28-02-2006, 16:12
Tandis que la bande à De Bono va tenter l’escroquerie de la semaine en nous faisant croire, à coup de superlatifs hypertrophiés et de nostalgie en boucle, qu’il s’agit là d’un événement planétaire, force est de constater que ce nième classico a perdu de son lustre d’antan. Des deux côtés du gazon vert, on a affaire à des clubs en mal d’identité. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup de saveur sur la liste, longue comme un jour sans pain, des coachs et présidents limogés au sein des staffs respectifs depuis plus d’une dizaine d’années...
Dans les deux cas de figure, on brasse et pas simplement de l’air. Ici, le gugusse en survet qui finit une saison sur le banc, y devrait être décorer illico de la croix du mérite même si maintenant, mon bon monsieur, on la refile à n’importe qui. Là, on s’épanouit dans l’ère du tout-jetable. Et ce, à tous les étages de chacune des deux maisons hantées. Suffit de mater la grande valse des gonziers en short à tous les mercati. Hiver comme été, y’a plus d’élus à chaque fois que d’invités à la cour d’Autriche, du temps de ce bon vieux Strauss, le jour du bal de l’empereur. Stabilité quand tu nous tiens…
Emon, le nouveau dieu vivant
Bon, cette année, on a fait des efforts du côté du Vieux Port. Malgré des résultats en dents de scie et un jeu parfois aussi exaltant qu’une scène de parties fines à la maison de retraite de Bourbon-l’Archambault, on a conservé contre vents et marées Jean de Mostaganem. Pourtant dans la tourmente, on en a entendu siffler des patronymes de potentiels sauveurs. Tigana, Deschamps, j’en passe et pas forcément des meilleurs. Même qu’il a suffit que Jeannot s’absente pour causes de vésicule à la casse pour que d’aucuns adulent subitement le fidèle Bébert au lendemain de deux victoires consécutives. Nul doute qu’à sa première défaite, si les ennuis gastriques du rougeaud avaient continué, les idolâtres d’aujourd’hui eussent brûlé en place publique l’effigie de notre ancien ailier gauche. Passons…
Paris brûle-t-il ?
A Paname, par contre, on a encore ressorti les vieux démons. On a viré la Fourne qui trônait bon an mal an en sixième place et qui était fort aimé de ses joueurs pour introniser l’ex-égérie de la maison Peugeot, Guitou les belles bacchantes qui caracole péniblement en huitième position. Ce dernier vient en sus de piquer un coup de sang contre les susnommés Rothen et Dhorasso qu’il a expédié la semaine dernière se faire bronzer la couenne en CFA… Bonjour l’ambiance !
Indien vaut mieux que deux tu l’auras
Le cas d’espèce que représente le sémillant Vikash est pas vraiment banal. Une maladie sans doute diplomatique l’a empêché d’évoluer avec l’équipe réserve francilienne mais il répondra présent demain au rendez-vous du Raymond en EDF. Vous avez dit cocasse, comme c’est zarbi… Vrai que ça date pas d’hier que le quidam fait preuve d'inconstance (nan, Wilson, on t’a pas sonné) mais là on reste sur le fondement. Espérons simplement que le talentueux milieu relayeur, piqué au vif, ne va pas nous sortir dimanche son numéro de grand huit estampillé foire du trône …
Paris brûle-t-il (2) ?
