15-07-2005, 11:30
Moins de deux mois après avoir rendu leurs derniers devoirs, de façon bien laborieuse ma foi, le convoi olympien pérégrine vers un lointain Canton suisse à la rencontre des Young boys de Berne.
Il n’est point ici question des jeunes éphèbes formant l’aréopage d’un sympathique ludion médiatique.
Si ce dernier fréquente le gotha, nos tristes pèlerins, ces derniers mois ont suivi un chemin inverse.Seul Fabien, crucifié au nom de Lamour, connu le goal gotha !
Foin de saga, quoique notre saga africa ambiance de la Trousse muta illico en ambiance de la frousse avant qu’une ultime mise au vert dans les collines du Rove lui fit retrouver le texte original.
L’association d’idée évoque aussi le fou du roi et là, il faut bien l’admettre, les candidats pullulent …
Non, il faut vous faire une raison, le brushiné Stéphane n’a aucun rapport avec ce périple, ses têtes sont couronnées…de succès, les nôtres sont plutôt hors cadre !
Ô funérailles ! Faut dire qu’on sort d’une triste période !
Le Vélodrome et devenu une fosse commune, un champ de navets, un boulevard des allongés où reposent alanguis quelques internationaux en titre à défaut d’être en fait. Christanval, Cheyrou, Fiorèse, etc., autant de gisants que de remplaçants !
Une année funeste où le nabab confirme sa concession perpétuelle bien qu’on le voue aux gémonies où la chaude relation Loulou Pape faillit donner naissance à des macs abbés où Rousseau se confesse dans tous les coins coins, tranchant avec une certaine presse qui se complait dans l’article de la mort.
Cette succession d’oraisons funèbres venant raisonner dans un vélodrome endormi où les minutes de silences furent respectées au-delà de l’imaginaire. Même les mesures punitives venant de l’intérieur ne réveillèrent pas l’instinct des " sarkophages."
Le forum de supporters étant l’un des seuls endroits où l’on put lire du boss hué.
Diouf Président étant plus Pape prolixe qu’évêque deux mots !
Ainsi tout au long de l’année écoulée un convoi funèbre se rendit sans entrain dans l’enceinte de Michelet. L’on y distribua plus de gerbes que de fleurs !Seuls rayons de soleil quelques concrètes mise en bière et des doubles tournées d’apéro pour hâter la momification.
Ces rencontres quasi clandestines autour d’un comptoir, alors que l’on ne sait plus à quel zinc se vouer, servent à entretenir la flamme, celle du souvenir qui vacille au bout du chemin, chaque supporter la possède au fond de son c½ur et alors qu’on la croit définitivement éteinte le moindre souffle peut la ranimer.
La porte d’une nouvelle saison s’entrebâille, un suisse en garde l’entrée. Posséder un Pape dans son groupe peut faciliter les choses pour pénétrer dans la capitale fédérale.
Il faudra être patient pour percer le coffre-fort, être audacieux tout en préservant ses arrières, se méfier d’une équipe en avance dans sa préparation, forte de quelques individualités, qui voudra inaugurer de la plus brillante des manières son nouveau stade.
Les phocéens en sont capables avec une arrière garde défensive inchangée et un Mamadou Niang habile a provoquer des situations de contre.
Le Suisse est Bernois depuis qu’il y réside le Marseillais est berné depuis qu’il l’a rencontré, il importe que nos défenseurs ne soient pas feintés et que frustrés d’un mauvais résultat au stade du Wankdorf de Berne nous ne crions de conserve " Bernique ! " et que dépité...on hiberne !
Un bon résultat et les piques traînantes, les vergues en pantenne, les fusils renversés et les drapeaux en berne s’évanouiront devant notre glorieux chant : " Hissez haut les drapeaux…. "
Cetace