12-07-2005, 15:31
José, vous comptez sur son expérience pour être un leader dans le groupe ?
Au-delà de ses qualités personnelles pour lesquelles on l’a pris, c’est quand même un garçon qui a une expérience importante et bien sûr on compte sur cette expérience là pour que le groupe en bénéficie un peu. Au même titre qu’on avait Fred derrière, on avait besoin de quelqu’un au milieu qui soit capable justement d’apporter son savoir, son passé, son vécu. Après c’est lui qui jouera ce rôle-là ou pas, je crois qu’il le sait. On en a déjà parlé. Il a cette personnalité, ça va se faire naturellement.
Il va beaucoup parler ?
Beaucoup jouer et beaucoup parler. Si on l’a pris, c’est pour jouer avant tout. Pour parler je n’ai pas besoin des joueurs.
Sabri donc vous êtes venu pour beaucoup jouer ?
Je suis venu ici pour jouer. Je ne suis pas venu ici pour rentrer en France et me dire "ça y est c’est terminé, tu raccroches". C’est vrai qu’on a une certaine idée des gens qui dépassent la trentaine mais attendez de voir comment je vais me trouver sur le terrain avant de vous faire une opinion. Moi je suis venu à l’OM pour jouer, pour essayer de m’imposer, d’apporter quelque chose et surtout de rendre service.
Ça, pour être tranquille vous auriez pu rester en l’Italie. C’est plus calme qu’à Marseille ?
Il faut voir aussi ce qui se passe un peu ailleurs. Pas seulement à Marseille. Marseille c’est vrai que c’est chaud, c’est un peu particulier, c’est différent par rapport aux autres clubs français mais en Italie il y a aussi des clubs assez intéressants à ce niveau-là. Au niveau des supporteurs, de l’importance des supporteurs. C’est de ça dont vous parlez ?
Pourquoi avoir choisi Marseille ?
Tout simplement parce qu’il y a déjà un an et demi j’avais eu un contact avec José mais les choses n’avaient pas pu se faire parce que l’Inter de Milan ne m’avait pas permis de partir. C’était un moment important, même si je jouais peu, il y avait des joueurs du milieu de terrain qui étaient blessés ou suspendus, ils ont été absents pendant plus d’un mois donc l’Inter n’avait pas voulu prolonger les discussions. Cette fois, lorsqu’on m’a appelé qu’on m’a fait part de cette possibilité, la première des choses que j’ai faite, ça a été d’appeler le président de Gênes avec qui j’avais un accord. Je lui ai expliqué mes motivations, ma situation et mon désir de relever ce challenge. Pour moi c’est un gros challenge.
Vous n’avez pas hésité ?
Non. La seule chose qui m’a fait hésiter c’est l’accord que j’avais pris avec ce président. J’avais joué dans un club de deuxième division, par envie de jouer mais non pas par envie d’aller en deuxième division, j’avais d’autres clubs en première division, mais j’ai choisi ce projet-là. Comme je dis aux gens qui m’appellaient là-bas, c’est vraiment dommage de ne pas connaître cette ambiance en première division. C’est une ambiance assez chaude aussi Gênoa. Mais à partir du moment où l’OM s’est manifesté, pour moi c’était sans hésiter.
Parce que quand vous étiez à Auxerre ou à Monaco vous suiviez l’OM ? Vous pensiez qu’un jour vous pourriez porter ce maillot ?
Sincèrement non. Mais c’est vrai que je suivais l’OM même avant d’être à Auxerre et à Monaco. J’ai joué cinq ans à Alès. Je crois que tout le monde à un moment donné a connu les bonnes années marseillaises. Moi le premier puisque c’était quasiment lorsque je commençais ma carrière professionnelle. J’ai baigné là-dedans et tout le monde connaît plus ou moins l’ambiance marseillaise. On sait parfaitement que l’ambiance et l’endroit sont particuliers. Que le club est particulier, que les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour différentes raisons. C’est vrai que ça fait longtemps que Marseille n’a pas gagné quelque chose. Moi j’ai tout à y gagner.
