30-09-2005, 22:07
On part avant pour la récupération à Saint-Paul de Vence. On s’entraîne samedi à Cagnes. On va discuter de ce qu’on a fait ces derniers temps, de la qualification et surtout préparer le match de Nice.
Dehu ?
On va voir.
Ce matin il a couru, on décidera sur place après les soins. Je pense que c’était bien de partir vu la fatigue, on ferra des massages, du sommeil. On va bien récupérer parce qu’il y a encore un match difficile qui nous attend dimanche.
Cesar ?
Il a travaillé. Ca devrait aussi aller.
Vous craignez que le match d’hier soir ait des répercutions sur Nice ?
Non.
Au niveau mental, l’essentiel était la qualification, même si les choses ont été difficiles. Au niveau du jeu, c’est vrai qu’on a été un petit peu décevant, surtout en première mi-temps. Le capital physique on verra dimanche. On ne s’attendait pas à jouer des prolongations, elles ont été là, les penaltys, c’est un surcroit de fatigue. Il faut récupérer.
Nice ?
C’est une équipe difficile, c’est un derby.
Nice va vouloir se racheter un peu de ses matchs décevants à domicile, même s’ils ont gagné le dernier match. Ils ont perdu contre Sochaux, ils ont fait des nuls. Ca reste une équipe bien équilibrée, avec des joueurs d’expérience, des attaquants et c’est toujours des matchs particuliers. J’en ai joué quelques uns, je sais que c’est particulier.
Il y a de la déception pour le match d’hier ?
L’essentiel c’était la qualification.
Ca nous donne un capital confiance. Ca aurait été terrible de se faire éliminer. Ca n’est pas été le cas. Maintenant il faut tirer les conséquences de la façon dont l’équipe a joué. Il y a le positif et le négatif. Le but c’est de s’améliorer. Ce n’est pas d’être négatif. C’est d’essayer de voir ce qui n’a pas marqué pour essayer de progresser, d’avancer.
Le retour de Ribéry va faire du bien ?
Oui je le pense !
Dans le cas de figure de Frank qui a souvent fait la différence dans ces derniers matchs, je pense que sa rentrée va nous faire du bien.
Quel est le premier bilan ?
C’est cyclique.
On est aussi dans la dynamique des saisons précédentes. On manqué de continuité au niveau du jeu, du résultat. On a été capables de faire de bons matchs avec de bons résultats, mais aussi on a été capable de faire de mauvais matchs et d’avoir de mauvais résultats. Aujourd’hui il faut travailler pour avoir de la continuité au niveau du jeu et des résultats pour qu’on devienne compétitifs dans ce championnat et éventuellement en coupe d’Europe.
Quatre victoires en cinq matches c’est une satisfaction ?
Je pense que c’est le minimum par rapport à notre début de championnat hésitant. On avait utilisé beaucoup de jokers, là on s’est ressaisi à Sochaux, Troyes et Metz. On a des regrets à Toulouse. On doit faire plus au niveau du jeu et du résultat. On a eu l’opportunité de jouer des équipes d’un niveau respectable, là on va entre dans la catégorie des matchs plus difficiles. Je pense à Nice, Paris, Saint-Étienne, Nantes et Monaco. On va vraiment juger le niveau de l’équipe.
Le manque de rapidité dans le jeu ?
Je pense qu’on manquait d’adrénaline sur le match d’hier soir. J’ai été joueur, le fait de jouer la Lazio… (Son téléphone sonne il s’excuse et le coupe) Hier soir le match n’était pas facile à aborder. C’était une équipe moyenne, dans l’esprit des gens, le match était gagné avant de le jouer. On avait la motivation, l’envie de faire un bon résultat, un bon match mais c’était différent de La Corogne et la Lazio. C’était des équipe médiatiques, c’était de grands matchs, tout le monde considérait que ça allait être difficile pour nous, donc à partir de là il y a plus de concentration, de motivation, d’adrénaline et je dirai les matchs, on les rend plus faciles.
