19-06-2006, 13:48
Comptes&Légendes
du Vieux-Port de Marseille
[INDENT]
[/INDENT]
semaine du 12 au 18 juin
Résumé d'effet : Coincé entre un Mondial promis à la médiocrité et une actualité olympienne anémique, mon choix est non-sportif. Vive la Twingal et le foot amateur. Les facéties ribériennes passionnent tout un peuple. Cousin Machn sait recevoir. Qui sera le prochain boulet d'or ? Mon plan anti-gruge au McDrive. Voisin est l'insulte en vogue dans les lotissements balnéaires.
Brèves de compteuR
Dimanche12
Aïe, au liT
Ce lever-matin dominical était programmé. Je pouvais donc rechigner. Et puis c'était un dimanche dont le côté sain tranchait férocement avec la virée nocturne de l'avant-coucher, dont je portais encore les stigmates. Les cernasses telles des scrotums, j'enfourchais ma Twingal encore tiède pour Biver. Je n'avais même pas fermé le toît, emporté par la joie d'avoir pu coller le sticker de Lionel Potillon sur mon tableau de bord. Cette étourderie de circonstance m'avait condamné à me renifler le onze pendouillant de morve toute la journée. Le Tournoi de la Chourmo devait commencer à 9h30. Yankee arrivait avec un retard cumulé sur 6 mois égal à 13 jours, 6 heures, 12 minutes et 5 secondes. La sécheresse et le soleil plombant nous coupaient d'entrée les jambes. 4 matches de poules, chacun de 2x5 minutes. Sur le gazon synthétique, les rotules sont comme deux morceaux de soufre en sursis au dessus d'un grattoir vert géant. Je me moûte un genou en ratant un tacle bien senti sur un petit vieux qui jouait dans une équipe de filles. Quadruplé méritoire de Yankee. Les premiers trois points sont précieux. Je propose d'abandonner le tournoi pour aller prendre l'apéro tranquilles. On aurait dû m'écouter, tant la suite fût calamiteuse. Devant ce manque de vice collégial, je me contraints à l'hygiène du sportif. Toutes les barres de énergétiques inconnues de mon organisme, et que je lorgnais du côté des caisses de GoSport, je les ai mangées. Pas d'alcool avant les trois prochains points. Après avoir attendu pendant 3 heures la rencontre suivante, la cloche sonnait. Je tente de convaincre Yankee que l'harissa ne fait pas courir plus vite. L'apéro démarre. J'avale à peine mon merguez-frite, que je finis de rôter sur la pelouse irradiante. Déjà le match de trop. Puis l'apéro de trop. Face aux Egyptiens nous fîmes profil bas, malgré un but somptueux de Codaing. Le match face aux pompiers était rassurant en cas de malaise. L'élimination semblait d'une logique inéluctable. Nous voyions là l'occasion d'un repos bien mérité à 15h30. Yankee se refaisait le film de Bari à Gardanne. On avait tracté des caravanes sous le cagnard. On ne tenait pas la route. Sauf au comptoir. Le service merguez était terminé. Voilà qui irritait mon cou roux. Heureusement, les tendolines assuraient un apéro tranquille et reposant. On fumait comme des jambons en regardant les vrais sportifs. J'ai encore mal au genou. Les pompiers ont gagné. Et nous, on est démontés, cuits de la tête aux pieds. Une insulte à l'éthique sportive. Seul le soleil nous soignait la mauvaise mine. Je me demandais alors si la présence des deux équipes de pompiers ne revêtait pas un caractère obligatoire...