Je ne sais pas si je serai fait pour Marseille, mais je sais que Marseille est fait pour moi, parce que c’est justement ce que je recherche. Des émotions. Pour moi ce challenge est excitant. En tout cas je viens avec une grande détermination, une grande envie de démontrer que j’ai encore les capacités pour jouer plus de trois matchs dans une saison. Je vais essayer de le démontrer.
L’OM, le club français qui ressemble le plus aux clubs italiens ?
Sans aucun doute oui. Dans la manière de concevoir comment supporter son équipe, de vivre le football, il n’y a qu’un club en France qui ressemble aux clubs italiens, c’est Marseille. Sans aucun doute.
Comment êtes-vous physiquement ?
Aujourd’hui, j’ai fait mon deuxième entraînement après quasiment trois semaines de vacances. Les tests ont été très bons. Il me faut encore une semaine, 10 jours pour pouvoir espérer rattraper le groupe qui a deux semaines d’avance sur moi. En ayant terminé plus tard, je pense que je ne devrais pas être trop loin.
Vous pensez que le championnat de France a changé depuis votre départ ?
J’ai l’impression que le championnat a progressé. Maintenant on va voir en y participant. Je ne voyais que des bouts de match à la télévision, j’ai pu suivre le parcours de Marseille en coupe de l’UEFA, de Monaco aussi. D’ailleurs j’ai croisé José. On va voir sur le terrain réellement les différences mais j’ai l’impression qu’il va vite, qu’il est de plus en plus intéressant.
Malgré tous les départs à l’étranger ?
Mais j’ai l’impression qu’il y a en a de moins en moins des départs. Il y a déjà des retours et il y a toujours de jeunes joueurs qui explosent, qui font de belles saisons. D’une année à l’autre, même s’ils doivent confirmer, ça reste des joueurs de qualité.
Quels joueurs connaissiez-vous à Marseille ?
J’ai joué avec Fabien, deux ans à Monaco et en équipe de France. En équipe de France j’ai aussi connu Frédéric Dehu. Les autres je les connais un peu comme certainement EUX ME connaissent, en ayant vu des bouts de matchs.
Marseille compte beaucoup sur vous, vous êtes prêt à assumer ?
Ce qu’on attend de moi ce n’est pas plus que ce que je sais faire. Sabri Lamouchi ne pas vous marquer vingt buts dans une saison. Il va essayer d’apporter un certain équilibre, de poser le jeu, de faire ce qu’il sait faire, ce qu’il a toujours fait depuis 15 ans. Je ne crois pas que José ou Jean Fernandez me demanderont autre chose. Je vais déjà essayer de faire bien ce que je fais depuis pas mal de temps. Après si j’apporte quelque chose en dehors du terrain tant mieux. En tout cas ce n’est pas une pression supplémentaire pour moi parce que de toute façon en venant jouer à Marseille, il faut que je sois à mon niveau à moi pour être déjà satisfait. Après c’est autre chose.
Vous avez l’impression d’arriver dans un club qui est encore en chantier ?
Non, je n’ai pas ce sentiment là parce qu’il y a pas mal de joueurs de l’année dernière, il n’y a que quatre ou cinq arrivées. J’ai l’impression qu’il y a un bon groupe qui vit bien ensemble. J'étais au match à Aix-les-Bains, les commentaires qui sortent de ce stage sont positifs.
Pour vous, la présence de Jean Fernandez est importante en quoi ?
Elle est importe parce que je savais que José et les dirigeants marseillais comptaient sur Sabri Lamouchi, que c’était quelque chose qu’ils souhaitaient mais pour moi, il était important de savoir qu’on n’imposait pas Sabri Lamouchi à Jean Fernandez. La discussion que j’ai eue avec le coach était plus que positive dans le sens où j’ai une bonne image de lui, en tout cas c’est ce qui donne et je sais que c’est quelqu’un de travailleur, de compétent, de très carré, près des joueurs, qui aime le jeu. Toutes ces qualités-là ont fait que mon choix était définitif.
