23-09-2006, 03:56
Comptes et Légendes du Vieux-Port de Marseille
semaine du 16 au 22.09.06
Une histoire de non-senS
A vrai dire, j'ai pas de titre. Alors je me suis dit que j'allais piocher au hasard dans une pile de magazines un titre rutilant et classieux mais chiant. Chez mon médecin de famille, il y a un numéro de GEO sur la Tanzanie, daté de mars 1992. "Tanzanie : terre de contrastes". Mais je me suis dit que vous n'alliez pas vraiment saisir le pourquoi du comment de ce choix.
Samedi
La fête du VenT et les routiers conoS
Certains événements valent vraiment la peine d'être vécus. Ce n'est certainement pas le cas de la "Fête du vent", tenue ce jour sur les plages Gaston Deferre. Alors que je buvais avec mon cousin une bière aux allures de test urinaire, un couple à la quarantaine sonnante qui allait se marier le lendemain, s'asseoit à côté de nous. Avec eux, une grosse Chinoise qui ressemblait à une table basse. Ils trimballent aussi un chien-bordille qui décollait les chewing-gums écrasés sur l'asphalte. Le couple va se marier. Les voyant prendre paillasse très près de la mienne, je propose à la dame mes genoux accueillants. Elle me dit qu'elle ferait bien d'accepter, car dès demain, elle devra être sage. bouse. Dans un rire gras, le futur mari m'exhorte à en profiter. La discussion commence comme elle termine, péniblement. La table basse asiatique tente quelques incursions maladroites. Elle est leur traductrice. Le mystère de leur venue ici s'éclaircit. Ils travaillent à la Ville. Lui est chauffeur de bus. Elle, travaille à la RTM. Ils sont censés conduire des foules de l'Europe entière à cette fête du vent. On a donc droit à un concentré de conos avec leurs cerfs-volants. Certains viennent d'Allemagne. Mais il n'y a pas un brin de pétole. C'est la fête de la louse. Je vois leur bus vide éxécuter inlassablement des tours de rond-point, une sorte de "41" désaffecté qui leur servira d'hôtel pour une lune de miel qui se veut inoubliable. Ces gros boulets enchaînent les Get27. Ils veulent que je leur paye une tournée. Je leur dis d'aller se faire escoundre et que s'ils veulent, j'ai quelques paquets de riz bien tassés à la maison. Mais il est cuit, c'est moins pratique à lancer. Ils déclinent poliment et lèvent les voiles. Elle me dit que l'alcool fait grossir. Je lui réponds que ça dépend si on mange. Désespérée, elle demande à rejoindre le bus. Le boulet tour a le vent en pouffe.
Dimanche
Mouillé du mailloT
La grand plage de sable des Lecques est un pur moment de bonheur quand vient l'été indien. Plus une cigale pour m'encabanner le teston, les touristes ont déserté l'endroit et lui rendent ainsi sa paix originelle. Il n'y a plus de méduses non plus. Finie la parano. Tout semble enfin réuni pour profiter d'un rab de soleil et d'une eau à 24 degrés. Mais dans la vie, il y a les algues... La pluie a épandu par milliards les copeaux de cet exécrable végétal marin. Le courant crée un bouillon marronnasse. Les Marie-salopes vont se régaler. Il n'y a pas un centimètre-cube d'eau transparente. Je me jète à la baye avec Espigoulinha. Trente minutes à batifoler dans les vagues dodues ont raison de notre enthousiasme. Nos maillots sont infestés par le démon. Une heure sous la douche du poste de secours ne suffisnet pas à me débarrasser des ces morceaux abrasifs qui me filent une gratouse abominable en me farcissant la raie. Je pense très fort au Marseille-Bordal de ce soir. 2 à 1, l'OM est co-leader. Et j'ai encore des algues dans les oreilles.
Lundi
Sa majesté LamouchE
Son temps de jeu paraissait pourtant correct et son utilité, toute trouvée pour l'an II marseillais. Mais pour Monsieur Sabri, il s'agit de la saison du déplaisir. Le papa de Pixie, qui avait même prévu la reconversion au club de ce prétendu grand joueur, est pris au dépourvu. Pour une fois que le navire olympien vogue au calme, l'arraison l'emporte. Sabri n'accepte pas le turnover ni le bonjour d'Albert. Pas plus qu'une concurrence qu'il avait pourtant appelée de ses voeux à l'intersaison. Sabri prend la mouche, mais chez Maître Kébab, il faut éviter de passer pour un döner de leçons. Contrat résilié. A 35 ans, il abandonne cet OM régénéré auquel il avait promis le bénéfice de son professionnalisme. Pas vraiment une attitude de taulier, notre capitaine au banc donné. Le fuite de Sa Majesté Lamouche permet le retour en grâce d'Olembé. Mais aussi celui de Thomas Déruda, histoire de densifier le milieu marseillais...
