27-01-2006, 17:59
je ne fait que repeter les propos de deux articles des journaux tres serieux comme l'express ou le nouvel obs qui sont disponible gratuitement sur le net.
dont vous aviez deja parlé d'ailleurs: http://www.opiom.net/forums/printthread....ge=5&pp=15
http://www.lexpress.fr/mag/sports/dossie...ida=343606
ou dans le nouvel obs
La face cachée de l'OM
Coup de pression dans les vestiaires. Le 7 novembre dernier, l'Olympique de Marseille vient d'être défait au Parc des Princes, chez l'ennemi de toujours. Deux buts à un pour le PSG. Christophe Bouchet, qui n'a pas encore déserté son fauteuil de président de l'OM, est furieux. Il rassemble ses joueurs. Tourangeau de naissance, Parisien de culture, Bouchet se lance dans un numéro de «cacou» marseillais. Il s'en prend au défenseur Abdoulaye Meité. «Moi, je fais mon boulot quinze heures par jour, s'échauffe Bouchet. Toi, Abdou, tu pourrais faire le tien!» Le géant noir, qui officie à l'OM depuis cinq ans, a été le meilleur joueur olympien sur le terrain. Mais il a fait une bourde. Une seule. Celle qui a amené le but victorieux de Paris. Le joueur est à cran. Sa réplique fuse: «Laissez-moi tranquille, président, sinon mon patron va venir vous tirer les oreilles!» Le «patron» dont parle Meité, c'est son agent: un certain Jean-Luc Baresi. Un nom qui fait peur à Marseille. Et pas seulement aux managers du club.
A l'Evêché, le commissariat central de la ville, on connaît bien le clan Baresi, qui règne, selon la police, sur les machines à sous de la région. Mais les preuves manquent. Bien sûr, les frères cadets de l'agent, Franck et Bernard, sont connus comme d'authentiques braqueurs, fichés comme tels au grand banditisme. Et Jean-Luc, le chef de famille, a lui aussi connu la prison. C'était en 2002: un an de préventive, derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Luynes, pour une sombre affaire de racket et de disparition sur le port, toujours pas élucidée. Mais à 44 ans, l'agent du joueur, qui nie toute implication dans cette bouillabaisse mafieuse, n'a jamais été condamné. L'ancien mauvais garçon du quartier Saint-Antoine donne dans le respectable. Depuis quatre ans, il est manager de footballeur, dûment agréé par les instances nationales. Et avant? «J'ai toujours été proche de l'OM», se contente-t-il de répondre, sans détailler plus avant son curriculum.
A l'OM, Baresi s'est fait une spécialité: le transfert des bannis du «loft», ces joueurs tombés en disgrâce. Il n'a pas son pareil pour convaincre les dirigeants de l'OM de les libérer sans exiger trop d'indemnités. Baresi dispose également d'un monopole de fait sur les minots les plus prometteurs, fraîchement sortis du centre de formation, comme Samir Nasri (17 ans) ou Ahmed Yahiaoui (18 ans). Il les prend en main, les protège de la convoitise des autres agents, négocie leur premier contrat pro et empoche les commissions. A la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM, Baresi se sent tellement chez lui que, lorsqu'il est noué d'avoir trop travaillé, il se fait masser par le kiné du club, dans le vestiaire. Et même avec les joueurs, à la grande stupéfaction des dernières recrues, peu au fait des coutumes locales.
Normalement, Baresi ne répond pas aux questions des journalistes. Ou alors seulement après les avoir menacés, au préalable, d'un procès. A Marseille, on ne parle pas d'intimidation. Juste d'ambiance locale. Certains s'en émeuvent. «Début 2002, j'avais publiquement engagé tous les agents de joueurs de France à venir travailler avec le club, qui cherchait à transférer une trentaine de joueurs, témoigne par exemple l'ancien magistrat Etienne Ceccaldi, ex-directeur général de l'OM. Un seul s'est manifesté. Les autres agents sollicités craignaient l'entourage particulier du club.» Et de désigner, à mots couverts, Jean-Luc Baresi comme le principal fauteur de troubles. «N'importe quoi, s'emporte aujourd'hui l'intéressé. A l'OM, il n'y a pas d'histoires de voyous. Juste des histoires d'hommes.»
