Beye: "La CAN c’est préjudiciable"
27-10-2005, 21:14
Vous vous faites rare ?
Je suis toujours disponible, mais c’est vrai que ces derniers temps c’était un peu délicat.
L’ OM va mieux ?
L’avantage, c’est qu’on a des repères dans le jeu. C’est vrai qu’on est sur deux défaites, mais dans ces matchs on a été cohérents dans le jeu et ça s’est joué à peu de chose. Ca reste quand même deux défaites, et que ce soit sur le plan comptable en championnat, et dans le parcours en coupe de la Ligue, c’est vrai que c’est préjudiciable. Mais au moins on a des certitudes sur le jeu et c’est une bonne chose. Si on avait perdu en étant mauvais, ça aurait été peut être plus dramatique.
Maintenant, c’est vrai qu’on avait à c½ur de continuer cette compétition malheureusement ça c’est arrêté hier. Ca s’est joué à peu de choses. Mais c’est le football, il faut garder le cap et rester concentré sur le prochain match du championnat qui sera très important.
Cette élimination n’est pas un mal pour un bien ?
L’avenir le dira, mais c’est vrai qu’en ce moment on avait beaucoup de matchs. On avait quand même à c½ur de pouvoir jouer toutes les compétitions pour avoir le plus de chances possibles de gagner un titre. Alors c’est vrai qu’après on peut dire que c’est mieux parce que ça va alléger notre calendrier.
Mais en tant que footballeur et en tant que grande équipe, on avait envie de jouer sur tous les fronts. En plus, on sait que la coupe de la Ligue c’est un schéma rapide pour gagner un titre, on avait 5 matchs pour gagner quelque chose. On savait qu’en tirant Bordeaux chez eux ça n’allait pas être facile, mais on est déçu parce qu’on voulait vraiment continuer dans cette compétition.
Maintenant l’avenir dira si c’était un mieux, peut-être pas un mieux, c’est jamais mieux de perdre. Mais si ça allége notre calendrier, et qu’on a plus de jus pour les autres compétitions... C’est vrai qu’on était engagés sur tous les fronts, on a perdu dans une compétition, à nous de nous engager sur les trois qui nous restent.
Vous n’étiez pas au complet, ça vous permet de relativiser votre défaite ?
Non, parce que Bordeaux aussi a fait tourner son effectif. Je pense que l’important aujourd’hui c’est d’avoir un groupe étoffé. C’est vrai qu’avec les blessures de Franck, de Mamadou, de Fred Dehu, la sélection de Samir Nasri, forcément ça fait du monde sur le côté. On ne peut pas s’appuyer sur tout le groupe.
Mais même si ça a été moins intense qu’à Saint-Étienne on a fourni un bon match, on ne va pas dire de grande qualité mais en tout cas on a essayé de donner le maximum pour essayer de passer ce tour. Après c’est vrai que c’est dommage de ne pas continuer la compétition.
Trois matchs, trois postes où tu t’en tires bien c’est une satisfaction ?
Oui, dans le sens où je rejoue. C’est vrai que j’ai fait trois postes différents. Après c’est vrai que j’ai l’avantage de par mes qualités à pouvoir m’adapter j’allais dire un peu partout, mais disons que quand on m’a demandé d’être milieu défensif c’était surtout mettre en avant mes qualités défensives et à la base c’est mon poste.
Ca c’est plutôt bien passé, mais comme je l’ai dit il fait continuer à travailler. Pour moi, c’était des moments difficiles, il y en aura peut-être d’autres mais l’avantage c’est que même si on doute de la situation, on ne doute pas de soi-même. Il fallait garder le cap, et après quand on fait appel à vous, c’est essayer de donner le meilleur de soi-même pour montrer qu’on est toujours présent.
Lorsqu’on fait rentrer des joueurs qui jouent moins souvent, c’est un quitte ou double ?
Je ne vais pas dire que j’ai fais double parce que je n’ai aucune certitude aujourd’hui. On a fait appel à moi et comme je l’avais dit, en ce moment je ne joue pas mais si on fait appel à moi je donnerai le maximum pour montrer que je suis capable de jouer. Après c’est pas une question de faire double, c’est une question que lorsqu’on fait appel à moi j’essaye de donner le meilleur de moi-même après on verra.
