20-02-2006, 15:24
Comment va Fernandez ?
Le médecin du club, Charles Lankar doit rencontrer le professeur qui suit Jean pour faire le point et savoir s’il peut sortir cet après-midi ou s’il ne doit sortir que demain. On lui a retiré un calcul de la vésicule biliaire donc c’était un peu plus sévère que ce que nous l’avions imaginé au départ.
Il ne sera pas sur le banc contre Bolton ?
Cher ami, chacun ses compétences, je n’ai pas les compétences médicales pour m’avancer. Nous espérons tous que Jean sera rapidement remis et avec nous. Dans les prochaines heures, nous en serons plus, en passant par l’efficace service de communication de la maison, vous devriez être informé.
L’absence de Jean a perturbé le groupe ?
Sur le plan humain c’est évidemment une contrariété. Son absence nous fait mal sur le plan humain quand on connaît l’abnégation du bonhomme, quand on connaît l’implication totale, son absence est un handicap sérieux, manifeste.
César ?
Il va regagner Marseille en fin d’après-midi, il a été constaté une fracture de l’os frontal, qui touche aux sinus, cette fracture est une fracture dispersée comme on l’appelle, ce qui complique la chose. César sera pris en charge par les services de la Timone où il devra rester hospitalisé après avoir été probablement opéré. Les premières informations que j’ai tendent à penser qu’il sera arrêté entre 6 semaines et deux mois. La fin de la saison semble compromise pour lui.
Lamouchi ?
Il devrait reprendre jeudi, vendredi au plus tard, avec quelques chances de pouvoir jouer contre Nice dimanche prochain. Pour Bonnissel, il y a du mieux. Feirrera a mal à la cheville ce sont les risques du métier, mais il n’y a pas de complication particulière. Il ne devrait pas être forfait pour les prochains matchs.
Tu as poussé un coup de gueule ?
Si j’avais la certitude qu’en poussant un coup de gueule… Je pense que je me le donnerais à moi-même. La vérité, c’est qu’avant ce match qui était important aux yeux de tout le monde, à nos yeux d’abord, nous avions remobilisé tout le monde. J’avais rencontré l’ensemble du groupe à la veille du départ à Metz, nous avions discuté. José, qui devait se trouver loin de Metz pour d’autres raisons, est quand même venu pour renforcer l’esprit de la communauté. Tout a été fait de manière à ce qu’une prise de conscience soit faite à l’approche de ce match. Fallait-il pousser un coup de gueule ? Moi ce n’est pas mon sentiment. Il faut continuer à discuter avec les uns et les autres et espérer que cela puisse donner un résultat positif.
En ce qui concerne Fernandez, lorsqu’on le connaît, on peut imaginer que le stress n’est pas étranger à son mal, vous avez parlé avec lui de son avenir pour le rassurer?
Il aurait été indécent de prendre le problème sous cet angle-là. Je pense simplement que Jean est comme nous tous qui sommes soumis à ces problèmes, à ces aléas de la vie. Ca peut arriver à n’importe lequel d’entre nous. Ca lui est arrivé à lui. Nous, tous de manière différente nous subissons le stress, ou la pression. Chacun doit gérer ces choses-là selon son caractère. Ça serait indécent d’évoquer aujourd’hui l’avenir de Jean alors qu’il est à l’hôpital. C’est ni convenable, ni tout à fait correct.
José a dit après le match que la rencontre lui avait servi d’enseignement, il parlait déjà du recrutement. Quels moyens aurez-vous ?
Ce que José a dit ce n’est rien d‘autre que le sentiment général de l’ensemble de l’équipe dirigeante. José et moi échangeons assez régulièrement pour que je puisse évidemment aller dans le sens de ce qu’il a dit. Le match d’hier n’est pas le résumé absolu de notre saison. C’est une péripétie, malheureuse, mais ce n’est pas ce que fut notre saison.
Cela dit nous parlons de la prochaine saison depuis déjà quelques semaines. Il n’est pas de jour où José ne passe pas dans mon bureau pour que nous évoquions l’avenir de l’OM. Nous n’avons pas l’intention de faire des bouleversements. Nous ne voulons pas remanier l’ensemble, mais le renforcer. Jusqu’à présent nous nous sommes employés en début de saison à remanier en profondeur, ce n’est pas l’objet. Nous avons César, Cana, Taiwo, Nasri, Ribéry, Carrasso, Niang, j’en oublie. Ces garçons sont des valeurs montantes qui ont plutôt besoin de vivre encore un moment, de progresser ensemble et d’être encadrés peut-être plus conséquemment. Aujourd’hui nous souhaitons pouvoir renforcer qualitativement l’équipe de manière à faire venir de 3 ou 4 éléments, histoire de la rendre nettement plus compétitive, de manière à pouvoir atteindre des objectifs qui, naturellement, doivent être ceux de l’OM. Aurons-nous les moyens ? C’est la question.