Aïe, au liT
Ce lever-matin dominical était programmé. Je pouvais donc rechigner. Et puis c'était un dimanche dont le côté sain tranchait férocement avec la virée nocturne de l'avant-coucher, dont je portais encore les stigmates. Les cernasses telles des scrotums, j'enfourchais ma Twingal encore tiède pour Biver. Je n'avais même pas fermé le toît, emporté par la joie d'avoir pu coller le sticker de Lionel Potillon sur mon tableau de bord. Cette étourderie de circonstance m'avait condamné à me renifler le onze pendouillant de morve toute la journée. Le Tournoi de la Chourmo devait commencer à 9h30. Yankee arrivait avec un retard cumulé sur 6 mois égal à 13 jours, 6 heures, 12 minutes et 5 secondes. La sécheresse et le soleil plombant nous coupaient d'entrée les jambes. 4 matches de poules, chacun de 2x5 minutes. Sur le gazon synthétique, les rotules sont comme deux morceaux de soufre en sursis au dessus d'un grattoir vert géant. Je me moûte un genou en ratant un tacle bien senti sur un petit vieux qui jouait dans une équipe de filles. Quadruplé méritoire de Yankee. Les premiers trois points sont précieux. Je propose d'abandonner le tournoi pour aller prendre l'apéro tranquilles. On aurait dû m'écouter, tant la suite fût calamiteuse. Devant ce manque de vice collégial, je me contraints à l'hygiène du sportif. Toutes les barres de énergétiques inconnues de mon organisme, et que je lorgnais du côté des caisses de GoSport, je les ai mangées. Pas d'alcool avant les trois prochains points. Après avoir attendu pendant 3 heures la rencontre suivante, la cloche sonnait. Je tente de convaincre Yankee que l'harissa ne fait pas courir plus vite. L'apéro démarre. J'avale à peine mon merguez-frite, que je finis de rôter sur la pelouse irradiante. Déjà le match de trop. Puis l'apéro de trop. Face aux Egyptiens nous fîmes profil bas, malgré un but somptueux de Codaing. Le match face aux pompiers était rassurant en cas de malaise. L'élimination semblait d'une logique inéluctable. Nous voyions là l'occasion d'un repos bien mérité à 15h30. Yankee se refaisait le film de Bari à Gardanne. On avait tracté des caravanes sous le cagnard. On ne tenait pas la route. Sauf au comptoir. Le service merguez était terminé. Voilà qui irritait mon cou roux. Heureusement, les tendolines assuraient un apéro tranquille et reposant. On fumait comme des jambons en regardant les vrais sportifs. J'ai encore mal au genou. Les pompiers ont gagné. Et nous, on est démontés, cuits de la tête aux pieds. Une insulte à l'éthique sportive. Seul le soleil nous soignait la mauvaise mine. Je me demandais alors si la présence des deux équipes de pompiers ne revêtait pas un caractère obligatoire...
Lundi13
Boulet in the heaD
La voiture est un ingrédient indispensable à la recette du cake. C'est sa levure. Alors que je sirote ma Kriek à la cerise à vitesse grand v, un gandolfi déboule devant le pub. Il fait un créneau de zguèg en enfûmant les terrasses. Il se gare là devant en écoutant de la mauvaise house. Tellement fort qu'il est obligé de rouler les vitres ouvertes. Il devait avoir un Blaupunkt spécial toît-ouvrant... Ne le voyant pas sortir, je devine un deuxième lascar loti derrière. Le pauvre. Je me dis qu'il est peut-être décédé. Le conducteur s'est enquillé là pour manger son kébab en mâtant les gonzesses du Pub. Il fallait oser, me dis-je. Mais le type est un téméraire né. Il part chercher deux pintes qu'ils se sifflent dans la Mazda. Tranquillos. Idoles de tout un peuple. La classe américaine, Marseille by night...
Boulet in the heaD
La voiture est un ingrédient indispensable à la recette du cake. C'est sa levure. Alors que je sirote ma Kriek à la cerise à vitesse grand v, un gandolfi déboule devant le pub. Il fait un créneau de zguèg en enfûmant les terrasses. Il se gare là devant en écoutant de la mauvaise house. Tellement fort qu'il est obligé de rouler les vitres ouvertes. Il devait avoir un Blaupunkt spécial toît-ouvrant... Ne le voyant pas sortir, je devine un deuxième lascar loti derrière. Le pauvre. Je me dis qu'il est peut-être décédé. Le conducteur s'est enquillé là pour manger son kébab en mâtant les gonzesses du Pub. Il fallait oser, me dis-je. Mais le type est un téméraire né. Il part chercher deux pintes qu'ils se sifflent dans la Mazda. Tranquillos. Idoles de tout un peuple. La classe américaine, Marseille by night...
Mardi14
Football diarieS
8h00 : Franck Ribéry a fait deux fois caca après avoir bouffé de pleines plâtées de Kellog's AllBran pour faciliter son transit vers Lyon.
8h38 : Francky retourne faire un troisième caca, mais Pierre Mondy se tient devant la porte des toilettes. Franck n'accèdera aux cagoins que s'il signe son contrat à l'OL.