A l’inverse le Beerschot, on se disait même en démarrant mal le match, on aura toujours une occase, on mettra toujours le but, eux ne peuvent pas nous en mettre et ça donne le match que ça a donné. Le match d’hier on l’a démarré en deuxième mi-temps. En première mi-temps on a complètement déjoué, hormis le coup de pied arrêté de Samir. On a joué comme au match aller. Au lieu de passer sur les côtés on est passé dans l’axe. C’est difficile aujourd’hui dans le haut niveau de passer dans l’axe. J’avais dit en deuxième mi-temps de le faire. On s’est crée 3 ou 4 belles occasions. On a manqué d’agressivité, de réalisme offensif, mais je savais que ça allait être un match difficile. Je savais qu’ éventuellement ça pouvait aller au zéro à zéro. On avait même préparé les penaltys parce qu’en football tout est possible.
On peut rendre faciles des matchs difficiles et difficiles des matchs faciles de par le comportement. On n’a pas suffisamment de garanties, de points de repères pour se dire on va toujours avoir une continuité au niveau du jeu et des résultats. On est toujours dans une situation cyclique, on le sait, on continue à travailler pour avoir une identité dans le jeu et faire de meilleurs résultats.
Quand tu demandes de passer sur le côté et qu’ils ne le font pas, tu t’énerves ?
Oui, surtout qu’on avait fait une équipe pour passer sur les côtés. On avait mis trois joueurs sur les côtés. A gauche Mendoza, Oruma et Nakata et à droite Beye, Nasri et Koke. On leur a donné la possibilité de passer sur les côtés, mais après ça reste un match. J’ai été joueur, le coach disait des choses, après on rentre sur le terrain, on perd un peu de concentration, on perd la tête, l’adversaire nous fait déjouer, on panique et on a tendance à ne pas faire ce qu’on doit faire. C’est ce qu’on a fait en première mi-temps. En deuxième mi-temps on a senti qu’il pouvait y avoir un danger. On a eu plus d’adrénaline, on est plus passé sur le côté, on a eu des occasions de but. Ce que je regrette c’est que par rapport à ces occasions, on n’en ait pas mis une qui nous aurait évité d’arriver aux penalties.
Niang n’est pas dans une situation difficile au Vélodrome ?
Oui.
On aurait souhaité qu’il marque au moins un but hier pour prendre confiance, qu’il donne confiance aux supporteurs et à l’équipe. Mais bon c’est le football. Ce n’est pas uniquement le problème de Mamadou, c’est celui de tous les attaquants. J’ai connu la période ou Jean Pierre Papin ne marquait pas de but. Mamadou a des occasions, je dirais qu’il a le mérite de même se les créer tout seul, il ne concrétise pas. A un moment donné il va marquer, prendre confiance et on sera dans une bonne dynamique. Ca peut être une question de temps aussi pour les autres.
Gimenez a le potentiel pour marquer. Oruma peut marquer, Lamouchi, Nasri, Koke peuvent marquer. Au niveau des buteurs, aujourd’hui on peut considérer que deux joueurs sortent du lot même s’ils ont des difficultés, c’est Mamadou Niang et Gimenez qui sont buteurs. On peut penser que par rapport à la physionomie du match et compte tenu de leur prestations sur le plan offensif, c’est un peu compliqué mais en football les choses peuvent tourner très vite.
Comment se rassurer à Nice ?
A mon avis, on aura plus de motivation que sur le match d’hier. Même si c’est un match de coupe d’Europe et qu’on respecte cette équipe d’Anvers, là c’est un derby, les supporteurs seront là, le stade sera plein, donc il y aura plus d’adrénaline… J’espère qu’on aura récupéré physiquement parce qu’il faut être bien physiquement pour bien jouer au ballon. Nice aura au départ l’avantage de jouer à domicile, d’être mieux que nous physiquement, il faudra avoir d‘autres qualités pour pouvoir faire a différence.
Vu l’importance et le niveau des matchs qui arrivent tu commences une série à Nice ?