Si ça continue tant mieux, si ça s’arrête je vais continuer à travailler.
Fernandez bâti son équipe en fonction de la CAN ?
C’est sur que la CAN c’est préjudiciable parce que lorsqu’il y a comme ça une compétition qui est en plein milieu d’un championnat, c’est sur que les clubs forcément sont au courant qu’on va partir un mois et pour bâtir une équipe, surtout en défense, c’est préjudiciable. Surtout si deux voire trois éléments de la défense s’en vont. C’est peut-être le secteur le plus difficile à mettre en place.
On peut se poser la question mais après c’est comme ça. C’est pas nous qui faisons les calendriers. On aimerait que ce soit autrement. Nous non plus, ça ne nous plait pas trop de partir un mois comme ça parce que ce qui prime aujourd’hui c’est le club.
Ce qui fait votre carrière, c’est le club, pas… la sélection c’est la cerise sur le gâteau. C’est vrai que partir un mois comme ça, ça peut remettre des choses en question. Donc c’est comme ça. Il faut s’adapter. Il faut essayer de trouver la meilleure solution possible.
Si votre situation avait continué ?
Quand on m’a posé la question de savoir si je pouvais partir au mercato si ma situation continuait comme ça, j’ai toujours dit que ça ne serait pas forcément la meilleure des solutions. Partir et arriver dans un club, si une équipe comme le Sénégal qui est donnée favorite pour la CAN, en imaginant qu’on aille très loin, c’est départ le 10 janvier et retour le 15 ou le 20 février… Vous arrivez dans votre nouveau club presque début mars, en plus cette année il y a la coupe du Monde, je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions. Aujourd’hui il faut savoir s’adapter à ce calendrier… Ce n’est pas la meilleure des solutions si quelqu’un doit partir au mercato.
Avec Lille vous serez à armes égales ?
Oui, mais contre Saint-Étienne on pensait qu’on était mieux, qu’on avait du jus malgré tous les matchs qu’on avait dans les jambes. A Bordeaux un peu moins, mais vers la fin on a vraiment fait une meilleure deuxième mi-temps. Contre Lille on récupère du monde, la défense aura soufflé peut-être qu’on sera mieux que contre Bordeaux physiquement. C’est vrai que Lille joue aussi beaucoup. Un combat physique ça s’engage, après si l’équipe adverse est beaucoup mieux physiquement ça devient difficile mais là c’est vrai qu’on aura peut-être l’occasion de faire armes égales avec Lille.
Lille pense aussi à l’avenir ?
Aujourd’hui, on ne va pas mettre trop en avant ce que pense Lille. Nous avons une obligation de résultat dans le sens où on a perdu à Saint-Étienne et qu’il faut récupérer les points perdus. En plus, on est au vélodrome il faut mettre la pression, oublier la fatigue pour prendre ces trois points.
Le retour au vélodrome après le PSG, les supporteurs seront là ?
Je ne sais pas mais depuis le début de saison, ils sont avec nous. Le PSG c’est un match très important, on a réussi à le gagner et c’est vrai que ça aide à les mettre de notre côté. Forcément ils seront présents, mais cette victoire contre le PSG a du poids parce que ça faisait plusieurs années que ça ne s’était pas passé comme ça. C’est important de gagner ce genre de match pour avoir le public vraiment derrière mais ils ont toujours été là…
Il faut gagner ?
Après le résultat à Saint-Étienne, il faut récupérer les points perdus à l’extérieur. Même si on a fait une bonne performance c’est zéro point. Il faut gagner contre Lille.
Ribéry ?
Comme le dit Lorik aujourd’hui, si Franck est bon c’est que le collectif est bon. Franck a beaucoup de poids dans notre équipe parce que c’est quelqu’un qui percute énormément, qui apporte le danger.
Pour l’instant c’est quelqu’un d’important dans le dispositif, comme n’importe quel joueur mais il a un impact très important dans l’équipe. C’est sur que quand un joueur comme ça manque, ça se ressent.
Lille ?
