21-10-2005, 18:20
(Modification du message : 21-10-2005, 21:13 par deepbluebdr.)
Ni au aux sorcières, ni aux lutins, ni aux petits hommes verts. Les blancs de Banide ne croient en rien, qu’a leur talent et a leur chance que, match après match, ils empoignent à bras le corps.
Ainsi s’exprimait dans le Provençal un des ses grands reporters sportifs.
Songez donc, pourquoi parlait il de sorcières et de lutins ? Tout simplement parce que l’OM venait de terrasser dans son antre de Geoffroy Guichard les verts de St Etienne. Il y avait 36 ans que l’OM n’avait plus gagné dans le forez. Autant dire jamais depuis l’ère moderne du foot.
Un OM de commando se rend dans le chaudron ce samedi 28 mai 1987. 44 820 spectateurs garnissent les gradins de Geofffroy Guichard. Chantant « allez les verts » à en perdre haleine Parmi eux, un bon millier de supporters marseillais ayant fait le déplacement avec leur voiture. Dans ce combat de tous les instants, les olympiens bien que parfois bousculés ne se laissent pas intimider, ni par le public, ni par de rugueux Stéphanois, qui jusqu’alors sont invaincus sur leur pelouse. Les supporters marseillais et stéphanois rivalisent d’encouragements « Allez les verts » d’un coté. « Allez l’OM de l’autre » Une ambiance de braise pour un match de feu. Les attaques fusent de tous les cotés. D’ailleurs dès la première minute JA. Bell est obligé d’y aller, et de mettre en corner une tête de Krimau. Ca démarre à 100 à l’heure et sur le corner les encouragements pour les verts font trembler le stade. Le match ne cessera d’être passionnant jusqu’au repos. Si les olympiens subissent la loi territoriale des foréziens, ils ne plient jamais et surtout restent organisés. Bell, Bonnevay, Forster, Domergue, Bade, aidés par Diallo très replié et Franck Passi, répondent présent dans ce combat de tous les instants. Diallo, descendu systématiquement, Giresse, vont prendre des coups, mais sans cesse se relever et faire frémir les tribunes vertes. Quand ce n’est pas « Baka » Sliskovic étincelant d’adresse avec son pied droit magique, qui distille d’abord un ballon sur Papin qui n’est pas encore le vrai Papin est rate sa volée. Mais attention les stéphanois répondent du tac au tac. Peycelon sonne la révolte verte qui alerte Krimau pour Ribar qui reprend mal, pourtant bien placé. Un centre au cordeau de Gros pour Krimau bien coupé par Bell démontre si besoin est, que les stéphanois veulent faire perdurer leur invincibilité devant les marseillais.
Les marseillais ne sont pas impressionnés. « Ah ouais » se disent ils ? « Té, vé, tu le veux celui-là ? » Bing, bang, boum Le rude peut être russe Dimitrov "agante" Passi par les chevilles.
Coup-franc frappé par le maître artilleur « Baka » sur le crâne chevelu du merveilleux Patrick Cubaynes, qui s’arrache pour placer une tête hors de portée de Castaneda. 0-1 à la pause.
Papin très accroc au Guronsan doit en délivrer a ces potes et adversaires tellement la seconde période et hors normes. Coups-bas, (tacle assassin de Krimau sur Passi). Echauffourée Krimau, Sliskovic et Bell qui prend un carton. Mr Benali est forcé de faire entrer la "benne alu" pour sortir Passi, remplacé par Francini, mais au poste d’arrière latéral, l’OM passant alors à 5 défenseurs. Bell règne alors en maître dans sa surface, tandis que Cubaynes, Papin tour a tour font par leur frappes, passer des frissons dans le dos des verts. De même que Forster monté aux avants postes, déclenche une frappe qui passe si près qu’elle a doit enrhumer Castaneda. Le cumul du show Joseph Antoine Bell et la volonté des marseillais de ne rien lâcher, permet à l’OM de terminer fort, très fort. Une action Cubaynes / Sliskovic qui dans un élan de générosité donne un caviar a Abdou Diallo, qui rate l’occasion de crucifier les stéphanois.
Il n’empêche, 0-1 dans l’enfer vert c’est historique. D'aiileurs le Provençal du lendemain titre Une date dans l'histoire
St Etienne-OM 0-1
Stade Geoffroy Guichard 44 820 spectateurs
St Etienne : Castaneda – Claveloux – Dimitrov – Primard – Gros – Ribar – Françoise – Peycelon – Musquere – Krimau – Benedet.
