux griffes de mots mis en terre, pour en exploiter l'essence cachet …
GodFather a écrit :Je viens de lire la partie sur la relation entraineur/joueur.Ce que je vais dire peut être con,mais si l'entraineur avait au moins le même salaire que ses joueurs,peut être que l'entraineur serait plus respecté.
Je pense que tu as raison. Maintenant, le respect c'est plus le vécu en tant que joueur et les résultats qui font que l'entraîneur est plus ou moins respecté.
Les responsabilités de l'entraîneur s'exercent à plusieurs niveaux. Il a une notion de devoir vis à vis du Club et de l'entreprise, doit s'adapter à l'histoire du club et de son environnement, Contrôler son réseau relationnel et professionnel et enfin est responsable de l'entraînement et du comportement de l'équipe en compétion.
Ces différentes missions font apparaître la nécéssité de développer des compétences aussi variées qu'affronfondies notamment dans le domaine technique et dans celui du management des hommes.
L'entraîneur est un responsable charismatique, à la fois leader et chef d'orchestre. De part l'influence de sa personnalité, de son sens des relations, il exerce en priorité ses compétences dans l'animation du groupe de joueurs et la direction de l'équipe.
Etre compétent et efficace :
L'augmentation de l'intensité du volume d'entraînement et du nombres de matches de compétition nécéssite une double plannification, une programmation de cycles saisonniers, hebdomadaires. L'adaptation et les réajustements ponctuels des charges de travail et de repos sont les garanties d'une efficacité et d'une compétence sans cesse évaluées.
Se remettre en cause :
On ne peut être satisfait qu'en faisant évoluer son équipe et ses joueurs vers l'optimisation de leurs possibilités et de leur efficacité.
Le coach doit se poser les questions suivantes :
- Ai je tiré l'optimum du groupe des joueurs?
- Suis je capable d'aller au-delà?
- Comment? A l'aide de quelle progression?
Une programmation permet de situer en permanence, l'équipe, la ligne de jeu et le joueur, de maîtriser leur programmation. Il existe des différences de potentiel entre joueurs, mais dès qu'elles sont maîtrisées et évaluées, on ne peut plus parler que de progression, stagnation, voir même de régression.
Avoir un esprit d'ouverture :
La recherche, les échanges inter-entraîneur et inter discipline, la confrontation de méthodes ne peuvent être que profitables à la propre synthèse de l'entraîneur. La communication et le dialogue avec les dirigeants sont des éléments très importants de la réussite et de l'efficacité.
L'objectivation des critères de choix :
Le choix de joueurs s'effectue en prenant en compte la spécificité du jeu de l'équipe et leur complémentarité nécéssaire.
Il n'est pas exclu d'établlir des pourcentages de réussites ou d'échec du joueur.
Dans le football total, sous tendu par un projet basé sur la complémentarité, l'intelligence tactique doit être évaluée en premier ; le profil du joueur apparaît concrètement aux yeux de chacun. L'ambiguité et la subjectivité d'un choix ne peuvent pas exister ou doivent être insignifiantes. Une relation honnête et sans complaisance, joueur-entraîneur, doit privilégier l'intérêt général du club au détriment de l'intérêt privé.
L'autorité :
Elle repose sur l'efficacité du système et en découle ; pas besoin de jurons ou d'humiliation orales. Les objectifs sont précis, l'entraîneur doit agir avec rigueur, amour et passion. Il faut entretenir une ambiance relationnelle et affective favorable ; la crédibilité du système repose sur une morale interne et externe formalisée par des règles du jeu comportementales et missionnelles. L'autorité est structurante pour le joueur dès lors qu'elle est justifiée. De plus il n'y a pas d'efficacité sans morale et pas de morale sans sanction immédiate des "hors jeu".
L'efficacité du Leadership (critère d'efficacité selon Bellenger)
Se résume par :
- La consistance. Mettre en accord ce que l'on dit avec ce que l'on fait.
- La capacité d'écoute : s'intéresser aux autres, être naïf
- Le potentiel d'engagement : Le leader dit quoi faire. Le coach doit marquer son engagement (parole, acte)
- La combativité : Capacité de réagir dans l'adversité. La difficulté forge l'individu.
- La capacité de se remettre en cause : Dépasser le stade de la routine. La certitude tue. Expérimenter. Ne pas renier son identité.
-La vie en réseau : Etre accessible, disponible. Aller vers les autres. Le leader existe à travers les autres.
-la qualité d'organisation: Gestion du temps, la plannification. Etre prêt au moment où il faut. D'abord les choses urgentes. Utilisation de l'agenda
-Etre stratège : Fixer des objectifs. Mobiliser sur un objectif
-Etre un rassembleur: Penser groupe.Faire partager ses idées. Apporter quelque chose.Contrôler. Maintenir un équilibre dans le groupe
-La compétence : Actualisation des connaissances.Avoir une richesse de connaissances. Se cultiver.S'enrichir.