Oui je pense que ces matchs vont nous montrer le niveau psychologique, le niveau mental de l’équipe. Je ne me fais pas trop de souci. On sera présent dans les grands matchs. Lyon, La Lazio, la Corogne… Je ne me fais pas de souci. On joue un match, après on aura deux semaines pour récupérer, même s’il y a des joueurs qui partent en sélection. Après il faudra qu’on soit costaud mais il y aura beaucoup de motivation, de concentration pour joueur Paris, Saint-Étienne, Lille, Nantes et Monaco. A ce niveau on sera présent.
Nice sera un match athlétique ?
Oui il faudra répondre sur ce plan.
Je pense qu’on sera présent. Si on n’est pas présent sur le plan athlétique, je pense qu’on va se mettre dans une situation difficile. Ils vont nous livrer un combat, avec leurs qualités et leurs défauts. Ils ont des joueurs agressifs, des joueurs bons techniquement mais il faudra être présent physiquement. Si on est à la hauteur, après avec nos qualités on peut aussi leur poser des problèmes.
Il y a des déchets techniques ?
Oui.
On a beaucoup de déchets techniques. Effectivement sur le match d’hier on a vu ça, mais à la limite si on va vite et qu’on fait des erreurs parce qu’on va vite, ça se comprend. Mais là on était lent et on a fait des erreurs. C’est plus embêtant. Au niveau technique, on a raté beaucoup, beaucoup de passes et en plus on était lent dans le jeu. Chaque fois qu’on récupérait le ballon, l’équipe adverse avait la possibilité de se replacer.
Les deux trois premiers joueurs qui touchaient le ballon le touchaient 3, 4 ou 5 fois, alors qu’aujourd’hui il faut aller très très vite devant le but adverse, soit par un long ballon, soit par des passes courtes, mais les passes, si elles sont courtes et qu’on multiplie les passes, il faut qu’elles partent en une ou deux touches pour pouvoir poser problème à l’adversaire. Hier on touchait le ballon 5, 6, 7 fois et on le donnait 5, 6, 7 fois à l’équipe adverse. Après c’est compliqué. C’est la lenteur aussi… Mais c’était un match particulier. Eux n’avaient rien à perdre et eux ont fait un gros match.
A entendre les gens le match était joué avant. Un match n’est jamais joué. Il y a des dizaines et des dizaines d’exemples.
Les gens dans la rue ou les joueurs ?
Les supporteurs.
Les joueurs peut-être inconsciemment, mais j’ai fait passer le message qu’un match on ne l’a jamais gagné avant de l’avoir joué. C’est nous qui allons le rendre facile ou difficile selon la façon dont on va le prendre. C’est ce qui fait les charmes du football. Il n’y a pas de match facile, pas d’équipe facile. Eux ils sont venus trois jours avant, ils étaient au soleil, au bord de la piscine, il ont bronzé. En 92 lorsque Platini était sélectionneur de l’équipe de France, il avait une équipe extraordinaire, en 92 on était favoris. Les Yougoslaves étaient en guerre, ils repêchent les Danois qui étaient tous en vacance au bord de la mer, ils sont champions d’Europe.
Allez au bord de la piscine…
On va faire.
Des changements ?
Des joueurs vont rentrer et apporter de la fraîcheur physique. Je pense à Ribéry, à Cesar s’il a récupéré, à Lamouchi et Cana au milieu. Il y a un match à jouer, on va essayer de le jouer avec l’équipe la plus compétitive. Après on aura 15 jours et on aura d’autres matchs, et peut-être une autre équipe. C’est difficile de juger des joueurs qui n’ont pas joué depuis 3 ou 4 semaines sur un match. C’est clair que dans le temps, il faudra peut-être dégager une équipe type, mais le fait de jouer tous les trois jours avec des matchs de coupe d’Europe, on est obligé de tenir tout le monde concentré.
Le Joker ?
On ne réfléchit pas à ça aujourd’hui. Eventuellement au mercato il y aura peut-être la possibilité de prendre un joueur, mais on ne se pose pas la question aujourd’hui. On va essayer de gérer du mieux possible jusqu’à la trêve.
