04-05-2006, 16:49
Ah la la, quelle bien étrange saison nous vivons, les amis, faites despoirs, de désillusions, de belles victoires et de défaites parfois cinglantes. Rarement, de mémoire dolympien, une seule et même levée de championnat naura vu sentrecroiser tant de sentiments divers et variés, passer de la lanterne rouge à la finale de la Coupe aux petites oreilles, dun jeu déliquescent à un vrai style, que notre adoré Jean-Mimi na pas hésité à mettre en parallèle avec celui du grand Barça, dune piteuse élimination européenne quelque part au nord de Moscou à un espoir légitime de qualification pour la Coupe suprtême continentale.
A cent-quatre-vingt minutes dune troisième place, que certains jugent nocive Que nenni ! Les esprits, dont certains diraient prudents, que personnellement je qualifie de chagrins, estiment que jouer les Grandes Oreilles de manière dite prématurée, serait néfaste. Or, lOM ne peut se contenter de demi-mesure, quelle que soit sa situation. Le sésame ltime de la scène européenne, tant de clubs en rêvent, et voilà que nous devrions faire la fine bouche, « ah non léquipe est en reconstruction, on nest pas prêts ».
Mais justement, pour bâtir du solide, donner une vraie expérience à nos multiples jeunes, quoi de mieux que de leur donner le goût du Camp Nou, de San Siro ou dAnfield Road ? Certains prétexteront le syndrôme Perrin et la jurisprudence 2004, voire même 2000. Alors dans ce cas, contentons-nous de jouer le milieu de tableau, voire au mieux lUEFA, restons sur nos ambitions étriquées et arrêtons de pleurer sur le fait quun autre olympique nous a égalés dans le nombre de consécrations nationales consécutives.
Pour la première fois depuis bien des années, une équipe de lOM nous donne du plaisir, montre quelle sait manier le ballon, ne se contente pas dune Drogba-dépendace et dun « tous les ballons sur DD, yen a bien un qui va rentrer ». Au contraire, Jeannot de Mostaganem, le frileux du début de saison, qui faisait rentrer Ferreira dès que lon menait au score, réussit déjà à tirer la quintessence dun effectif peau de chagrin, limité à moins dune vingtaine de joueurs de haut niveau. Et pourtant, nous avons joué sur tous les tableaux de manière honorable, premier quart de Ligue 1, finale de Coupe et parcours honorable en Coupe dEurope en bois , même si ponctué de bien vilaine manière.
Un fond de jeu à lOM Pour certains dentre-nous, cela relève de la science-fiction, mais non, on en a enfin un, porté sur loffensive, avec des joueurs qui ne lâchent rien, des ailiers qui défendent bec et ongles, et mêmes danciens parmesans proches de la retraite dont plus personne ne savait ce quils devenaient, qui se subliment pour devenir de vraies pièces maîtresses dune équipe qui nhésite plus à poser son jeu, placer ses attaques, et à dominer ses adversaires de manière nette, à limage de ce que doit être un vrai prétendant au sacre national.
Encore deux rencontres, dont la prochaine contre une équipe qui na plus rien à jouer. Méfiance ! Une équipe nest jamais plus dangereuse et libérée que quand elle na plus de pression, à moins que la démobilisation ne soit partie prenante dans les rangs alsaciens. Quid de la motivation des starsbourgeois ? Mystère, quoique jouer au Vélodrome nest jamais anodin pour un footballeur
Une fois de plus, trois points sinon rien, montrer à toute la France du football que lOhème est éternel, et que même enterré, destabilisé dodieuses manières, laura phocéenne continuera de rayonner sur lhexagone, quon se le dise.
Cette saison qui sachève nest que le prémice de la renaissance massaliote, lambition est retrouvée, la qualité présente, lenvie indéfectible, et lespoir renaît dans les travées du Vél
Optimisme démesuré, aveuglement passionel ? Possible, mais si lespoir nest plus, si nous les premièrs ne croyons pas dur comme fer à la possibilité décarter les montagnes, comme seul NOTRE olympique sait le faire, alors prenons tous un abonnement à Gerland Lamour du peuple de Marseille ainsi que les centaines de milliers de supporteurs répartis partout dans le monde est lessence même de ce qui fait de lOM un club unique en France, le seul véritablement populaire, nous faisant vibrer ou pleurer comme aucun autre le sait le faire, et cest la base même de notre passion et de limmortalité de la foi massaliote.