Mardi
EDF : Allumez vos compteurS
Avec un tractopelle, je te démolirai. A grands coups de truelles, je te bâtirai. Pendant que Oc! et le virage Nord entonnent un Polo-popo fort à propos, je surveille un chantier. Des brocasses tombent des cloisons à la grenade. Au pied du mur, on ne voit plus de maçon. Mais comme on dit dans le batîment, il n'y pas de problème, il n'y a que des solutions. La voisine veut déjà coller la misère de son monde sur mon dos. Les gars travaillent avec l'électricité sans avoir coupé le gas. J'attends l'EDF en mangeant une baguette avec des sardines Connetable. La sonnette ne marche pas. Des plombes passées au balcon, à reluquer les quelques mauvaises blondes qui disparaissent aussitôt entre deux porches d'immeuble. Personne ne vient. Il est 16h30 et j'ai mal au ventre depuis la petite matinée. La poussière est partout et interdit de tousser... J'en peux plus, je me casse car j'ai les larmes aux yeux. Mais ma tuingal est bloquée par le 4x4 du viandard du bar d'en face, celui avec une nez comme une morille et qui boit des gin-orange à 8 heures. Il me propose un café avant de bouger sa caisse. Je refuse en plissant mes yeux avec douleur. Alors que je vais ouvrir ma porte, il me demande si mon autocollant "L'univers de la chasse" flanqué sur la vitre arrière provient bien de la série de DVD du même nom. Je dis "ui... bon ciao !". Puis je réclame le droit de mourir dans la dignité.
*Supplément télé
LCM, 19h15 : Allocution présidentielle suivie d'un débat animé par le fils de Marius Trésor, sur le thème : "Sabri a-t-il pris Lamouche ?" Messieurs Delhoume et L'Arrigo portent la contradiction
à monsieur P. Cheval.
Notre avis : un président sûr de lui et tout en beauté qui a réussi à placer un "Valbüéna" , à la télévision française. Moi j'dis chapeau, même Cissé pas bon pour la brillantine.
Vivement l'Equipe du dimanche, qu'il estouffe l'Alessandra aqueu l'écharpe du FC Dieppe. Non mais !
Mercredi
Mosson de censurE
L'OM encaisse son premier but sur action de jeu, en compétition nationale. Maoulida et Bamogo, les deux rejetons du MHFC, butent contre leur ancien camp. Ce soir, la différence entre la lanterne orange de la L2 et la vessie sous le nombril de Pierre Mondy n'est pas flagrante. Mais Emon nous vivants ! La série se poursuit avec une équipe bis sans Cana. Et Albert a fait tourner...
[SIZE=2]Acariès a fini sa mission à l'OM mais reste le censeur pour les chafouins. Le bienveillant Louis nous dit de dire merci à RLD pour Ribéry. Le content suisse a enfin un intérêt au domaine sportif, à un mois du procès Tuzzio, le deuxième en sept mois. [/SIZE]
Jeudi[SIZE=1]
[SIZE=4][b]Posté par Qatar6[/b][/SIZE]
[i]"J'ai signé pour 1,5M par saison à Al-Raayan, le club de mon greffon du coeur de Fabrice Fiorèse. A l'OM, on m'a volé du plaisir. Jean Fernandez n'est plus là. J'aurais aimé le rejoindre lui et Pédretti. Mais Guy Roux m'a seulement proposé 2 semaines de contrat avec à la clé, un CDD d'intermittent du spectacle. Le Dizet m'a aussi appelé pour me dire qu'il était intéressé, mais je n'étais pas chaud pour le poste d'entraîneur. Al-Raayan est un grand club, où la concurrence est saine. C'est aussi le seul moyen pour moi de retrouver Fernandez"[/i]
[/SIZE]
Vendredi
Où vas-tu, petit oiseau morT ?
"Debout, debout les morts, ne bombez pas le torse !" chantait naguère Georges Brassens. Comment le beurré nantais a-t-il fait la bascule pour le canistrelli ? Les dégoûts et les couleurs ne se discutent pas direz-vous... Mais Boeuf est un ruminant chronique. Une plume coincée dans le zoophage, la théorie bovine est une annalise toussée. La cage aux oiseaux était ouverte et le chat a fait un carnage, laissant derrière lui une traînée de minuscules os blancs. Le rire du gabian se fait entendre, du bout du quai marseilllais - salut Tatou! - . Voyons voir dimanche, si Cana rit jaune.
semaine du 16 au 22.09.06
Une histoire de non-senS
A vrai dire, j'ai pas de titre. Alors je me suis dit que j'allais piocher au hasard dans une pile de magazines un titre rutilant et classieux mais chiant. Chez mon médecin de famille, il y a un numéro de GEO sur la Tanzanie, daté de mars 1992. "Tanzanie : terre de contrastes". Mais je me suis dit que vous n'alliez pas vraiment saisir le pourquoi du comment de ce choix.
