13-08-2005, 03:10
Comment êtes vous physiquement ?
Je me sens très, très bien. Je suis content d’être là à 100% disponible pour aider le groupe et l’Olympique de Marseille dans ses objectifs. Ca a été spécial pour moi d’être titulaire 40 mois après. La dernière fois c’était contre Montpellier en 2002. Ca veut dire que j’ai suivi le bon chemin. Je ne me suis jamais précipité j’ai souffert mais je suis resté optimiste sur mon futur.
Comment avez-vous fait ?
J’ai toujours suivi le chemin le plus difficile. Ca aurait été facile de tout jeter, de tout faire exploser, de faire des bêtises. Le plus difficile c’est de se battre, regarder toujours devant, essayer de comprendre les choses et de ne jamais s’emporter. Les médecins ne m’on jamais donné l’espoir de rejouer au haut niveau mais ne m’ont non plus jamais retiré cet espoir. Ils n’avaient pas de cas, de statistique pour les aider. J’étais seul dans mon cauchemar. J’ai toujours eu ma famille, mes amis à mes côtés, un chirurgien magnifique qui a tout donné pour moi, un physiothérapeute de l’équipe nationale du Portugal qui a tout donné pour comprendre ce que j’ai eu, pour me récupérer, le résultat est là grâce à mon envie, mes efforts.
C’est un miracle ou une victoire ?
C’est un exemple. C’est ça que je veux faire passer comme message aux jeunes. Ca n’a pas été facile mais il faut toujours se battre. Tant qu’il y a de l’espoir il faut s’y attacher. J’ai vécu des choses terribles. Je me suis battu pour mon intégrité physique. J’étais presque sur un fauteuil roulant. J’ai eu une opération lourde et difficile. J’ai eu la chance que le bon dieu ai été de mon côté. Aujourd’hui le pire est passé. Il faut tout donner pour arriver là. J’ai tout donné pour être toujours bien dans ma tête. J’ai respecté et je veux qu’on me respecte.
Vous pensez écrire un livre ?
J’ai eu des propositions pour faire un livre. Peut être un jour… Pas pour profiter de ça. Pour l’exemple.
Vous en voulez à quelqu’un ?
Je regarde toujours devant. Ceux qui ne m’ont pas respecté ou qui ont essayé de faire quoi que ce soit contre moi, je ne les connais pas. Je n’accuse personne, ma priorité ça a été de récupérer, de me soigner de me remettre du mieux et le plus vite possible pour ma famille, mes enfants. Je n’ai pas pu jouer avec eux pendant 2 ans et demi. Ca a été difficile pour moi. Sur un plan personnel je n’ai pas pensé à ceux qui m’ont fait du mal. Mon objectif était autre.
Vous voulez rejouer régulièrement ?
Le match en Espagne a prouvé que j’avais la condition physique, l’envie. Les sensations sont là, j’ai du plaisir, je n’ai rien à perdre. J’ai tout vécu. Je me sens tranquille, bien avec moi-même. Je veux jouer au haut niveau jusqu’à la fin de mes forces. Je suis disponible pour m’entraîner tous les jours à 100% et même plus. Pour moi, c’est le bonheur quand je sors à la fin de chaque entraînement. Jouer c’est ma priorité. Comme les autres, je donne le plus possible. Je suis comme les autres. A moi de donner le maximum pour comprendre la philosophie de l’entraîneur dans les entraînements et les matchs.
J’avais l’envie, la condition physique. Le coach est professionnel et correct. Il juge les performances de chaque joueur.
Comment sont vos partenaires avec vous ?
Depuis que je suis arrivé ici fin juin, il y a un respect énorme de mes collègues. Peut être une admiration, un respect par rapport à mon trajet douloureux, à mon parcours clinique. On a du mal à accepter un arrêt pendant deux mois lorsqu’on a une entorse. On a du souci, on est stressé, moi je suis resté 3 ans et demi. Je me suis battu tout seul contre ma propre montre mais quelque part le temps a été mon soutien. J’ai toujours respecté le temps et le temps m’a donné raison.
Tout le monde me respecte dans le monde du football. Moi j’ai du respect pour tout le monde. Pour moi ça n’a pas de prix. C’est magnifique ce que je vis. Je profite avec ma famille, ça me donne encore plus envie de continuer de travailler, de conquérir mes objectifs.
Vous pensez aux transferts ?
Dans ma tête je suis à l’OM. J’ai un contrat jusqu’à fin juin 2006. Je vais tout donner pour le mieux aux entraînements et faire le plus de matchs possible. Maintenant je ne parle pas de prolongation. Je viens de faire un match, je dois encore montrer beaucoup de chose, mon football, mon expérience.
Quelles sont vos ambitions ?
Même blessé j’ai eu des ambitions. Avant de rejouer j’avais des objectifs. Je n’étais pas sûr de ma condition physiques mais j’avais un objectif pour devenir plus fort chaque jour.