9h45 : Franck Ribéry écoute le dernier Camaro en faisant son jogging.
11h00 : Franck adresse son 83ème sourire à Thierry Henry depuis ce matin.
12h00: Franck n'a pas fini son assiette de carottes rapées. Intervention musclée de Laurent Fabius, qui voit dans le choix alimentaire du néo numéro 10 une attaque contre sa personne.
14h51 : Durant sa sieste, Ribéry a ronflé. Il a aussi rêvé d'Eric Abidal. Mais il ne faut pas le dire.
17h00 : Ribéry a signé 533275 autographes. Gaël Givet, 4.
18h00 : Frank privilégie la balade en camion à la trotinnette. Pour les journalistes marseillais, le départ de Franck ne fait plus aucun d'août.
19h00 : Samir Nasri lui envoie un sms. "Franck, ramène moi celui de Zidane !" Le Boulonnais lui répond : "Tu veux aussi le chasuble pour ta femme ?" 19h16 : sms de Samir "Mais non ! je veux son téléphone portable, abruti !"
Football diarieS
8h00 : Franck Ribéry a fait deux fois caca après avoir bouffé de pleines plâtées de Kellog's AllBran pour faciliter son transit vers Lyon.
8h38 : Francky retourne faire un troisième caca, mais Pierre Mondy se tient devant la porte des toilettes. Franck n'accèdera aux cagoins que s'il signe son contrat à l'OL.
9h45 : Franck Ribéry écoute le dernier Camaro en faisant son jogging.
11h00 : Franck adresse son 83ème sourire à Thierry Henry depuis ce matin.
12h00: Franck n'a pas fini son assiette de carottes rapées. Intervention musclée de Laurent Fabius, qui voit dans le choix alimentaire du néo numéro 10 une attaque contre sa personne.
14h51 : Durant sa sieste, Ribéry a ronflé. Il a aussi rêvé d'Eric Abidal. Mais il ne faut pas le dire.
17h00 : Ribéry a signé 533275 autographes. Gaël Givet, 4.
18h00 : Frank privilégie la balade en camion à la trotinnette. Pour les journalistes marseillais, le départ de Franck ne fait plus aucun d'août.
19h00 : Samir Nasri lui envoie un sms. "Franck, ramène moi celui de Zidane !" Le Boulonnais lui répond : "Tu veux aussi le chasuble pour ta femme ?" 19h16 : sms de Samir "Mais non ! je veux son téléphone portable, abruti !"
Mercredi15
Soirée de branques à CassiS
Vautré comme un scandaleux dans un sofa cassidain, je vis ma première journée de Coupe du monde. Mon album panini sur les cuisses, je contemple Arabie-Saoudite/Tunisie d'un oeil comateux mais néanmoins ouvert sur le monde. Dire que je vais galérer pour avoir toutes leurs images... Ce match me fait comme un fussoir. La Krö n'en bourre plus d'un quand elle est servie chaude. L'antenne rend l'âme jusqu'à la mi-temps de Pologne/Allemagne. Puis à la 80ème, à 7 minutes du but. Le généreux maître de maison nous propose une bouteille de rosé chaud, fort mal à propos. J'ai faim. Il me reste un Quick'n'Toast froid, que je mâche tout en vitupérant mon mépris pour l'oeuvre de Jean Gabin. Je négocie une sortie discète avec Véronique Gineste. Et je remercie Cousin Machin pour cette soirée de qualité. Je reviendrai pour voir France/Corée-du-Sud. C'est promis. Mais oui, mais oui...
Soirée de branques à CassiS
Vautré comme un scandaleux dans un sofa cassidain, je vis ma première journée de Coupe du monde. Mon album panini sur les cuisses, je contemple Arabie-Saoudite/Tunisie d'un oeil comateux mais néanmoins ouvert sur le monde. Dire que je vais galérer pour avoir toutes leurs images... Ce match me fait comme un fussoir. La Krö n'en bourre plus d'un quand elle est servie chaude. L'antenne rend l'âme jusqu'à la mi-temps de Pologne/Allemagne. Puis à la 80ème, à 7 minutes du but. Le généreux maître de maison nous propose une bouteille de rosé chaud, fort mal à propos. J'ai faim. Il me reste un Quick'n'Toast froid, que je mâche tout en vitupérant mon mépris pour l'oeuvre de Jean Gabin. Je négocie une sortie discète avec Véronique Gineste. Et je remercie Cousin Machin pour cette soirée de qualité. Je reviendrai pour voir France/Corée-du-Sud. C'est promis. Mais oui, mais oui...
