24-04-2006, 08:00
Le sens de nos passions reflète les étoiles
Qui brillent dans nos yeux et fait battre nos voiles.
Les bras très haut levés à déchirer le ciel
Ce nest pas le moment de replier tes ailes.
Petit rappel des fées penchées sur ton berceau
LOM au temps jadis a su prendre dassaut
Cet endroit capital où comme dans les moissons
Après un dur labeur on se noie de chansons.
Paris, Paris, Paris, on entre dans les annales
Mais bien sur le terrain et pas au tribunal.
Et si malgré nos chants on trouve ce lieu hostile
Relevons le défi, faisons preuve de style,
Après tout laissons les cris de singes si vils
Résonner sans échos, montrons-nous plus civils.
Encourageons les nôtres traçons leur le chemin
Qui mène au nirvana, la joie du lendemain !
Instant délicieux qui chasse les tourments
On décolle du sol, cest un ravissement.
Comment vous raconter sans être trop lyrique
Ce temps qui séternise, ces regards extatiques
Les sourires fleurissent et tant pis pour léthique
Mais je le dis crûment on a une drôle de trique !
Revoir enfin la flamme aux yeux des jeunes gens
Ça mest indispensable et ça devient urgent.
Dans loeil du timonier on voit de la lumière
Cela doit vous guider pour rejoindre la terre.
Mais comme dit Hugo en guise de credo
Ce qui dabord est gloire à la fin est fardeau
Entrons dans la légende, écrivons cette page
Qui pour un bon moment chassera cette image
Dun club bien agité où règne le mensonge
Rongé de lintérieur, troué comme une éponge
Absorbant le liquide et en guise déchange
Laisse à ses supporters quun amer goût de fange.
Ladversaire est brillant, jouant dans son jardin
Surtout son portugais un drôle de gredin
Qui na pas son pareil, sans demander pardon
Pour que lopposant soit dla farce le dindon.
Il te fait des râteaux, multiplie les appels
Et quand la pioche est bonne donne un coup de scalpel.
Bonaventure Kalou est aussi bien habile
Pour que ses adversaires se fassent un peu de bile.
Et bien qulami Rothen soit un ptit peu jauni
Il peut...Ah non pas lui ! Car moi Rothen jhonnis !
Allons, on ne va pas après toutes ces années
Continuer comme ça, cessons de ricaner.
Oublions donc Paris et ces viles lumières
Arrêtons de penser que cétait mieux hier.
Les minots il y a peu nous ont montré la voie
La tête pleine dambition que parte le convoi
Menant au SDF, et là tout ébloui
Ouvrez grand vos oreilles, ce soir soyez tout ouïe.
Les chants vont réveiller dans le Stade de France
Un public moribond, de lointaines fragrances.
En suivant Ribery qui jamais ne renonce
Partons à labordage et sans coup de semonce
Retrouvons lambition qui nous avait lâché
Le jour de la finale cest bien pied au plancher
Que nous devons aller, tant pis pour les déchets
Cette soirée de printemps, il faut lempanacher !
Et quand tu graviras Fabien les escaliers
Dans ce stade qui naguère fut inhospitalier
En levant haut la coupe, quelques ânes bâtés
Taperont poliment de leurs dix doigts gantés.
Toi qui, comme de coutume nen a jamais trop fait
Tu brandiras vers nous la coupe, ce trophée .
Cetace