Je me sens très, très bien. Je suis content d’être là à 100% disponible pour aider le groupe et l’Olympique de Marseille dans ses objectifs. Ca a été spécial pour moi d’être titulaire 40 mois après. La dernière fois c’était contre Montpellier en 2002. Ca veut dire que j’ai suivi le bon chemin. Je ne me suis jamais précipité j’ai souffert mais je suis resté optimiste sur mon futur.
Comment avez-vous fait ?
J’ai toujours suivi le chemin le plus difficile. Ca aurait été facile de tout jeter, de tout faire exploser, de faire des bêtises. Le plus difficile c’est de se battre, regarder toujours devant, essayer de comprendre les choses et de ne jamais s’emporter. Les médecins ne m’on jamais donné l’espoir de rejouer au haut niveau mais ne m’ont non plus jamais retiré cet espoir. Ils n’avaient pas de cas, de statistique pour les aider. J’étais seul dans mon cauchemar. J’ai toujours eu ma famille, mes amis à mes côtés, un chirurgien magnifique qui a tout donné pour moi, un physiothérapeute de l’équipe nationale du Portugal qui a tout donné pour comprendre ce que j’ai eu, pour me récupérer, le résultat est là grâce à mon envie, mes efforts.
C’est un miracle ou une victoire ?
C’est un exemple. C’est ça que je veux faire passer comme message aux jeunes. Ca n’a pas été facile mais il faut toujours se battre. Tant qu’il y a de l’espoir il faut s’y attacher. J’ai vécu des choses terribles. Je me suis battu pour mon intégrité physique. J’étais presque sur un fauteuil roulant. J’ai eu une opération lourde et difficile. J’ai eu la chance que le bon dieu ai été de mon côté. Aujourd’hui le pire est passé. Il faut tout donner pour arriver là. J’ai tout donné pour être toujours bien dans ma tête. J’ai respecté et je veux qu’on me respecte.
Vous pensez écrire un livre ?
J’ai eu des propositions pour faire un livre. Peut être un jour… Pas pour profiter de ça. Pour l’exemple.
Vous en voulez à quelqu’un ?
Je regarde toujours devant. Ceux qui ne m’ont pas respecté ou qui ont essayé de faire quoi que ce soit contre moi, je ne les connais pas. Je n’accuse personne, ma priorité ça a été de récupérer, de me soigner de me remettre du mieux et le plus vite possible pour ma famille, mes enfants. Je n’ai pas pu jouer avec eux pendant 2 ans et demi. Ca a été difficile pour moi. Sur un plan personnel je n’ai pas pensé à ceux qui m’ont fait du mal. Mon objectif était autre.
Vous voulez rejouer régulièrement ?
Le match en Espagne a prouvé que j’avais la condition physique, l’envie. Les sensations sont là, j’ai du plaisir, je n’ai rien à perdre. J’ai tout vécu. Je me sens tranquille, bien avec moi-même. Je veux jouer au haut niveau jusqu’à la fin de mes forces. Je suis disponible pour m’entraîner tous les jours à 100% et même plus. Pour moi, c’est le bonheur quand je sors à la fin de chaque entraînement. Jouer c’est ma priorité. Comme les autres, je donne le plus possible. Je suis comme les autres. A moi de donner le maximum pour comprendre la philosophie de l’entraîneur dans les entraînements et les matchs.
J’avais l’envie, la condition physique. Le coach est professionnel et correct. Il juge les performances de chaque joueur.
Comment sont vos partenaires avec vous ?
Depuis que je suis arrivé ici fin juin, il y a un respect énorme de mes collègues. Peut être une admiration, un respect par rapport à mon trajet douloureux, à mon parcours clinique. On a du mal à accepter un arrêt pendant deux mois lorsqu’on a une entorse. On a du souci, on est stressé, moi je suis resté 3 ans et demi. Je me suis battu tout seul contre ma propre montre mais quelque part le temps a été mon soutien. J’ai toujours respecté le temps et le temps m’a donné raison.
Tout le monde me respecte dans le monde du football. Moi j’ai du respect pour tout le monde. Pour moi ça n’a pas de prix. C’est magnifique ce que je vis. Je profite avec ma famille, ça me donne encore plus envie de continuer de travailler, de conquérir mes objectifs.
Vous pensez aux transferts ?
Dans ma tête je suis à l’OM. J’ai un contrat jusqu’à fin juin 2006. Je vais tout donner pour le mieux aux entraînements et faire le plus de matchs possible. Maintenant je ne parle pas de prolongation. Je viens de faire un match, je dois encore montrer beaucoup de chose, mon football, mon expérience.
Quelles sont vos ambitions ?
Même blessé j’ai eu des ambitions. Avant de rejouer j’avais des objectifs. Je n’étais pas sûr de ma condition physiques mais j’avais un objectif pour devenir plus fort chaque jour.
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