Ils ont gagné à Saint-Étienne avec une équipe remodelée. Il faudra être très vigilants. C’est une équipe qui, même si elle a eu quelques difficultés en début de saison, est en train de s’installer. Maintenant elle fait de bons résultats. Elle arrive à bien se déplacer. Arriver à faire zéro à zéro à Manchester c’est une belle performance. Ils auront à c½ur de venir nous perturber chez nous. Il n’y a pas de point fort ou de point faible. Le collectif est performant et on doit se méfier de tout ça.
Jouer à 17h ce n’est pas toujours bon pour vous, à part à Moscou ?
Si les statistiques le disent… On ne va pas s’arrêter sur ça. L’important c’est de jouer, de bien jouer et de gagner. Peu importe l’heure mais c’est vrai que les statistiques disent que 17h c’est pas la bonne heure… peut-être que le soleil nous gène. Pour être plus sérieux je pense qu’il ne faut pas s’arrêter sur ça. C’est vrai que c’est une heure un peu particulière. On pourrait jouer à 15H…
C’est l’heure de la sieste ?
17h c’est l’heure du réveil. On doit être réveillé.
Ca a été difficile pour vous ?
Parce que j’étais sur le banc, il faut se remettre en question. C’est pour ça que j’ai souhaité prendre un peu de recul par rapport à tout. Ma situation ne devait pas perturber le groupe ou la forme du groupe ou l’entourage du club. Forcément j’ai pris un peu de recul. Je me suis posé des questions.
Après on m’a donné l’opportunité de jouer, je me suis dit de toute façon ou ça passe ou ça casse. Après il faut essayer de donner le meilleur de soi-même, c’est ce que j’essaye de faire. Si on me demande d’être performant contre Lille j’essayerai de l’être.
Tu as un poste de préférence ?
N° 6…(rires). Non, pour moi l’important c’est de jouer aujourd’hui. Un footballeur aujourd’hui, à n’importe quel poste il doit être content de son sort parce que je sais que quand je ne jouais pas, je n’étais pas content de mon sort. Si demain on me demande de joueur attaquant, j’irai…
Ca t’a surpris de jouer en 6 ?
Oui c’est la première fois. Depuis mon plus jeune âge je n’avais jamais joué à ce poste. C’était vraiment inédit mais j’ai eu la chance aussi d’évoluer à coté de Sabri qui est expérimenté, qui m’a bien parlé,on a eu une complicité assez intéressante. En plus l’équipe a bien joué donc forcément c’est plus intéressant pour évoluer. On m’avait demandé de presser, d’être bon défensivement et j’ai retrouvé des similitudes avec le poste auquel j’évoluais d’habitude.
Quelle amélioration ?
Le jeu. On prend moins de buts. On en a pris deux contre Saint-Étienne mais si on veut gagner il ne faut pas prendre trop de buts. Si vous en prenez deux, c’est difficile d’en marquer trois à chaque match. On a essayé de trouver cette stabilité défensivement et je pense que si on joue mieux c’est qu’on est plus en confiance.
Le fait d’avoir pris des points à Sochaux, à Nice, d’avoir gagné à Moscou et d’avoir battu Paris, ça permet d’avoir de la confiance. Une équipe en confiance joue mieux qu’une équipe qui doute.
Il reparle de la saison dernière et du retour sur Lyon…. On a déjà entendu ça…
L’attaque ?
Même si on ne marque pas en ce moment on a montré qu’on pouvait être performants à Moscou. Vous savez l’arme offensive… Si on gagne un à zéro tout le temps je suis content. Si l’attaque marque un but et qu’on n’en prend pas c’est magnifique. Hier on aurait pu en marquer un ou deux. Eux aussi. Après je pense qu’on a toujours les qualités offensives pour mettre un but.
C’est sur que Franck blessé, Mamadou blessés, Nasri en sélection, c’est sur que… Même si Samir n’est pas un attaquant c’est quelqu’un qui est offensif, Frank aussi, Mamadou c’est notre attaquant. Koke et Gimi ont montré leurs qualités. On peut toujours mettre un but.
Il y a un problème Mendoza ?
Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. A l’entraînement il n’y a pas de problème…
Hier pourquoi vous avez passé le ballon ?
[size=2]Elle était magnifique ma passe mais je l’ai faite parce que je pensais que j’étais hors jeu. Si je sais que je ne suis pas hors jeu, je ne la donne pas, j’y vais tout seul… Contrôle pied droit, frappe du gauche… La prochaine fois je le fais c’est promis… [/size]
Je suis toujours disponible, mais c’est vrai que ces derniers temps c’était un peu délicat.
