17-10-2005, 15:16
Diouf: "À Paris, nous ne sommes pas accueillis avec des fleurs."
Je pense que c’est un match que nous avons gagné avec les tripes, le c½ur et du talent. Nous ne sommes pas champions de France loin de là, il y a encore beaucoup de choses à faire, dès jeudi en coupe d’Europe et en fin de semaine à Saint-Etienne. C’est simplement une étape, il y en a d’autres. Nous ne nous prenons pas pour les champions de France, notre marche paraît être celle qui mène à un titre, nous restons lucides, nous gardons la tête froide et espérons simplement que ce succès-là aura d’abord pour effet de nous rapprocher de certains de nos rivaux sur le plan arithmétique, mais aussi d’installer une certaine assurance, une certaine confiance au sein du groupe.
La préparation du PSG a été perturbée ?
J’ai entendu quelqu’un dire tout à l’heure : heureusement qu’il y a eu ça pour donner à cet OM un certain piment. Les matchs OM PSG, paraît-il, sont toujours l’objet d’un événement para sportif. Dès que je suis arrivé, j’ai essayé de savoir ce qu’il s’était passé. Il s’avère que comme d’habitude, les vestiaires ont été nettoyés avant le match. Avec le même produit, que ce soit les vestiaires du PSG comme les nôtres. J’ai trouvé que les nôtres avaient peut-être moins de relent du produit utilisé pour la bonne et simple raison que le corps médical arrive toujours en premier et a eu le temps d’ouvrir les vestiaires. Et peut-être d’aérer un peu plus. Lorsqu’ils sont arrivés, c’est toujours ce que j’appellerais le mouvement de foule, tout d’un coup il y en a un qui a du dire ça sent un peu l’ammoniaque, j’ai même entendu parler du gaz lacrymogène.
Nous avons tellement peu de choses à cacher que nous avons été d’accord de voir le Préfet de Police entrer dans les vestiaires. Il a bien humé l’air, il a bien regardé tout ce qui se passait. Nous avons été les premiers à demander aux pompiers de venir et d’essayer de déceler quelque chose qui serait anormal. Nous avons été d’accord pour poser les scellés dans le cas où il y aurait demain nécessité de faire des analyses sur les produits qui étaient déposés là et peut-être de faire les coins et les recoins pour chercher l’objet du délit. Je pense que les Parisiens doivent tout simplement apprendre à entériner la défaite. Ca peut arriver.
Nous en avons tellement pris nous, qu’aujourd’hui il ne faut pas qu’ils commencent à trouver des prétextes et des excuses, ce n’est pas très fair-play, très joli. Je ne pense pas que, comme l’a dit Fournier, cette préparation du match les a amenés à une défaite. Vous étiez tous là, vous avez bien vu que l’OM a fourni probablement une partie qui sera une référence, même si sur le plan du jeu il y a des choses à dire, il ne faut pas les suive dans leur mauvaise foi.
Le PSG va déposer réclamation ?
Je ne sais pas.
Ils peuvent déposer des réserves. Nous n’avons rien à cacher. Dès que je suis arrivé, j’ai appris ce qu’on peut appeler l’incident, je me suis renseigné, j’ai essayé de comprendre, quand ils disent qu’ils se sont préparés sous les vestiaires, sous les tribunes dans les virages, c’est raconter n’importe quoi parce qu’ils ont eu tout l’espace nécessaire pour se préparer. Il est de bon ton aujourd’hui pour eux d’expliquer la défaite
Ça a été signalé avant la défaite ?
C’est une manière au départ de dire si nous gagnons nous sommes Tarzan, si nous perdons, vous comprenez pourquoi. Ce n’est pas difficile à comprendre. Ils montent en épingle quelque chose qui n’existe pas. Moi en tant que Président du club, je n’approuve pas évidemment qu’il y ait des jets de divers objets lorsque les Parisiens ont tiré des corners. Nous avons pris la même chose la saison dernière à Paris, cela ne justifie pas du tout que quelques-uns de nos supporteurs se soient laissés aller à ces jets.
Il ne faut pas oublier ce que nous avons eu à Paris. C’est la première fois que j’ai eu peur. C’est aussi condamnable. Aujourd’hui le public a simplement encouragé son équipe, si vous voulez que nous ayons des agneaux dans les gradins, si vous voulez que nous ayons des supporteurs dont le mot d’ordre eut été le silence, il faut le dire. À Paris, nous ne sommes pas accueillis avec des fleurs.
Fabien ?
Fabien a montré qu’il était le gardien qu’on connaît. Cela ne fait pas oublier les performances récentes d’un garçon comme Carrasso. Nous pouvons nous réjouir d’avoir deux des trois ou quatre meilleurs gardiens de France au sein de l’OM.