[INDENT]
Jeudi16
Quick'n'rusH
Le tango argentin m'a sérieusement ouvert l'appétit. Je fonce au Quick drive d'Aubagne avant 20h00 pour ne pas rater les exploits de Didier et Abdoulaye. A mon grand désarroi, je n'étais pas le seul à avoir déposé l'idée d'un fast-food un soir de ballon. Je maîtrise mes fondamentaux pour être efficace lors de ma commande. Je suis parano. Ces franchises ont un plan. J'ai le mien. Je recompte tout. Par des moyens insidieux, on se débrouille toujours pour vous oublier une mayo, une paille, ou carrément vous gruger d'un sanguïche. Et ça irrite ma vision du monde. Connaissant le nom de toutes les sauces sur le bout des doigts, la thèse d'un oubli de ma part était invalidable. Car je l'élimine par une scrupulosité sans nom. Bref, je baisse mon Blaupunkt. Je sais ce que je veux. Ma peur du manque ressurgit. Elle m'exhorte à la commande d'un Menu XL Quïck and toast avec frites et Sprite, 2 filets-o-fish, 1 cheeseburger et des morçals de poulet mort puis frît. Sauce barbecue, ketchup et mayo pour 2 personnes. Toujours dire 2 personnes. Par discrétion, je ne révèlerai pas le montant de la note. Dans les drives, il y a toujours un espace d'attente, car fast-food ne désigne que la façon de manger. Il me manque les deux fish. Mes frites refroidissent. Il manque la sauce barbecue. Une marche arrière s'impose. Au lieu de me filer une autre pot, la fille m'assure que la sauce est au fond du sac. Je repars avec mes deux fish et demande une sauce oignon en caution de sa vérité. Bien m'en a pris, la chagasse avait voulu m'enfler. Mais j'aurais dû aussi lui préciser que je comptais boire à la paille.
Quick'n'rusH
Le tango argentin m'a sérieusement ouvert l'appétit. Je fonce au Quick drive d'Aubagne avant 20h00 pour ne pas rater les exploits de Didier et Abdoulaye. A mon grand désarroi, je n'étais pas le seul à avoir déposé l'idée d'un fast-food un soir de ballon. Je maîtrise mes fondamentaux pour être efficace lors de ma commande. Je suis parano. Ces franchises ont un plan. J'ai le mien. Je recompte tout. Par des moyens insidieux, on se débrouille toujours pour vous oublier une mayo, une paille, ou carrément vous gruger d'un sanguïche. Et ça irrite ma vision du monde. Connaissant le nom de toutes les sauces sur le bout des doigts, la thèse d'un oubli de ma part était invalidable. Car je l'élimine par une scrupulosité sans nom. Bref, je baisse mon Blaupunkt. Je sais ce que je veux. Ma peur du manque ressurgit. Elle m'exhorte à la commande d'un Menu XL Quïck and toast avec frites et Sprite, 2 filets-o-fish, 1 cheeseburger et des morçals de poulet mort puis frît. Sauce barbecue, ketchup et mayo pour 2 personnes. Toujours dire 2 personnes. Par discrétion, je ne révèlerai pas le montant de la note. Dans les drives, il y a toujours un espace d'attente, car fast-food ne désigne que la façon de manger. Il me manque les deux fish. Mes frites refroidissent. Il manque la sauce barbecue. Une marche arrière s'impose. Au lieu de me filer une autre pot, la fille m'assure que la sauce est au fond du sac. Je repars avec mes deux fish et demande une sauce oignon en caution de sa vérité. Bien m'en a pris, la chagasse avait voulu m'enfler. Mais j'aurais dû aussi lui préciser que je comptais boire à la paille.