L’ OM va mieux ?
L’avantage, c’est qu’on a des repères dans le jeu. C’est vrai qu’on est sur deux défaites, mais dans ces matchs on a été cohérents dans le jeu et ça s’est joué à peu de chose. Ca reste quand même deux défaites, et que ce soit sur le plan comptable en championnat, et dans le parcours en coupe de la Ligue, c’est vrai que c’est préjudiciable. Mais au moins on a des certitudes sur le jeu et c’est une bonne chose. Si on avait perdu en étant mauvais, ça aurait été peut être plus dramatique.
Maintenant, c’est vrai qu’on avait à c½ur de continuer cette compétition malheureusement ça c’est arrêté hier. Ca s’est joué à peu de choses. Mais c’est le football, il faut garder le cap et rester concentré sur le prochain match du championnat qui sera très important.
Cette élimination n’est pas un mal pour un bien ?
L’avenir le dira, mais c’est vrai qu’en ce moment on avait beaucoup de matchs. On avait quand même à c½ur de pouvoir jouer toutes les compétitions pour avoir le plus de chances possibles de gagner un titre. Alors c’est vrai qu’après on peut dire que c’est mieux parce que ça va alléger notre calendrier.
Mais en tant que footballeur et en tant que grande équipe, on avait envie de jouer sur tous les fronts. En plus, on sait que la coupe de la Ligue c’est un schéma rapide pour gagner un titre, on avait 5 matchs pour gagner quelque chose. On savait qu’en tirant Bordeaux chez eux ça n’allait pas être facile, mais on est déçu parce qu’on voulait vraiment continuer dans cette compétition.
Maintenant l’avenir dira si c’était un mieux, peut-être pas un mieux, c’est jamais mieux de perdre. Mais si ça allége notre calendrier, et qu’on a plus de jus pour les autres compétitions... C’est vrai qu’on était engagés sur tous les fronts, on a perdu dans une compétition, à nous de nous engager sur les trois qui nous restent.
Vous n’étiez pas au complet, ça vous permet de relativiser votre défaite ?
Non, parce que Bordeaux aussi a fait tourner son effectif. Je pense que l’important aujourd’hui c’est d’avoir un groupe étoffé. C’est vrai qu’avec les blessures de Franck, de Mamadou, de Fred Dehu, la sélection de Samir Nasri, forcément ça fait du monde sur le côté. On ne peut pas s’appuyer sur tout le groupe.
Mais même si ça a été moins intense qu’à Saint-Étienne on a fourni un bon match, on ne va pas dire de grande qualité mais en tout cas on a essayé de donner le maximum pour essayer de passer ce tour. Après c’est vrai que c’est dommage de ne pas continuer la compétition.
Trois matchs, trois postes où tu t’en tires bien c’est une satisfaction ?
Oui, dans le sens où je rejoue. C’est vrai que j’ai fait trois postes différents. Après c’est vrai que j’ai l’avantage de par mes qualités à pouvoir m’adapter j’allais dire un peu partout, mais disons que quand on m’a demandé d’être milieu défensif c’était surtout mettre en avant mes qualités défensives et à la base c’est mon poste.
Ca c’est plutôt bien passé, mais comme je l’ai dit il fait continuer à travailler. Pour moi, c’était des moments difficiles, il y en aura peut-être d’autres mais l’avantage c’est que même si on doute de la situation, on ne doute pas de soi-même. Il fallait garder le cap, et après quand on fait appel à vous, c’est essayer de donner le meilleur de soi-même pour montrer qu’on est toujours présent.
Lorsqu’on fait rentrer des joueurs qui jouent moins souvent, c’est un quitte ou double ?
Je ne vais pas dire que j’ai fais double parce que je n’ai aucune certitude aujourd’hui. On a fait appel à moi et comme je l’avais dit, en ce moment je ne joue pas mais si on fait appel à moi je donnerai le maximum pour montrer que je suis capable de jouer. Après c’est pas une question de faire double, c’est une question que lorsqu’on fait appel à moi j’essaye de donner le meilleur de moi-même après on verra.