Vous espérez jouer bientôt ?
Pas du tout. J’ai repris l’entraînement hier. On verra lors de deuxième stage en Bretagne comment je serai physiquement, si j’ai bien assimilé toute cette semaine de travail. On va faire deux séances par jour de manière à récupérer le temps perdu par rapport à mes coéquipiers. Après il y a un match amical contre Lorient, j’espère arriver un peu plus près de l’état de forme du groupe.
Vous espérez faire changer la mentalité française où on dit qu’après 30 ans un joueur commence à vieillir ?
Non. Absolument pas. Je sais qu’on attendra certainement un peu plus de moi par rapport au fait, premièrement de mon âge, deuxièmement de l’expérience que j’ai pu acquérir justement en jouant en Italie mais le fait de démontrer qu’à 33 ans je peux être encore compétitif, pour moi non. De toute manière je viens ici pour travailler, essayer de m’imposer, de jouer le plus possible.
Au-delà de ses qualités personnelles pour lesquelles on l’a pris, c’est quand même un garçon qui a une expérience importante et bien sûr on compte sur cette expérience là pour que le groupe en bénéficie un peu. Au même titre qu’on avait Fred derrière, on avait besoin de quelqu’un au milieu qui soit capable justement d’apporter son savoir, son passé, son vécu. Après c’est lui qui jouera ce rôle-là ou pas, je crois qu’il le sait. On en a déjà parlé. Il a cette personnalité, ça va se faire naturellement.
Il va beaucoup parler ?
Beaucoup jouer et beaucoup parler. Si on l’a pris, c’est pour jouer avant tout. Pour parler je n’ai pas besoin des joueurs.
Sabri donc vous êtes venu pour beaucoup jouer ?
Je suis venu ici pour jouer. Je ne suis pas venu ici pour rentrer en France et me dire "ça y est c’est terminé, tu raccroches". C’est vrai qu’on a une certaine idée des gens qui dépassent la trentaine mais attendez de voir comment je vais me trouver sur le terrain avant de vous faire une opinion. Moi je suis venu à l’OM pour jouer, pour essayer de m’imposer, d’apporter quelque chose et surtout de rendre service.
Ça, pour être tranquille vous auriez pu rester en l’Italie. C’est plus calme qu’à Marseille ?
Il faut voir aussi ce qui se passe un peu ailleurs. Pas seulement à Marseille. Marseille c’est vrai que c’est chaud, c’est un peu particulier, c’est différent par rapport aux autres clubs français mais en Italie il y a aussi des clubs assez intéressants à ce niveau-là. Au niveau des supporteurs, de l’importance des supporteurs. C’est de ça dont vous parlez ?
Pourquoi avoir choisi Marseille ?
Tout simplement parce qu’il y a déjà un an et demi j’avais eu un contact avec José mais les choses n’avaient pas pu se faire parce que l’Inter de Milan ne m’avait pas permis de partir. C’était un moment important, même si je jouais peu, il y avait des joueurs du milieu de terrain qui étaient blessés ou suspendus, ils ont été absents pendant plus d’un mois donc l’Inter n’avait pas voulu prolonger les discussions. Cette fois, lorsqu’on m’a appelé qu’on m’a fait part de cette possibilité, la première des choses que j’ai faite, ça a été d’appeler le président de Gênes avec qui j’avais un accord. Je lui ai expliqué mes motivations, ma situation et mon désir de relever ce challenge. Pour moi c’est un gros challenge.
Vous n’avez pas hésité ?
Non. La seule chose qui m’a fait hésiter c’est l’accord que j’avais pris avec ce président. J’avais joué dans un club de deuxième division, par envie de jouer mais non pas par envie d’aller en deuxième division, j’avais d’autres clubs en première division, mais j’ai choisi ce projet-là. Comme je dis aux gens qui m’appellaient là-bas, c’est vraiment dommage de ne pas connaître cette ambiance en première division. C’est une ambiance assez chaude aussi Gênoa. Mais à partir du moment où l’OM s’est manifesté, pour moi c’était sans hésiter.