Samedi
La fête du VenT et les routiers conoS
Certains événements valent vraiment la peine d'être vécus. Ce n'est certainement pas le cas de la "Fête du vent", tenue ce jour sur les plages Gaston Deferre. Alors que je buvais avec mon cousin une bière aux allures de test urinaire, un couple à la quarantaine sonnante qui allait se marier le lendemain, s'asseoit à côté de nous. Avec eux, une grosse Chinoise qui ressemblait à une table basse. Ils trimballent aussi un chien-bordille qui décollait les chewing-gums écrasés sur l'asphalte. Le couple va se marier. Les voyant prendre paillasse très près de la mienne, je propose à la dame mes genoux accueillants. Elle me dit qu'elle ferait bien d'accepter, car dès demain, elle devra être sage. bouse. Dans un rire gras, le futur mari m'exhorte à en profiter. La discussion commence comme elle termine, péniblement. La table basse asiatique tente quelques incursions maladroites. Elle est leur traductrice. Le mystère de leur venue ici s'éclaircit. Ils travaillent à la Ville. Lui est chauffeur de bus. Elle, travaille à la RTM. Ils sont censés conduire des foules de l'Europe entière à cette fête du vent. On a donc droit à un concentré de conos avec leurs cerfs-volants. Certains viennent d'Allemagne. Mais il n'y a pas un brin de pétole. C'est la fête de la louse. Je vois leur bus vide éxécuter inlassablement des tours de rond-point, une sorte de "41" désaffecté qui leur servira d'hôtel pour une lune de miel qui se veut inoubliable. Ces gros boulets enchaînent les Get27. Ils veulent que je leur paye une tournée. Je leur dis d'aller se faire escoundre et que s'ils veulent, j'ai quelques paquets de riz bien tassés à la maison. Mais il est cuit, c'est moins pratique à lancer. Ils déclinent poliment et lèvent les voiles. Elle me dit que l'alcool fait grossir. Je lui réponds que ça dépend si on mange. Désespérée, elle demande à rejoindre le bus. Le boulet tour a le vent en pouffe.
Dimanche
Mouillé du mailloT
La grand plage de sable des Lecques est un pur moment de bonheur quand vient l'été indien. Plus une cigale pour m'encabanner le teston, les touristes ont déserté l'endroit et lui rendent ainsi sa paix originelle. Il n'y a plus de méduses non plus. Finie la parano. Tout semble enfin réuni pour profiter d'un rab de soleil et d'une eau à 24 degrés. Mais dans la vie, il y a les algues... La pluie a épandu par milliards les copeaux de cet exécrable végétal marin. Le courant crée un bouillon marronnasse. Les Marie-salopes vont se régaler. Il n'y a pas un centimètre-cube d'eau transparente. Je me jète à la baye avec Espigoulinha. Trente minutes à batifoler dans les vagues dodues ont raison de notre enthousiasme. Nos maillots sont infestés par le démon. Une heure sous la douche du poste de secours ne suffisnet pas à me débarrasser des ces morceaux abrasifs qui me filent une gratouse abominable en me farcissant la raie. Je pense très fort au Marseille-Bordal de ce soir. 2 à 1, l'OM est co-leader. Et j'ai encore des algues dans les oreilles.
Lundi
Sa majesté LamouchE
Son temps de jeu paraissait pourtant correct et son utilité, toute trouvée pour l'an II marseillais. Mais pour Monsieur Sabri, il s'agit de la saison du déplaisir. Le papa de Pixie, qui avait même prévu la reconversion au club de ce prétendu grand joueur, est pris au dépourvu. Pour une fois que le navire olympien vogue au calme, l'arraison l'emporte. Sabri n'accepte pas le turnover ni le bonjour d'Albert. Pas plus qu'une concurrence qu'il avait pourtant appelée de ses voeux à l'intersaison. Sabri prend la mouche, mais chez Maître Kébab, il faut éviter de passer pour un döner de leçons. Contrat résilié. A 35 ans, il abandonne cet OM régénéré auquel il avait promis le bénéfice de son professionnalisme. Pas vraiment une attitude de taulier, notre capitaine au banc donné. Le fuite de Sa Majesté Lamouche permet le retour en grâce d'Olembé. Mais aussi celui de Thomas Déruda, histoire de densifier le milieu marseillais...