Dehu ?
On va voir.
Ce matin il a couru, on décidera sur place après les soins. Je pense que c’était bien de partir vu la fatigue, on ferra des massages, du sommeil. On va bien récupérer parce qu’il y a encore un match difficile qui nous attend dimanche.
Cesar ?
Il a travaillé. Ca devrait aussi aller.
Vous craignez que le match d’hier soir ait des répercutions sur Nice ?
Non.
Au niveau mental, l’essentiel était la qualification, même si les choses ont été difficiles. Au niveau du jeu, c’est vrai qu’on a été un petit peu décevant, surtout en première mi-temps. Le capital physique on verra dimanche. On ne s’attendait pas à jouer des prolongations, elles ont été là, les penaltys, c’est un surcroit de fatigue. Il faut récupérer.
Nice ?
C’est une équipe difficile, c’est un derby.
Nice va vouloir se racheter un peu de ses matchs décevants à domicile, même s’ils ont gagné le dernier match. Ils ont perdu contre Sochaux, ils ont fait des nuls. Ca reste une équipe bien équilibrée, avec des joueurs d’expérience, des attaquants et c’est toujours des matchs particuliers. J’en ai joué quelques uns, je sais que c’est particulier.
Il y a de la déception pour le match d’hier ?
L’essentiel c’était la qualification.
Ca nous donne un capital confiance. Ca aurait été terrible de se faire éliminer. Ca n’est pas été le cas. Maintenant il faut tirer les conséquences de la façon dont l’équipe a joué. Il y a le positif et le négatif. Le but c’est de s’améliorer. Ce n’est pas d’être négatif. C’est d’essayer de voir ce qui n’a pas marqué pour essayer de progresser, d’avancer.
Le retour de Ribéry va faire du bien ?
Oui je le pense !
Dans le cas de figure de Frank qui a souvent fait la différence dans ces derniers matchs, je pense que sa rentrée va nous faire du bien.
Quel est le premier bilan ?
C’est cyclique.
On est aussi dans la dynamique des saisons précédentes. On manqué de continuité au niveau du jeu, du résultat. On a été capables de faire de bons matchs avec de bons résultats, mais aussi on a été capable de faire de mauvais matchs et d’avoir de mauvais résultats. Aujourd’hui il faut travailler pour avoir de la continuité au niveau du jeu et des résultats pour qu’on devienne compétitifs dans ce championnat et éventuellement en coupe d’Europe.
Quatre victoires en cinq matches c’est une satisfaction ?
Je pense que c’est le minimum par rapport à notre début de championnat hésitant. On avait utilisé beaucoup de jokers, là on s’est ressaisi à Sochaux, Troyes et Metz. On a des regrets à Toulouse. On doit faire plus au niveau du jeu et du résultat. On a eu l’opportunité de jouer des équipes d’un niveau respectable, là on va entre dans la catégorie des matchs plus difficiles. Je pense à Nice, Paris, Saint-Étienne, Nantes et Monaco. On va vraiment juger le niveau de l’équipe.
Le manque de rapidité dans le jeu ?
Je pense qu’on manquait d’adrénaline sur le match d’hier soir. J’ai été joueur, le fait de jouer la Lazio… (Son téléphone sonne il s’excuse et le coupe) Hier soir le match n’était pas facile à aborder. C’était une équipe moyenne, dans l’esprit des gens, le match était gagné avant de le jouer. On avait la motivation, l’envie de faire un bon résultat, un bon match mais c’était différent de La Corogne et la Lazio. C’était des équipe médiatiques, c’était de grands matchs, tout le monde considérait que ça allait être difficile pour nous, donc à partir de là il y a plus de concentration, de motivation, d’adrénaline et je dirai les matchs, on les rend plus faciles.