Si ça continue tant mieux, si ça s’arrête je vais continuer à travailler.
Fernandez bâti son équipe en fonction de la CAN ?
C’est sur que la CAN c’est préjudiciable parce que lorsqu’il y a comme ça une compétition qui est en plein milieu d’un championnat, c’est sur que les clubs forcément sont au courant qu’on va partir un mois et pour bâtir une équipe, surtout en défense, c’est préjudiciable. Surtout si deux voire trois éléments de la défense s’en vont. C’est peut-être le secteur le plus difficile à mettre en place.
On peut se poser la question mais après c’est comme ça. C’est pas nous qui faisons les calendriers. On aimerait que ce soit autrement. Nous non plus, ça ne nous plait pas trop de partir un mois comme ça parce que ce qui prime aujourd’hui c’est le club.
Ce qui fait votre carrière, c’est le club, pas… la sélection c’est la cerise sur le gâteau. C’est vrai que partir un mois comme ça, ça peut remettre des choses en question. Donc c’est comme ça. Il faut s’adapter. Il faut essayer de trouver la meilleure solution possible.
Si votre situation avait continué ?
Quand on m’a posé la question de savoir si je pouvais partir au mercato si ma situation continuait comme ça, j’ai toujours dit que ça ne serait pas forcément la meilleure des solutions. Partir et arriver dans un club, si une équipe comme le Sénégal qui est donnée favorite pour la CAN, en imaginant qu’on aille très loin, c’est départ le 10 janvier et retour le 15 ou le 20 février… Vous arrivez dans votre nouveau club presque début mars, en plus cette année il y a la coupe du Monde, je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions. Aujourd’hui il faut savoir s’adapter à ce calendrier… Ce n’est pas la meilleure des solutions si quelqu’un doit partir au mercato.
Avec Lille vous serez à armes égales ?
Oui, mais contre Saint-Étienne on pensait qu’on était mieux, qu’on avait du jus malgré tous les matchs qu’on avait dans les jambes. A Bordeaux un peu moins, mais vers la fin on a vraiment fait une meilleure deuxième mi-temps. Contre Lille on récupère du monde, la défense aura soufflé peut-être qu’on sera mieux que contre Bordeaux physiquement. C’est vrai que Lille joue aussi beaucoup. Un combat physique ça s’engage, après si l’équipe adverse est beaucoup mieux physiquement ça devient difficile mais là c’est vrai qu’on aura peut-être l’occasion de faire armes égales avec Lille.
Lille pense aussi à l’avenir ?
Aujourd’hui, on ne va pas mettre trop en avant ce que pense Lille. Nous avons une obligation de résultat dans le sens où on a perdu à Saint-Étienne et qu’il faut récupérer les points perdus. En plus, on est au vélodrome il faut mettre la pression, oublier la fatigue pour prendre ces trois points.
Le retour au vélodrome après le PSG, les supporteurs seront là ?
Je ne sais pas mais depuis le début de saison, ils sont avec nous. Le PSG c’est un match très important, on a réussi à le gagner et c’est vrai que ça aide à les mettre de notre côté. Forcément ils seront présents, mais cette victoire contre le PSG a du poids parce que ça faisait plusieurs années que ça ne s’était pas passé comme ça. C’est important de gagner ce genre de match pour avoir le public vraiment derrière mais ils ont toujours été là…
Il faut gagner ?
Après le résultat à Saint-Étienne, il faut récupérer les points perdus à l’extérieur. Même si on a fait une bonne performance c’est zéro point. Il faut gagner contre Lille.
Ribéry ?
Comme le dit Lorik aujourd’hui, si Franck est bon c’est que le collectif est bon. Franck a beaucoup de poids dans notre équipe parce que c’est quelqu’un qui percute énormément, qui apporte le danger.
Pour l’instant c’est quelqu’un d’important dans le dispositif, comme n’importe quel joueur mais il a un impact très important dans l’équipe. C’est sur que quand un joueur comme ça manque, ça se ressent.
Lille ?
Ils ont gagné à Saint-Étienne avec une équipe remodelée. Il faudra être très vigilants. C’est une équipe qui, même si elle a eu quelques difficultés en début de saison, est en train de s’installer. Maintenant elle fait de bons résultats. Elle arrive à bien se déplacer. Arriver à faire zéro à zéro à Manchester c’est une belle performance. Ils auront à c½ur de venir nous perturber chez nous. Il n’y a pas de point fort ou de point faible. Le collectif est performant et on doit se méfier de tout ça.