Mardi
EDF : Allumez vos compteurS
Avec un tractopelle, je te démolirai. A grands coups de truelles, je te bâtirai. Pendant que Oc! et le virage Nord entonnent un Polo-popo fort à propos, je surveille un chantier. Des brocasses tombent des cloisons à la grenade. Au pied du mur, on ne voit plus de maçon. Mais comme on dit dans le batîment, il n'y pas de problème, il n'y a que des solutions. La voisine veut déjà coller la misère de son monde sur mon dos. Les gars travaillent avec l'électricité sans avoir coupé le gas. J'attends l'EDF en mangeant une baguette avec des sardines Connetable. La sonnette ne marche pas. Des plombes passées au balcon, à reluquer les quelques mauvaises blondes qui disparaissent aussitôt entre deux porches d'immeuble. Personne ne vient. Il est 16h30 et j'ai mal au ventre depuis la petite matinée. La poussière est partout et interdit de tousser... J'en peux plus, je me casse car j'ai les larmes aux yeux. Mais ma tuingal est bloquée par le 4x4 du viandard du bar d'en face, celui avec une nez comme une morille et qui boit des gin-orange à 8 heures. Il me propose un café avant de bouger sa caisse. Je refuse en plissant mes yeux avec douleur. Alors que je vais ouvrir ma porte, il me demande si mon autocollant "L'univers de la chasse" flanqué sur la vitre arrière provient bien de la série de DVD du même nom. Je dis "ui... bon ciao !". Puis je réclame le droit de mourir dans la dignité.
*Supplément télé
LCM, 19h15 : Allocution présidentielle suivie d'un débat animé par le fils de Marius Trésor, sur le thème : "Sabri a-t-il pris Lamouche ?" Messieurs Delhoume et L'Arrigo portent la contradiction
à monsieur P. Cheval.
Notre avis : un président sûr de lui et tout en beauté qui a réussi à placer un "Valbüéna" , à la télévision française. Moi j'dis chapeau, même Cissé pas bon pour la brillantine.
Vivement l'Equipe du dimanche, qu'il estouffe l'Alessandra aqueu l'écharpe du FC Dieppe. Non mais !
Mercredi
Mosson de censurE
L'OM encaisse son premier but sur action de jeu, en compétition nationale. Maoulida et Bamogo, les deux rejetons du MHFC, butent contre leur ancien camp. Ce soir, la différence entre la lanterne orange de la L2 et la vessie sous le nombril de Pierre Mondy n'est pas flagrante. Mais Emon nous vivants ! La série se poursuit avec une équipe bis sans Cana. Et Albert a fait tourner...
[SIZE=2]Acariès a fini sa mission à l'OM mais reste le censeur pour les chafouins. Le bienveillant Louis nous dit de dire merci à RLD pour Ribéry. Le content suisse a enfin un intérêt au domaine sportif, à un mois du procès Tuzzio, le deuxième en sept mois. [/SIZE]
Jeudi[SIZE=1]
[SIZE=4][b]Posté par Qatar6[/b][/SIZE]
[i]"J'ai signé pour 1,5M par saison à Al-Raayan, le club de mon greffon du coeur de Fabrice Fiorèse. A l'OM, on m'a volé du plaisir. Jean Fernandez n'est plus là. J'aurais aimé le rejoindre lui et Pédretti. Mais Guy Roux m'a seulement proposé 2 semaines de contrat avec à la clé, un CDD d'intermittent du spectacle. Le Dizet m'a aussi appelé pour me dire qu'il était intéressé, mais je n'étais pas chaud pour le poste d'entraîneur. Al-Raayan est un grand club, où la concurrence est saine. C'est aussi le seul moyen pour moi de retrouver Fernandez"[/i]
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Vendredi
Où vas-tu, petit oiseau morT ?
"Debout, debout les morts, ne bombez pas le torse !" chantait naguère Georges Brassens. Comment le beurré nantais a-t-il fait la bascule pour le canistrelli ? Les dégoûts et les couleurs ne se discutent pas direz-vous... Mais Boeuf est un ruminant chronique. Une plume coincée dans le zoophage, la théorie bovine est une annalise toussée. La cage aux oiseaux était ouverte et le chat a fait un carnage, laissant derrière lui une traînée de minuscules os blancs. Le rire du gabian se fait entendre, du bout du quai marseilllais - salut Tatou! - . Voyons voir dimanche, si Cana rit jaune.
Solide comme un wok !