Suppos panaméens, ça a l’air d’être duraille. Non seulement, d’aucuns broient du noir mais d’autres peuvent aussi à l’occase s’avérer raciste. Et même contre d’autres gars rouge et bleu. On croit cauchemarder. Le pompiste de Varades peut en témoigner. Sa station-sévice ressemble désormais plus à une fuite des sens qu’à un relais autoroutier pour jeunes filles en mal de rencontre. De la secousse, les services de sécurité locaux ont avancé l’horaire de la rencontre contre notre OM à 17 heures. C’est beau pourtant un club, la nuit…
Mors aux dents
Quoiqu’il en soit, du côté de l’OM, les états d’âme de ne seront point de mise. Va falloir se sortir les tripes façon charcutier à Rungis. A l’image de l’édenté Beye revenu à son meilleur niveau et d’un Cana à la noce qui ne cesse de surprendre, on veut voir des guerriers au Parc. Question technique, l’association de bienfaiteurs Nasri-Ribéry a très bien fonctionné sur le flanc gauche contre les Aiglons. Bis repetita placent, c’est tout ce que l’on souhaite. Pagis, notre monsieur Brummell à nous devra peut-être parfois troquer l’élégance contre la hargne. En ce jour du seigneur, on veut des rugueux, des durs, des tatoués. Gare à l’euphorie et à la suffisance…
boeuf mode
Dans les deux cas de figure, on brasse et pas simplement de l’air. Ici, le gugusse en survet qui finit une saison sur le banc, y devrait être décorer illico de la croix du mérite même si maintenant, mon bon monsieur, on la refile à n’importe qui. Là, on s’épanouit dans l’ère du tout-jetable. Et ce, à tous les étages de chacune des deux maisons hantées. Suffit de mater la grande valse des gonziers en short à tous les mercati. Hiver comme été, y’a plus d’élus à chaque fois que d’invités à la cour d’Autriche, du temps de ce bon vieux Strauss, le jour du bal de l’empereur. Stabilité quand tu nous tiens…
Emon, le nouveau dieu vivant
Bon, cette année, on a fait des efforts du côté du Vieux Port. Malgré des résultats en dents de scie et un jeu parfois aussi exaltant qu’une scène de parties fines à la maison de retraite de Bourbon-l’Archambault, on a conservé contre vents et marées Jean de Mostaganem. Pourtant dans la tourmente, on en a entendu siffler des patronymes de potentiels sauveurs. Tigana, Deschamps, j’en passe et pas forcément des meilleurs. Même qu’il a suffit que Jeannot s’absente pour causes de vésicule à la casse pour que d’aucuns adulent subitement le fidèle Bébert au lendemain de deux victoires consécutives. Nul doute qu’à sa première défaite, si les ennuis gastriques du rougeaud avaient continué, les idolâtres d’aujourd’hui eussent brûlé en place publique l’effigie de notre ancien ailier gauche. Passons…
Paris brûle-t-il ?
A Paname, par contre, on a encore ressorti les vieux démons. On a viré la Fourne qui trônait bon an mal an en sixième place et qui était fort aimé de ses joueurs pour introniser l’ex-égérie de la maison Peugeot, Guitou les belles bacchantes qui caracole péniblement en huitième position. Ce dernier vient en sus de piquer un coup de sang contre les susnommés Rothen et Dhorasso qu’il a expédié la semaine dernière se faire bronzer la couenne en CFA… Bonjour l’ambiance !
Indien vaut mieux que deux tu l’auras
Le cas d’espèce que représente le sémillant Vikash est pas vraiment banal. Une maladie sans doute diplomatique l’a empêché d’évoluer avec l’équipe réserve francilienne mais il répondra présent demain au rendez-vous du Raymond en EDF. Vous avez dit cocasse, comme c’est zarbi… Vrai que ça date pas d’hier que le quidam fait preuve d'inconstance (nan, Wilson, on t’a pas sonné) mais là on reste sur le fondement. Espérons simplement que le talentueux milieu relayeur, piqué au vif, ne va pas nous sortir dimanche son numéro de grand huit estampillé foire du trône …
Paris brûle-t-il (2) ?
Suppos panaméens, ça a l’air d’être duraille. Non seulement, d’aucuns broient du noir mais d’autres peuvent aussi à l’occase s’avérer raciste. Et même contre d’autres gars rouge et bleu. On croit cauchemarder. Le pompiste de Varades peut en témoigner. Sa station-sévice ressemble désormais plus à une fuite des sens qu’à un relais autoroutier pour jeunes filles en mal de rencontre. De la secousse, les services de sécurité locaux ont avancé l’horaire de la rencontre contre notre OM à 17 heures. C’est beau pourtant un club, la nuit…
Mors aux dents
Quoiqu’il en soit, du côté de l’OM, les états d’âme de ne seront point de mise. Va falloir se sortir les tripes façon charcutier à Rungis. A l’image de l’édenté Beye revenu à son meilleur niveau et d’un Cana à la noce qui ne cesse de surprendre, on veut voir des guerriers au Parc. Question technique, l’association de bienfaiteurs Nasri-Ribéry a très bien fonctionné sur le flanc gauche contre les Aiglons. Bis repetita placent, c’est tout ce que l’on souhaite. Pagis, notre monsieur Brummell à nous devra peut-être parfois troquer l’élégance contre la hargne. En ce jour du seigneur, on veut des rugueux, des durs, des tatoués. Gare à l’euphorie et à la suffisance…
boeuf mode