19-12-2005, 13:01
[SIZE=3]Les légendes de Noël par Mama Cass: la naissance du messie.
Mes enfants, joyeux Noël à tous !
Je vous propose aujourd’hui à l’occasion des fêtes de la nativité, de vous offrir votre première leçon de catéchisme olympien.
Nous étudierons aujourd’hui la vie du fils du tout-puissant, j’ai nommé, Steve Marlet. Sortez vos cahiers, vos stylos et prenez des notes, pour une fois que c’est pas à moi de le faire, ca me fera des vacances…
A la saint Guillaume de l’an de grâce 1974, dans une sombre et pourtant si lumineuse étable de Pithiviers naquit celui que le commun des mortels appellera plus tard « Le Steve ».
Le fils des entrailles divines, touché déjà par la bise hivernale (la saint guillaume a lieu le 10 janvier pour les incultes qui nous lisent), alors que ses premiers cris de poupons atteignaient à peine le ciel, et donc les esgourdes de son daron, allait connaître, sur injonction de ce dernier, une bien douce atmosphère chaude et protectrice, calé qu’il serait entre les souffles chaud de Leboeuf et de l’la caution Marseillaise.
La genèse Marletiste prétend même qu’en ce jour sacré où le Steve apparût à la face du monde dans son plus simple apparat, une étoile rouge prenait place au dessus de sa couche, le suivant dans chacun de ses pèlerinages et ne le quittant que 22 ans plus tard, à l’occasion de son transfert du Red Star aux marchands de poulets bourguignons.
C’est d’ailleurs depuis cet évènement que les Marletistes firent naître la tradition de s’embrasser sous le Gui, roux de préférence, au mois de janvier, mois de naissance de leur messie.
Quatre petits tours valses de la terre autour de l’astre solaire plus tard, Steve arrêtait de faire le coq chez les poulets Loué, pour devenir le messie Lyonnais et réaliser alors sa meilleure saison parmi l’élite: par douze fois, les doigts de pieds vengeurs du messie allaient toucher une balle plus ardente encore qu’un buisson, la projetant au confin des filets et enflammant le stade Gerlan tout entier.
Sept-cent trente jours plus tard, Steve quittait la terre de ses ancêtres pour vivre une retraite spirituelle chez le perfide albion. Ses trois années de traversé du désert loin de toutes forme de toute civilisation (en terre britannique, pays de sauvage protestants s’il en est) n’allait que renforcer la légende : bientôt il serait l’élu de la cité cosmopolite et sacrée qu’est Phocée, car ainsi en avait décidé son papa, le tout-puissant, et son papa quand il décide un truc, il est pas là pour déconner.
Puis survint l’évènement que tous attendaient : la résurrection !
Un beau matin, l’étoile rouge qui avait pourtant disparu derrière un quelconque cumulo-nimbus, réapparût au dessus de son auréole et se mua en astre aux reflets d’or, se confondant avec la noble étoile que de courageux et talentueux croisés massaliotes étaient allés glaner en terre teutonnes dix ans plus tôt… Steve avait rejoint la terre d’Olympe.
D’aucuns, païens parmi les païens, se délectèrent en cette saison 2003-2004, prenant un malin plaisir à dénigrer son manque de réussite. Il était pourtant évident que le nombre sacré de neuf buts en championnat de gaule n’était pas un hasard :
Après Jésus-Christ et Mahomet, Steve était le troisième messie de l’histoire des religions monothéiste (enfin, il y avait bien eu aussi Moïse, mais il était pas trop pote avec lui, une histoire de jeu de playstation qu’il lui avait prêté et que Mo-mo, comme il l’apellait ne lui avait jamais rendu). Rendant alors à chacun de ses aïeuls ainsi qu’à lui même (charité bien ordonné commence par soi-même) un vibrant hommage de trois buts (en rapport avec la sainte trinité), il décida, dès sa première apparition sous le maillot olympien, d’appliquer une formule mathématiques fort simple pour l’ensemble de cette première saison :
(le père + le fils + le saint esprit) X (Mahomet + Jésus-Christ + Steve Marlet)
=
(1+1+1) X (1+1+1)
=
3X3
=
9 buts
…CQFD
(1+1+1) X (1+1+1)
=
3X3
=
9 buts
…CQFD
Après une explication aussi rationnelle, on comprend aisément pourquoi il ne marqua « que » neufs buts en cette première saison : il n’y a pas de hasard, juste des miracles et Steve est le plus grand pourvoyeur de miracles que le maillot Olympien ait eut l’honneur de recouvrir de son linceul.
L’an qui suivit fut lui aussi éclaboussé de toute la classe légendaire du messie qu’était Steve Marlet : il marqua autant de but que son père avait créé de jours dans une semaine. C’est au nombre sept que les adeptes de l’église olympiennes eurent l’occasion de recenser ses buts. Il eut même encore une fois un de ces instants de grâce que seuls les plus grands prophètes peuvent produire : le doublé en terres Lensoises était un de ces moments divin.
Il fut crucifié en place publique au milieu d’une grande pelouse, entouré de chacun de ses fidèles. On prétend parfois certains soir au coin du feu entre Avignon et les Saintes Marie de la mer que son âme flotterait quelque part en terre teutonne, légende qui fait d’ailleurs débat auprès de tous les Marletistes, dans la mesure où rien ne tend à prouver la véracité de cette prétendue présence du divin outre-Rhin. Personne ne l’y a jamais vu faire quoi que ce soit : Steve Marlet n’est pas à Wolfsburg, il est avec de chacun de nous...et avec votre esprit.
Voilà mes enfants, la leçon est terminée, n’oubliez pas de faire vos prières et allez en paix. Je m’en vais de ce pas louer le seigneur pour qu’il béatifie mon camarade Georges Profond à l’occasion de ces fêtes de Noël afin qu’il soit éternellement remercié de tous les cadeaux dont il nous a gratifié tout au long de cette année, puis j’irais un peu me reposer, de telles activités eucharistiques ont tendance à me fatiguer outre-mesure à mon âge. Et je me dois de me préserver un peu pour tenir le coup au réveillon.
Joyeux Noël à toutes et tous et attention aux crises de foi !
Votre Mama qui vous aime.[/SIZE]