et rappelez vous que Meité avait été deja entendu par le juge
dont vous aviez deja parlé d'ailleurs: http://www.opiom.net/forums/printthread....ge=5&pp=15
http://www.lexpress.fr/mag/sports/dossie...ida=343606
ou dans le nouvel obs
La face cachée de l'OM
Coup de pression dans les vestiaires. Le 7 novembre dernier, l'Olympique de Marseille vient d'être défait au Parc des Princes, chez l'ennemi de toujours. Deux buts à un pour le PSG. Christophe Bouchet, qui n'a pas encore déserté son fauteuil de président de l'OM, est furieux. Il rassemble ses joueurs. Tourangeau de naissance, Parisien de culture, Bouchet se lance dans un numéro de «cacou» marseillais. Il s'en prend au défenseur Abdoulaye Meité. «Moi, je fais mon boulot quinze heures par jour, s'échauffe Bouchet. Toi, Abdou, tu pourrais faire le tien!» Le géant noir, qui officie à l'OM depuis cinq ans, a été le meilleur joueur olympien sur le terrain. Mais il a fait une bourde. Une seule. Celle qui a amené le but victorieux de Paris. Le joueur est à cran. Sa réplique fuse: «Laissez-moi tranquille, président, sinon mon patron va venir vous tirer les oreilles!» Le «patron» dont parle Meité, c'est son agent: un certain Jean-Luc Baresi. Un nom qui fait peur à Marseille. Et pas seulement aux managers du club.
A l'Evêché, le commissariat central de la ville, on connaît bien le clan Baresi, qui règne, selon la police, sur les machines à sous de la région. Mais les preuves manquent. Bien sûr, les frères cadets de l'agent, Franck et Bernard, sont connus comme d'authentiques braqueurs, fichés comme tels au grand banditisme. Et Jean-Luc, le chef de famille, a lui aussi connu la prison. C'était en 2002: un an de préventive, derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Luynes, pour une sombre affaire de racket et de disparition sur le port, toujours pas élucidée. Mais à 44 ans, l'agent du joueur, qui nie toute implication dans cette bouillabaisse mafieuse, n'a jamais été condamné. L'ancien mauvais garçon du quartier Saint-Antoine donne dans le respectable. Depuis quatre ans, il est manager de footballeur, dûment agréé par les instances nationales. Et avant? «J'ai toujours été proche de l'OM», se contente-t-il de répondre, sans détailler plus avant son curriculum.
A l'OM, Baresi s'est fait une spécialité: le transfert des bannis du «loft», ces joueurs tombés en disgrâce. Il n'a pas son pareil pour convaincre les dirigeants de l'OM de les libérer sans exiger trop d'indemnités. Baresi dispose également d'un monopole de fait sur les minots les plus prometteurs, fraîchement sortis du centre de formation, comme Samir Nasri (17 ans) ou Ahmed Yahiaoui (18 ans). Il les prend en main, les protège de la convoitise des autres agents, négocie leur premier contrat pro et empoche les commissions. A la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM, Baresi se sent tellement chez lui que, lorsqu'il est noué d'avoir trop travaillé, il se fait masser par le kiné du club, dans le vestiaire. Et même avec les joueurs, à la grande stupéfaction des dernières recrues, peu au fait des coutumes locales.
Normalement, Baresi ne répond pas aux questions des journalistes. Ou alors seulement après les avoir menacés, au préalable, d'un procès. A Marseille, on ne parle pas d'intimidation. Juste d'ambiance locale. Certains s'en émeuvent. «Début 2002, j'avais publiquement engagé tous les agents de joueurs de France à venir travailler avec le club, qui cherchait à transférer une trentaine de joueurs, témoigne par exemple l'ancien magistrat Etienne Ceccaldi, ex-directeur général de l'OM. Un seul s'est manifesté. Les autres agents sollicités craignaient l'entourage particulier du club.» Et de désigner, à mots couverts, Jean-Luc Baresi comme le principal fauteur de troubles. «N'importe quoi, s'emporte aujourd'hui l'intéressé. A l'OM, il n'y a pas d'histoires de voyous. Juste des histoires d'hommes.»
et rappelez vous que Meité avait été deja entendu par le juge