30-01-2006, 14:43
« Si tu veux larc-en-ciel tu dois supporter la pluie » chantait la pulpeuse Dolly Parton dans un de ses succès country. Si la formule est joliment porteuse despoir elle nest plus acceptable pour le supporter lambda et à force dentendre des: « après la pluie vient le beau taon » il chope un sacré bourdon!
A défaut de country le supporter marseillais sest spécialisé dans le blues depuis bien trop longtemps!
Même quand il pleut des cordes le jeu de lOM est toujours aussi mal ficelé
Suivre son équipe le fait suer....à grosses gouttes. Il est en nage...de comprendre que lhorizon semble bien bouché et pour longtemps.
Sa patience qui jusquà présent nétait pas citée en exemple est louée ( sans aucun profit en ce qui le concerne) par les bien-pensants qui font le football français.
A force damendes le supporter marseillais cest amendé, il senrhume avec régularité dans les travées du Vélodrome comme la défense de son club fétiche sur les pelouses de France et rien ne semble le faire sortir de sa torpeur.
Le déplacement au stade comme la soirée télévisuelle le laissent de marbre, mortifié, abattu, sans ressort, le marseillais fier et vainqueur a laissé la place à un être désabusé, désenchanté et même douché comme samedi dernier!
Les médias avides de sang et de tirage en remettent une couche et le voilà repentant dêtre nostalgique, honteux de sa condition, le coeur lourd, lâme funeste.
La dépression le guette même par beau temps, on a beau lui seriner quil lui faut être patient il souhaite un peu de précipitations.
Il est peut-être temps de ruer dans les brancards, lheure est à la contestation, place à linsoumission.
Envoyons paître toutes ses chèvres, contestons cette politique de gagne-petit, blackboulons avec notre clé de douze les arapèdes qui sincrustent comme les bivalves exonérés de Monaco!
Tant pis pour les débordements.
Mais cessons dévoquer les temps pluvieux, songeons à ceux plus vieux où nous honorions Dame la Coupe avec une vigueur bon aloi.
Pour avoir vécu deux déplacements victorieux à Paris je peux affirmer sans retenue que laventure est belle, le championnat ne possède pas ce souffle épique de la Coupe de France, cette longue marche vers le Graal, parsemée dembûches, de victoires à larrachée qui se conclue en apothéose dans le fief de nos meilleurs ennemis!
Il nous reste cinq matchs pour atteindre ce nirvana, cette sensation dêtre sur le toit du monde dans la plus parfaite béatitude.
Hélas cela fait quelques années que nous collectionnons les pépins pourtant forts utiles par ces temps maussades.
Il est donc grand temps que cela change, Paris vaut bien un Metz!
Les mosellans se déplacent avec une humilité de circonstance mais prenons garde à la triméthoxyphénéthylamine, bref méfi à la Metz câline
Jimmy Hendrix, Jim Morrison, Antonin Arthaud, Henri Michaux en ont usé pour aiguiser leur créativité mais nos « artistes » olympiens risquent de nen subir que les effets secondaires: hallucinations visuelles de type psychédélique, troubles de la concentration , désorientation , altération de la mémoire immédiate. Ce sont déjà des symptômes récurrents.
Metz, cest un peu notre succursale, on sinspire de plus en plus de son mode de fonctionnement.
On pique son entraîneur, enfin on lachète, Fernandez récupère ses anciens joueurs éparpillés: Niang, Maoulida, Ribery, lorgne vers de nouvelles recrues:Proment, manque plus que Tum égérie à la liste pour rendre ses desseins animés!
Dans le même ordre didée on pourrait offrir le 20 de Metz à notre papal
Président, le dénommé Huszti, un 20 de Hongrie, histoire de rendre le recrutement un peu plus tokay!
Un minimum denvie contre ce faible adversaire doit suffire pour passer ce tour.
La défense mosellane est faible, lattaque anémique car il na plus de pétrole Ahn !
(Je sais quil nest plus là mais le calembour supporte lanachronisme!)
« Renforcée » au mercato par Youla, un guinéen virevoltant et Alioui un stoppeur issue de la D2 italienne, abattue par un nouveau revers en championnat où la descente lui semble promise, plus mauvaise défense, fébrile sur les coups de pieds arrêtés, etc., etc. tous les indicateurs sont orientés vers une victoire marseillaise!
La Coupe avec ses matchs couperets noffre pas dalternative.
Soyons téméraires sans être présomptueux, audacieux sans être kamikazes, en attendant les demis usons de panache!
Cetace