OM : Bell – Bonnevay – Förster – Domergue – Bade – Passi / (Francini) – Giresse – Diallo – Sliskovic- Papin – Cubaynes.
Ainsi s’exprimait dans le Provençal un des ses grands reporters sportifs.
Songez donc, pourquoi parlait il de sorcières et de lutins ? Tout simplement parce que l’OM venait de terrasser dans son antre de Geoffroy Guichard les verts de St Etienne. Il y avait 36 ans que l’OM n’avait plus gagné dans le forez. Autant dire jamais depuis l’ère moderne du foot.
Un OM de commando se rend dans le chaudron ce samedi 28 mai 1987. 44 820 spectateurs garnissent les gradins de Geofffroy Guichard. Chantant « allez les verts » à en perdre haleine Parmi eux, un bon millier de supporters marseillais ayant fait le déplacement avec leur voiture. Dans ce combat de tous les instants, les olympiens bien que parfois bousculés ne se laissent pas intimider, ni par le public, ni par de rugueux Stéphanois, qui jusqu’alors sont invaincus sur leur pelouse. Les supporters marseillais et stéphanois rivalisent d’encouragements « Allez les verts » d’un coté. « Allez l’OM de l’autre » Une ambiance de braise pour un match de feu. Les attaques fusent de tous les cotés. D’ailleurs dès la première minute JA. Bell est obligé d’y aller, et de mettre en corner une tête de Krimau. Ca démarre à 100 à l’heure et sur le corner les encouragements pour les verts font trembler le stade. Le match ne cessera d’être passionnant jusqu’au repos. Si les olympiens subissent la loi territoriale des foréziens, ils ne plient jamais et surtout restent organisés. Bell, Bonnevay, Forster, Domergue, Bade, aidés par Diallo très replié et Franck Passi, répondent présent dans ce combat de tous les instants. Diallo, descendu systématiquement, Giresse, vont prendre des coups, mais sans cesse se relever et faire frémir les tribunes vertes. Quand ce n’est pas « Baka » Sliskovic étincelant d’adresse avec son pied droit magique, qui distille d’abord un ballon sur Papin qui n’est pas encore le vrai Papin est rate sa volée. Mais attention les stéphanois répondent du tac au tac. Peycelon sonne la révolte verte qui alerte Krimau pour Ribar qui reprend mal, pourtant bien placé. Un centre au cordeau de Gros pour Krimau bien coupé par Bell démontre si besoin est, que les stéphanois veulent faire perdurer leur invincibilité devant les marseillais.
Les marseillais ne sont pas impressionnés. « Ah ouais » se disent ils ? « Té, vé, tu le veux celui-là ? » Bing, bang, boum Le rude peut être russe Dimitrov "agante" Passi par les chevilles.
Coup-franc frappé par le maître artilleur « Baka » sur le crâne chevelu du merveilleux Patrick Cubaynes, qui s’arrache pour placer une tête hors de portée de Castaneda. 0-1 à la pause.
Papin très accroc au Guronsan doit en délivrer a ces potes et adversaires tellement la seconde période et hors normes. Coups-bas, (tacle assassin de Krimau sur Passi). Echauffourée Krimau, Sliskovic et Bell qui prend un carton. Mr Benali est forcé de faire entrer la "benne alu" pour sortir Passi, remplacé par Francini, mais au poste d’arrière latéral, l’OM passant alors à 5 défenseurs. Bell règne alors en maître dans sa surface, tandis que Cubaynes, Papin tour a tour font par leur frappes, passer des frissons dans le dos des verts. De même que Forster monté aux avants postes, déclenche une frappe qui passe si près qu’elle a doit enrhumer Castaneda. Le cumul du show Joseph Antoine Bell et la volonté des marseillais de ne rien lâcher, permet à l’OM de terminer fort, très fort. Une action Cubaynes / Sliskovic qui dans un élan de générosité donne un caviar a Abdou Diallo, qui rate l’occasion de crucifier les stéphanois.
Il n’empêche, 0-1 dans l’enfer vert c’est historique. D'aiileurs le Provençal du lendemain titre Une date dans l'histoire
St Etienne-OM 0-1
Stade Geoffroy Guichard 44 820 spectateurs
St Etienne : Castaneda – Claveloux – Dimitrov – Primard – Gros – Ribar – Françoise – Peycelon – Musquere – Krimau – Benedet.
OM : Bell – Bonnevay – Förster – Domergue – Bade – Passi / (Francini) – Giresse – Diallo – Sliskovic- Papin – Cubaynes.