Ce qu’il faut savoir c’est que cette année, c’était aussi l’objectif, nous avons réussi à restaurer la situation sur le plan financier, de manière à pouvoir dégager des possibilités pour aborder la saison qui arrive. Nous n’en sommes pas encore à ce stade final. Nous ne pouvons pas dire ce qu’il en sera, mais notre volonté va dans ce sens-là : unir une enveloppe massivement conséquente pour que nous puissions faire le recrutement auquel nous aspirons. Qui nous permettra de franchir un palier.
Une élimination en coupe de l’UEFA serait préjudiciable ?
Pas à vrai dire. Nous n’avons absolument pas misé sur une finale de coupe d’UEFA pour dire que, sur ce plan-là, nos objectifs seront atteints. N’oubliez pas qu’il y avait un débat à l‘orée de la saison en cours qui était de savoir si on devait s’engager ou pas dans l’Intertoto. Ça veut dire que pour le club ce n’était pas un impératif absolu. On avait décidé de tenter le coup, d’abord sur le plan sportif, on connaît le parcours qui nous a amenés là où nous sommes aujourd’hui. Dans cette compétition, nous espérons aller le plus loin possible mais ce n’est pas l’UEFA qui enrichi ou engraisse un club.
L’OM a la culture de la gagne ?
Le match d’hier laisse quelque part un sentiment un peu fade. Il faut le reconnaître. C’est un match au cours duquel nous sommes complètement passés à côté de la question en première mi-temps. Il y a eu une bien meilleure deuxième mi-temps même si le mal qui est le nôtre aujourd’hui c’est un manque d’efficacité offensive. Cela à fait qu’à des moments cruciaux de la partie nous aurions pu nous porter au commandement de la partie, nous n’avons pas su le faire. Après, les aléas du jeu, on fait qu’un corner qui n’en était pas un a été à l’origine de notre défaite. Même un match nul n’aurait pas été satisfaisant. Dans le contexte qui prévalait avant le match, la bonne solution était de remporter la victoire histoire de raccrocher aux équipes de tête. On n’a pas su le faire.
A-t-on la culture de la gagne ? Moi je crois plutôt au talent. Quand on a beaucoup de talent, je ne connais pas de joueur qui rentre sur le terrain en se disant aujourd’hui je ne nourris pas cette fameuse culture de la gagne. Nous avons le résultat du talent que recèle aujourd’hui notre effectif , d’où la nécessité de renforcer cet effectif-là. Nous sommes aujourd’hui à la place qui est la nôtre. Je suis de ceux qui pensent qu’à la fin d’un championnat, chaque club est à sa place.
Il est vrai qu’hier nous avons rencontré, José l’a bien dit quand il a dit que nous avons rencontré un ancien chat qui est devenu un tigre, mais on sait que face à l’OM tous les clubs font le match de la saison. Même si je ne pense pas que cette victoire soit salvatrice pour Metz, cette victoire a été acquise face à l’OM, devant un public record comme c’est souvent le cas quand nous jouons à l’extérieur. Oui, il y a des regrets à avoir, c’est certain.
Mais sans chercher le moins du monde des circonstances atténuantes je pense que le combat terrible que nous avons mené à Bolton, en milieu de semaine, combat au sortir duquel nous sommes arrivés à préserver un score vierge ce qui laisse nos chances intactes pour le match de jeudi, je pense que ce combat-là n’est pas aussi quelque part étranger à notre prestation à Metz.
À Bolton, ça a été un vrai combat, quatre jour après un autre combat a été proposé. Est-ce que nous aujourd’hui, nous avons les moyens de faire face à ce type de combat deux fois de suite ? C’est peut-être une question. C’est la même équipe qui a joué à Bolton et à Metz. D’entrée le combat a été féroce hier, comme à Bolton. Les Messins n’ont pas voulu céder aucun pouce de terrain. Ils y sont allés de gaîté de cœur. On a payé un lourd tribut dans ce combat. C’est comme ça ! On sait que l’OM sera toujours considéré comme un adversaire à battre. Il faut en tenir compte.