A l’inverse le Beerschot, on se disait même en démarrant mal le match, on aura toujours une occase, on mettra toujours le but, eux ne peuvent pas nous en mettre et ça donne le match que ça a donné. Le match d’hier on l’a démarré en deuxième mi-temps. En première mi-temps on a complètement déjoué, hormis le coup de pied arrêté de Samir. On a joué comme au match aller. Au lieu de passer sur les côtés on est passé dans l’axe. C’est difficile aujourd’hui dans le haut niveau de passer dans l’axe. J’avais dit en deuxième mi-temps de le faire. On s’est crée 3 ou 4 belles occasions. On a manqué d’agressivité, de réalisme offensif, mais je savais que ça allait être un match difficile. Je savais qu’ éventuellement ça pouvait aller au zéro à zéro. On avait même préparé les penaltys parce qu’en football tout est possible.
On peut rendre faciles des matchs difficiles et difficiles des matchs faciles de par le comportement. On n’a pas suffisamment de garanties, de points de repères pour se dire on va toujours avoir une continuité au niveau du jeu et des résultats. On est toujours dans une situation cyclique, on le sait, on continue à travailler pour avoir une identité dans le jeu et faire de meilleurs résultats.
Quand tu demandes de passer sur le côté et qu’ils ne le font pas, tu t’énerves ?
Oui, surtout qu’on avait fait une équipe pour passer sur les côtés. On avait mis trois joueurs sur les côtés. A gauche Mendoza, Oruma et Nakata et à droite Beye, Nasri et Koke. On leur a donné la possibilité de passer sur les côtés, mais après ça reste un match. J’ai été joueur, le coach disait des choses, après on rentre sur le terrain, on perd un peu de concentration, on perd la tête, l’adversaire nous fait déjouer, on panique et on a tendance à ne pas faire ce qu’on doit faire. C’est ce qu’on a fait en première mi-temps. En deuxième mi-temps on a senti qu’il pouvait y avoir un danger. On a eu plus d’adrénaline, on est plus passé sur le côté, on a eu des occasions de but. Ce que je regrette c’est que par rapport à ces occasions, on n’en ait pas mis une qui nous aurait évité d’arriver aux penalties.
Niang n’est pas dans une situation difficile au Vélodrome ?
Oui.
On aurait souhaité qu’il marque au moins un but hier pour prendre confiance, qu’il donne confiance aux supporteurs et à l’équipe. Mais bon c’est le football. Ce n’est pas uniquement le problème de Mamadou, c’est celui de tous les attaquants. J’ai connu la période ou Jean Pierre Papin ne marquait pas de but. Mamadou a des occasions, je dirais qu’il a le mérite de même se les créer tout seul, il ne concrétise pas. A un moment donné il va marquer, prendre confiance et on sera dans une bonne dynamique. Ca peut être une question de temps aussi pour les autres.
Gimenez a le potentiel pour marquer. Oruma peut marquer, Lamouchi, Nasri, Koke peuvent marquer. Au niveau des buteurs, aujourd’hui on peut considérer que deux joueurs sortent du lot même s’ils ont des difficultés, c’est Mamadou Niang et Gimenez qui sont buteurs. On peut penser que par rapport à la physionomie du match et compte tenu de leur prestations sur le plan offensif, c’est un peu compliqué mais en football les choses peuvent tourner très vite.
Comment se rassurer à Nice ?
A mon avis, on aura plus de motivation que sur le match d’hier. Même si c’est un match de coupe d’Europe et qu’on respecte cette équipe d’Anvers, là c’est un derby, les supporteurs seront là, le stade sera plein, donc il y aura plus d’adrénaline… J’espère qu’on aura récupéré physiquement parce qu’il faut être bien physiquement pour bien jouer au ballon. Nice aura au départ l’avantage de jouer à domicile, d’être mieux que nous physiquement, il faudra avoir d‘autres qualités pour pouvoir faire a différence.
Vu l’importance et le niveau des matchs qui arrivent tu commences une série à Nice ?