Massalia est éternelle !
A cent-quatre-vingt minutes dune troisième place, que certains jugent nocive Que nenni ! Les esprits, dont certains diraient prudents, que personnellement je qualifie de chagrins, estiment que jouer les Grandes Oreilles de manière dite prématurée, serait néfaste. Or, lOM ne peut se contenter de demi-mesure, quelle que soit sa situation. Le sésame ltime de la scène européenne, tant de clubs en rêvent, et voilà que nous devrions faire la fine bouche, « ah non léquipe est en reconstruction, on nest pas prêts ».
Mais justement, pour bâtir du solide, donner une vraie expérience à nos multiples jeunes, quoi de mieux que de leur donner le goût du Camp Nou, de San Siro ou dAnfield Road ? Certains prétexteront le syndrôme Perrin et la jurisprudence 2004, voire même 2000. Alors dans ce cas, contentons-nous de jouer le milieu de tableau, voire au mieux lUEFA, restons sur nos ambitions étriquées et arrêtons de pleurer sur le fait quun autre olympique nous a égalés dans le nombre de consécrations nationales consécutives.
Pour la première fois depuis bien des années, une équipe de lOM nous donne du plaisir, montre quelle sait manier le ballon, ne se contente pas dune Drogba-dépendace et dun « tous les ballons sur DD, yen a bien un qui va rentrer ». Au contraire, Jeannot de Mostaganem, le frileux du début de saison, qui faisait rentrer Ferreira dès que lon menait au score, réussit déjà à tirer la quintessence dun effectif peau de chagrin, limité à moins dune vingtaine de joueurs de haut niveau. Et pourtant, nous avons joué sur tous les tableaux de manière honorable, premier quart de Ligue 1, finale de Coupe et parcours honorable en Coupe dEurope en bois , même si ponctué de bien vilaine manière.
Un fond de jeu à lOM Pour certains dentre-nous, cela relève de la science-fiction, mais non, on en a enfin un, porté sur loffensive, avec des joueurs qui ne lâchent rien, des ailiers qui défendent bec et ongles, et mêmes danciens parmesans proches de la retraite dont plus personne ne savait ce quils devenaient, qui se subliment pour devenir de vraies pièces maîtresses dune équipe qui nhésite plus à poser son jeu, placer ses attaques, et à dominer ses adversaires de manière nette, à limage de ce que doit être un vrai prétendant au sacre national.
Encore deux rencontres, dont la prochaine contre une équipe qui na plus rien à jouer. Méfiance ! Une équipe nest jamais plus dangereuse et libérée que quand elle na plus de pression, à moins que la démobilisation ne soit partie prenante dans les rangs alsaciens. Quid de la motivation des starsbourgeois ? Mystère, quoique jouer au Vélodrome nest jamais anodin pour un footballeur
Une fois de plus, trois points sinon rien, montrer à toute la France du football que lOhème est éternel, et que même enterré, destabilisé dodieuses manières, laura phocéenne continuera de rayonner sur lhexagone, quon se le dise.
Cette saison qui sachève nest que le prémice de la renaissance massaliote, lambition est retrouvée, la qualité présente, lenvie indéfectible, et lespoir renaît dans les travées du Vél
Optimisme démesuré, aveuglement passionel ? Possible, mais si lespoir nest plus, si nous les premièrs ne croyons pas dur comme fer à la possibilité décarter les montagnes, comme seul NOTRE olympique sait le faire, alors prenons tous un abonnement à Gerland Lamour du peuple de Marseille ainsi que les centaines de milliers de supporteurs répartis partout dans le monde est lessence même de ce qui fait de lOM un club unique en France, le seul véritablement populaire, nous faisant vibrer ou pleurer comme aucun autre le sait le faire, et cest la base même de notre passion et de limmortalité de la foi massaliote.
Massalia est éternelle !