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Vendredi 17
On the road agaiN
Entre deux aller-retours entre Marseille et le Var-ouest, mon Blaupunkt me signale les arrivées de Mathieu Valbuena, Sébastien Hamel et Ronald Zubar. L'OM n'a toujours pas d'entraîneur à quelques jours de la reprise de l'entraînement. Cissé est annoncé à l'OM. Pas sur le terrain mais à l'infirmerie. Cela suffit pour endormir un stade qui ne croit en fait plus à rien. Après Barthez et Biancheri, Déhu va quitter l'OM. José se sent seul. Et moi, il me manque 30 centimes pour le péage. Je suis sur la réserve. Je prie pour ne pas tomber en panne, la paume sur le frein amen.
On the road agaiN
Entre deux aller-retours entre Marseille et le Var-ouest, mon Blaupunkt me signale les arrivées de Mathieu Valbuena, Sébastien Hamel et Ronald Zubar. L'OM n'a toujours pas d'entraîneur à quelques jours de la reprise de l'entraînement. Cissé est annoncé à l'OM. Pas sur le terrain mais à l'infirmerie. Cela suffit pour endormir un stade qui ne croit en fait plus à rien. Après Barthez et Biancheri, Déhu va quitter l'OM. José se sent seul. Et moi, il me manque 30 centimes pour le péage. Je suis sur la réserve. Je prie pour ne pas tomber en panne, la paume sur le frein amen.
samedi18
Voisin MachiN
Voisin. Espèce de voisin, va ! L'insulte suprême pour qui a déjà connu les affres de la copropriété. La blondasse qui se tape le gardien veuf veut barricader le lotissement façon Alcatraz. Les gens ne respectent rien, se plait-elle à rengainer à qui passe devant sa fenêtre. Mais ça ne l'empêche pas de se garer à ma place, quand sa flegme prend le pas sur son civisme. C'est la saison des casse-coroñes éphémères, agréables comme une touffe de sable dans le maillot. Les grands familles de pyjama-people débarquent. Le Var ressemble à une extension des Sims. Les jeunes qui font la fête le soir sont au centre de leurs préoccupations. Ca les emmerde tellement qu'il ne peuvent s'empêcher de hurler leur joie de se réveiller à 8 heures du mat'. La connasse du dessus, qui vient 15 jours par an, m'a coupé mon cyprès en deux, n'importe comment "car il était moche et gênait sa vue sur [mon] jardin". C'est l'explication du gardien. Je lui recommande alors de lui couper la tronche à elle, vu que sa gueule ne m'est jamais revenue, après tant d'années sans que je ne me sois permis la moindre remarque désobligeante. Lassé par tous ces tarés que la propriété privée avait rendus infâmes, je sors ma Fender et envoie le bois. Keep on rockin' in a free world. Ce sera désormais sardines et bogues au sel tous les soirs. Sous sa fenêtre. Avec les cons, il suffit de l'être davantage pour suciter un embryon de respect. Maintenant, elle me dit bonjour.
Voisin MachiN
Voisin. Espèce de voisin, va ! L'insulte suprême pour qui a déjà connu les affres de la copropriété. La blondasse qui se tape le gardien veuf veut barricader le lotissement façon Alcatraz. Les gens ne respectent rien, se plait-elle à rengainer à qui passe devant sa fenêtre. Mais ça ne l'empêche pas de se garer à ma place, quand sa flegme prend le pas sur son civisme. C'est la saison des casse-coroñes éphémères, agréables comme une touffe de sable dans le maillot. Les grands familles de pyjama-people débarquent. Le Var ressemble à une extension des Sims. Les jeunes qui font la fête le soir sont au centre de leurs préoccupations. Ca les emmerde tellement qu'il ne peuvent s'empêcher de hurler leur joie de se réveiller à 8 heures du mat'. La connasse du dessus, qui vient 15 jours par an, m'a coupé mon cyprès en deux, n'importe comment "car il était moche et gênait sa vue sur [mon] jardin". C'est l'explication du gardien. Je lui recommande alors de lui couper la tronche à elle, vu que sa gueule ne m'est jamais revenue, après tant d'années sans que je ne me sois permis la moindre remarque désobligeante. Lassé par tous ces tarés que la propriété privée avait rendus infâmes, je sors ma Fender et envoie le bois. Keep on rockin' in a free world. Ce sera désormais sardines et bogues au sel tous les soirs. Sous sa fenêtre. Avec les cons, il suffit de l'être davantage pour suciter un embryon de respect. Maintenant, elle me dit bonjour.
:add_vache
Solide comme un wok !