Oui je pense que ces matchs vont nous montrer le niveau psychologique, le niveau mental de l’équipe. Je ne me fais pas trop de souci. On sera présent dans les grands matchs. Lyon, La Lazio, la Corogne… Je ne me fais pas de souci. On joue un match, après on aura deux semaines pour récupérer, même s’il y a des joueurs qui partent en sélection. Après il faudra qu’on soit costaud mais il y aura beaucoup de motivation, de concentration pour joueur Paris, Saint-Étienne, Lille, Nantes et Monaco. A ce niveau on sera présent.
Nice sera un match athlétique ?
Oui il faudra répondre sur ce plan.
Je pense qu’on sera présent. Si on n’est pas présent sur le plan athlétique, je pense qu’on va se mettre dans une situation difficile. Ils vont nous livrer un combat, avec leurs qualités et leurs défauts. Ils ont des joueurs agressifs, des joueurs bons techniquement mais il faudra être présent physiquement. Si on est à la hauteur, après avec nos qualités on peut aussi leur poser des problèmes.
Il y a des déchets techniques ?
Oui.
On a beaucoup de déchets techniques. Effectivement sur le match d’hier on a vu ça, mais à la limite si on va vite et qu’on fait des erreurs parce qu’on va vite, ça se comprend. Mais là on était lent et on a fait des erreurs. C’est plus embêtant. Au niveau technique, on a raté beaucoup, beaucoup de passes et en plus on était lent dans le jeu. Chaque fois qu’on récupérait le ballon, l’équipe adverse avait la possibilité de se replacer.
Les deux trois premiers joueurs qui touchaient le ballon le touchaient 3, 4 ou 5 fois, alors qu’aujourd’hui il faut aller très très vite devant le but adverse, soit par un long ballon, soit par des passes courtes, mais les passes, si elles sont courtes et qu’on multiplie les passes, il faut qu’elles partent en une ou deux touches pour pouvoir poser problème à l’adversaire. Hier on touchait le ballon 5, 6, 7 fois et on le donnait 5, 6, 7 fois à l’équipe adverse. Après c’est compliqué. C’est la lenteur aussi… Mais c’était un match particulier. Eux n’avaient rien à perdre et eux ont fait un gros match.
A entendre les gens le match était joué avant. Un match n’est jamais joué. Il y a des dizaines et des dizaines d’exemples.
Les gens dans la rue ou les joueurs ?
Les supporteurs.
Les joueurs peut-être inconsciemment, mais j’ai fait passer le message qu’un match on ne l’a jamais gagné avant de l’avoir joué. C’est nous qui allons le rendre facile ou difficile selon la façon dont on va le prendre. C’est ce qui fait les charmes du football. Il n’y a pas de match facile, pas d’équipe facile. Eux ils sont venus trois jours avant, ils étaient au soleil, au bord de la piscine, il ont bronzé. En 92 lorsque Platini était sélectionneur de l’équipe de France, il avait une équipe extraordinaire, en 92 on était favoris. Les Yougoslaves étaient en guerre, ils repêchent les Danois qui étaient tous en vacance au bord de la mer, ils sont champions d’Europe.
Allez au bord de la piscine…
On va faire.
Des changements ?
Des joueurs vont rentrer et apporter de la fraîcheur physique. Je pense à Ribéry, à Cesar s’il a récupéré, à Lamouchi et Cana au milieu. Il y a un match à jouer, on va essayer de le jouer avec l’équipe la plus compétitive. Après on aura 15 jours et on aura d’autres matchs, et peut-être une autre équipe. C’est difficile de juger des joueurs qui n’ont pas joué depuis 3 ou 4 semaines sur un match. C’est clair que dans le temps, il faudra peut-être dégager une équipe type, mais le fait de jouer tous les trois jours avec des matchs de coupe d’Europe, on est obligé de tenir tout le monde concentré.
Le Joker ?
On ne réfléchit pas à ça aujourd’hui. Eventuellement au mercato il y aura peut-être la possibilité de prendre un joueur, mais on ne se pose pas la question aujourd’hui. On va essayer de gérer du mieux possible jusqu’à la trêve.
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