Jouer à 17h ce n’est pas toujours bon pour vous, à part à Moscou ?
Si les statistiques le disent… On ne va pas s’arrêter sur ça. L’important c’est de jouer, de bien jouer et de gagner. Peu importe l’heure mais c’est vrai que les statistiques disent que 17h c’est pas la bonne heure… peut-être que le soleil nous gène. Pour être plus sérieux je pense qu’il ne faut pas s’arrêter sur ça. C’est vrai que c’est une heure un peu particulière. On pourrait jouer à 15H…
C’est l’heure de la sieste ?
17h c’est l’heure du réveil. On doit être réveillé.
Ca a été difficile pour vous ?
Parce que j’étais sur le banc, il faut se remettre en question. C’est pour ça que j’ai souhaité prendre un peu de recul par rapport à tout. Ma situation ne devait pas perturber le groupe ou la forme du groupe ou l’entourage du club. Forcément j’ai pris un peu de recul. Je me suis posé des questions.
Après on m’a donné l’opportunité de jouer, je me suis dit de toute façon ou ça passe ou ça casse. Après il faut essayer de donner le meilleur de soi-même, c’est ce que j’essaye de faire. Si on me demande d’être performant contre Lille j’essayerai de l’être.
Tu as un poste de préférence ?
N° 6…(rires). Non, pour moi l’important c’est de jouer aujourd’hui. Un footballeur aujourd’hui, à n’importe quel poste il doit être content de son sort parce que je sais que quand je ne jouais pas, je n’étais pas content de mon sort. Si demain on me demande de joueur attaquant, j’irai…
Ca t’a surpris de jouer en 6 ?
Oui c’est la première fois. Depuis mon plus jeune âge je n’avais jamais joué à ce poste. C’était vraiment inédit mais j’ai eu la chance aussi d’évoluer à coté de Sabri qui est expérimenté, qui m’a bien parlé,on a eu une complicité assez intéressante. En plus l’équipe a bien joué donc forcément c’est plus intéressant pour évoluer. On m’avait demandé de presser, d’être bon défensivement et j’ai retrouvé des similitudes avec le poste auquel j’évoluais d’habitude.
Quelle amélioration ?
Le jeu. On prend moins de buts. On en a pris deux contre Saint-Étienne mais si on veut gagner il ne faut pas prendre trop de buts. Si vous en prenez deux, c’est difficile d’en marquer trois à chaque match. On a essayé de trouver cette stabilité défensivement et je pense que si on joue mieux c’est qu’on est plus en confiance.
Le fait d’avoir pris des points à Sochaux, à Nice, d’avoir gagné à Moscou et d’avoir battu Paris, ça permet d’avoir de la confiance. Une équipe en confiance joue mieux qu’une équipe qui doute.
Il reparle de la saison dernière et du retour sur Lyon…. On a déjà entendu ça…
L’attaque ?
Même si on ne marque pas en ce moment on a montré qu’on pouvait être performants à Moscou. Vous savez l’arme offensive… Si on gagne un à zéro tout le temps je suis content. Si l’attaque marque un but et qu’on n’en prend pas c’est magnifique. Hier on aurait pu en marquer un ou deux. Eux aussi. Après je pense qu’on a toujours les qualités offensives pour mettre un but.
C’est sur que Franck blessé, Mamadou blessés, Nasri en sélection, c’est sur que… Même si Samir n’est pas un attaquant c’est quelqu’un qui est offensif, Frank aussi, Mamadou c’est notre attaquant. Koke et Gimi ont montré leurs qualités. On peut toujours mettre un but.
Il y a un problème Mendoza ?
Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. A l’entraînement il n’y a pas de problème…
Hier pourquoi vous avez passé le ballon ?
[size=2]Elle était magnifique ma passe mais je l’ai faite parce que je pensais que j’étais hors jeu. Si je sais que je ne suis pas hors jeu, je ne la donne pas, j’y vais tout seul… Contrôle pied droit, frappe du gauche… La prochaine fois je le fais c’est promis… [/size]
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