Le médecin du club, Charles Lankar doit rencontrer le professeur qui suit Jean pour faire le point et savoir s’il peut sortir cet après-midi ou s’il ne doit sortir que demain. On lui a retiré un calcul de la vésicule biliaire donc c’était un peu plus sévère que ce que nous l’avions imaginé au départ.
Il ne sera pas sur le banc contre Bolton ?
Cher ami, chacun ses compétences, je n’ai pas les compétences médicales pour m’avancer. Nous espérons tous que Jean sera rapidement remis et avec nous. Dans les prochaines heures, nous en serons plus, en passant par l’efficace service de communication de la maison, vous devriez être informé.
L’absence de Jean a perturbé le groupe ?
Sur le plan humain c’est évidemment une contrariété. Son absence nous fait mal sur le plan humain quand on connaît l’abnégation du bonhomme, quand on connaît l’implication totale, son absence est un handicap sérieux, manifeste.
César ?
Il va regagner Marseille en fin d’après-midi, il a été constaté une fracture de l’os frontal, qui touche aux sinus, cette fracture est une fracture dispersée comme on l’appelle, ce qui complique la chose. César sera pris en charge par les services de la Timone où il devra rester hospitalisé après avoir été probablement opéré. Les premières informations que j’ai tendent à penser qu’il sera arrêté entre 6 semaines et deux mois. La fin de la saison semble compromise pour lui.
Lamouchi ?
Il devrait reprendre jeudi, vendredi au plus tard, avec quelques chances de pouvoir jouer contre Nice dimanche prochain. Pour Bonnissel, il y a du mieux. Feirrera a mal à la cheville ce sont les risques du métier, mais il n’y a pas de complication particulière. Il ne devrait pas être forfait pour les prochains matchs.
Tu as poussé un coup de gueule ?
Si j’avais la certitude qu’en poussant un coup de gueule… Je pense que je me le donnerais à moi-même. La vérité, c’est qu’avant ce match qui était important aux yeux de tout le monde, à nos yeux d’abord, nous avions remobilisé tout le monde. J’avais rencontré l’ensemble du groupe à la veille du départ à Metz, nous avions discuté. José, qui devait se trouver loin de Metz pour d’autres raisons, est quand même venu pour renforcer l’esprit de la communauté. Tout a été fait de manière à ce qu’une prise de conscience soit faite à l’approche de ce match. Fallait-il pousser un coup de gueule ? Moi ce n’est pas mon sentiment. Il faut continuer à discuter avec les uns et les autres et espérer que cela puisse donner un résultat positif.
En ce qui concerne Fernandez, lorsqu’on le connaît, on peut imaginer que le stress n’est pas étranger à son mal, vous avez parlé avec lui de son avenir pour le rassurer?
Il aurait été indécent de prendre le problème sous cet angle-là. Je pense simplement que Jean est comme nous tous qui sommes soumis à ces problèmes, à ces aléas de la vie. Ca peut arriver à n’importe lequel d’entre nous. Ca lui est arrivé à lui. Nous, tous de manière différente nous subissons le stress, ou la pression. Chacun doit gérer ces choses-là selon son caractère. Ça serait indécent d’évoquer aujourd’hui l’avenir de Jean alors qu’il est à l’hôpital. C’est ni convenable, ni tout à fait correct.
José a dit après le match que la rencontre lui avait servi d’enseignement, il parlait déjà du recrutement. Quels moyens aurez-vous ?
Ce que José a dit ce n’est rien d‘autre que le sentiment général de l’ensemble de l’équipe dirigeante. José et moi échangeons assez régulièrement pour que je puisse évidemment aller dans le sens de ce qu’il a dit. Le match d’hier n’est pas le résumé absolu de notre saison. C’est une péripétie, malheureuse, mais ce n’est pas ce que fut notre saison.
Cela dit nous parlons de la prochaine saison depuis déjà quelques semaines. Il n’est pas de jour où José ne passe pas dans mon bureau pour que nous évoquions l’avenir de l’OM. Nous n’avons pas l’intention de faire des bouleversements. Nous ne voulons pas remanier l’ensemble, mais le renforcer. Jusqu’à présent nous nous sommes employés en début de saison à remanier en profondeur, ce n’est pas l’objet. Nous avons César, Cana, Taiwo, Nasri, Ribéry, Carrasso, Niang, j’en oublie. Ces garçons sont des valeurs montantes qui ont plutôt besoin de vivre encore un moment, de progresser ensemble et d’être encadrés peut-être plus conséquemment. Aujourd’hui nous souhaitons pouvoir renforcer qualitativement l’équipe de manière à faire venir de 3 ou 4 éléments, histoire de la rendre nettement plus compétitive, de manière à pouvoir atteindre des objectifs qui, naturellement, doivent être ceux de l’OM. Aurons-nous les moyens ? C’est la question.