Je pense que c’est un match que nous avons gagné avec les tripes, le c½ur et du talent. Nous ne sommes pas champions de France loin de là, il y a encore beaucoup de choses à faire, dès jeudi en coupe d’Europe et en fin de semaine à Saint-Etienne. C’est simplement une étape, il y en a d’autres. Nous ne nous prenons pas pour les champions de France, notre marche paraît être celle qui mène à un titre, nous restons lucides, nous gardons la tête froide et espérons simplement que ce succès-là aura d’abord pour effet de nous rapprocher de certains de nos rivaux sur le plan arithmétique, mais aussi d’installer une certaine assurance, une certaine confiance au sein du groupe.
La préparation du PSG a été perturbée ?
J’ai entendu quelqu’un dire tout à l’heure : heureusement qu’il y a eu ça pour donner à cet OM un certain piment. Les matchs OM PSG, paraît-il, sont toujours l’objet d’un événement para sportif. Dès que je suis arrivé, j’ai essayé de savoir ce qu’il s’était passé. Il s’avère que comme d’habitude, les vestiaires ont été nettoyés avant le match. Avec le même produit, que ce soit les vestiaires du PSG comme les nôtres. J’ai trouvé que les nôtres avaient peut-être moins de relent du produit utilisé pour la bonne et simple raison que le corps médical arrive toujours en premier et a eu le temps d’ouvrir les vestiaires. Et peut-être d’aérer un peu plus. Lorsqu’ils sont arrivés, c’est toujours ce que j’appellerais le mouvement de foule, tout d’un coup il y en a un qui a du dire ça sent un peu l’ammoniaque, j’ai même entendu parler du gaz lacrymogène.
Nous avons tellement peu de choses à cacher que nous avons été d’accord de voir le Préfet de Police entrer dans les vestiaires. Il a bien humé l’air, il a bien regardé tout ce qui se passait. Nous avons été les premiers à demander aux pompiers de venir et d’essayer de déceler quelque chose qui serait anormal. Nous avons été d’accord pour poser les scellés dans le cas où il y aurait demain nécessité de faire des analyses sur les produits qui étaient déposés là et peut-être de faire les coins et les recoins pour chercher l’objet du délit. Je pense que les Parisiens doivent tout simplement apprendre à entériner la défaite. Ca peut arriver.
Nous en avons tellement pris nous, qu’aujourd’hui il ne faut pas qu’ils commencent à trouver des prétextes et des excuses, ce n’est pas très fair-play, très joli. Je ne pense pas que, comme l’a dit Fournier, cette préparation du match les a amenés à une défaite. Vous étiez tous là, vous avez bien vu que l’OM a fourni probablement une partie qui sera une référence, même si sur le plan du jeu il y a des choses à dire, il ne faut pas les suive dans leur mauvaise foi.
Le PSG va déposer réclamation ?
Je ne sais pas.
Ils peuvent déposer des réserves. Nous n’avons rien à cacher. Dès que je suis arrivé, j’ai appris ce qu’on peut appeler l’incident, je me suis renseigné, j’ai essayé de comprendre, quand ils disent qu’ils se sont préparés sous les vestiaires, sous les tribunes dans les virages, c’est raconter n’importe quoi parce qu’ils ont eu tout l’espace nécessaire pour se préparer. Il est de bon ton aujourd’hui pour eux d’expliquer la défaite
Ça a été signalé avant la défaite ?
C’est une manière au départ de dire si nous gagnons nous sommes Tarzan, si nous perdons, vous comprenez pourquoi. Ce n’est pas difficile à comprendre. Ils montent en épingle quelque chose qui n’existe pas. Moi en tant que Président du club, je n’approuve pas évidemment qu’il y ait des jets de divers objets lorsque les Parisiens ont tiré des corners. Nous avons pris la même chose la saison dernière à Paris, cela ne justifie pas du tout que quelques-uns de nos supporteurs se soient laissés aller à ces jets.
Il ne faut pas oublier ce que nous avons eu à Paris. C’est la première fois que j’ai eu peur. C’est aussi condamnable. Aujourd’hui le public a simplement encouragé son équipe, si vous voulez que nous ayons des agneaux dans les gradins, si vous voulez que nous ayons des supporteurs dont le mot d’ordre eut été le silence, il faut le dire. À Paris, nous ne sommes pas accueillis avec des fleurs.
Fabien ?
Fabien a montré qu’il était le gardien qu’on connaît. Cela ne fait pas oublier les performances récentes d’un garçon comme Carrasso. Nous pouvons nous réjouir d’avoir deux des trois ou quatre meilleurs gardiens de France au sein de l’OM.
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