Ce qu’il faut savoir c’est que cette année, c’était aussi l’objectif, nous avons réussi à restaurer la situation sur le plan financier, de manière à pouvoir dégager des possibilités pour aborder la saison qui arrive. Nous n’en sommes pas encore à ce stade final. Nous ne pouvons pas dire ce qu’il en sera, mais notre volonté va dans ce sens-là : unir une enveloppe massivement conséquente pour que nous puissions faire le recrutement auquel nous aspirons. Qui nous permettra de franchir un palier.
Une élimination en coupe de l’UEFA serait préjudiciable ?
Pas à vrai dire. Nous n’avons absolument pas misé sur une finale de coupe d’UEFA pour dire que, sur ce plan-là, nos objectifs seront atteints. N’oubliez pas qu’il y avait un débat à l‘orée de la saison en cours qui était de savoir si on devait s’engager ou pas dans l’Intertoto. Ça veut dire que pour le club ce n’était pas un impératif absolu. On avait décidé de tenter le coup, d’abord sur le plan sportif, on connaît le parcours qui nous a amenés là où nous sommes aujourd’hui. Dans cette compétition, nous espérons aller le plus loin possible mais ce n’est pas l’UEFA qui enrichi ou engraisse un club.
L’OM a la culture de la gagne ?
Le match d’hier laisse quelque part un sentiment un peu fade. Il faut le reconnaître. C’est un match au cours duquel nous sommes complètement passés à côté de la question en première mi-temps. Il y a eu une bien meilleure deuxième mi-temps même si le mal qui est le nôtre aujourd’hui c’est un manque d’efficacité offensive. Cela à fait qu’à des moments cruciaux de la partie nous aurions pu nous porter au commandement de la partie, nous n’avons pas su le faire. Après, les aléas du jeu, on fait qu’un corner qui n’en était pas un a été à l’origine de notre défaite. Même un match nul n’aurait pas été satisfaisant. Dans le contexte qui prévalait avant le match, la bonne solution était de remporter la victoire histoire de raccrocher aux équipes de tête. On n’a pas su le faire.
A-t-on la culture de la gagne ? Moi je crois plutôt au talent. Quand on a beaucoup de talent, je ne connais pas de joueur qui rentre sur le terrain en se disant aujourd’hui je ne nourris pas cette fameuse culture de la gagne. Nous avons le résultat du talent que recèle aujourd’hui notre effectif , d’où la nécessité de renforcer cet effectif-là. Nous sommes aujourd’hui à la place qui est la nôtre. Je suis de ceux qui pensent qu’à la fin d’un championnat, chaque club est à sa place.
Il est vrai qu’hier nous avons rencontré, José l’a bien dit quand il a dit que nous avons rencontré un ancien chat qui est devenu un tigre, mais on sait que face à l’OM tous les clubs font le match de la saison. Même si je ne pense pas que cette victoire soit salvatrice pour Metz, cette victoire a été acquise face à l’OM, devant un public record comme c’est souvent le cas quand nous jouons à l’extérieur. Oui, il y a des regrets à avoir, c’est certain.
Mais sans chercher le moins du monde des circonstances atténuantes je pense que le combat terrible que nous avons mené à Bolton, en milieu de semaine, combat au sortir duquel nous sommes arrivés à préserver un score vierge ce qui laisse nos chances intactes pour le match de jeudi, je pense que ce combat-là n’est pas aussi quelque part étranger à notre prestation à Metz.
À Bolton, ça a été un vrai combat, quatre jour après un autre combat a été proposé. Est-ce que nous aujourd’hui, nous avons les moyens de faire face à ce type de combat deux fois de suite ? C’est peut-être une question. C’est la même équipe qui a joué à Bolton et à Metz. D’entrée le combat a été féroce hier, comme à Bolton. Les Messins n’ont pas voulu céder aucun pouce de terrain. Ils y sont allés de gaîté de cœur. On a payé un lourd tribut dans ce combat. C’est comme ça ! On sait que l’OM sera toujours considéré comme un adversaire à battre. Il faut en tenir compte.
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