Parce que quand vous étiez à Auxerre ou à Monaco vous suiviez l’OM ? Vous pensiez qu’un jour vous pourriez porter ce maillot ?
Sincèrement non. Mais c’est vrai que je suivais l’OM même avant d’être à Auxerre et à Monaco. J’ai joué cinq ans à Alès. Je crois que tout le monde à un moment donné a connu les bonnes années marseillaises. Moi le premier puisque c’était quasiment lorsque je commençais ma carrière professionnelle. J’ai baigné là-dedans et tout le monde connaît plus ou moins l’ambiance marseillaise. On sait parfaitement que l’ambiance et l’endroit sont particuliers. Que le club est particulier, que les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour différentes raisons. C’est vrai que ça fait longtemps que Marseille n’a pas gagné quelque chose. Moi j’ai tout à y gagner.
Je ne sais pas si je serai fait pour Marseille, mais je sais que Marseille est fait pour moi, parce que c’est justement ce que je recherche. Des émotions. Pour moi ce challenge est excitant. En tout cas je viens avec une grande détermination, une grande envie de démontrer que j’ai encore les capacités pour jouer plus de trois matchs dans une saison. Je vais essayer de le démontrer.
L’OM, le club français qui ressemble le plus aux clubs italiens ?
Sans aucun doute oui. Dans la manière de concevoir comment supporter son équipe, de vivre le football, il n’y a qu’un club en France qui ressemble aux clubs italiens, c’est Marseille. Sans aucun doute.
Comment êtes-vous physiquement ?
Aujourd’hui, j’ai fait mon deuxième entraînement après quasiment trois semaines de vacances. Les tests ont été très bons. Il me faut encore une semaine, 10 jours pour pouvoir espérer rattraper le groupe qui a deux semaines d’avance sur moi. En ayant terminé plus tard, je pense que je ne devrais pas être trop loin.
Vous pensez que le championnat de France a changé depuis votre départ ?
J’ai l’impression que le championnat a progressé. Maintenant on va voir en y participant. Je ne voyais que des bouts de match à la télévision, j’ai pu suivre le parcours de Marseille en coupe de l’UEFA, de Monaco aussi. D’ailleurs j’ai croisé José. On va voir sur le terrain réellement les différences mais j’ai l’impression qu’il va vite, qu’il est de plus en plus intéressant.
Malgré tous les départs à l’étranger ?
Mais j’ai l’impression qu’il y a en a de moins en moins des départs. Il y a déjà des retours et il y a toujours de jeunes joueurs qui explosent, qui font de belles saisons. D’une année à l’autre, même s’ils doivent confirmer, ça reste des joueurs de qualité.
Quels joueurs connaissiez-vous à Marseille ?
J’ai joué avec Fabien, deux ans à Monaco et en équipe de France. En équipe de France j’ai aussi connu Frédéric Dehu. Les autres je les connais un peu comme certainement EUX ME connaissent, en ayant vu des bouts de matchs.
Marseille compte beaucoup sur vous, vous êtes prêt à assumer ?
Ce qu’on attend de moi ce n’est pas plus que ce que je sais faire. Sabri Lamouchi ne pas vous marquer vingt buts dans une saison. Il va essayer d’apporter un certain équilibre, de poser le jeu, de faire ce qu’il sait faire, ce qu’il a toujours fait depuis 15 ans. Je ne crois pas que José ou Jean Fernandez me demanderont autre chose. Je vais déjà essayer de faire bien ce que je fais depuis pas mal de temps. Après si j’apporte quelque chose en dehors du terrain tant mieux. En tout cas ce n’est pas une pression supplémentaire pour moi parce que de toute façon en venant jouer à Marseille, il faut que je sois à mon niveau à moi pour être déjà satisfait. Après c’est autre chose.
Vous avez l’impression d’arriver dans un club qui est encore en chantier ?
Non, je n’ai pas ce sentiment là parce qu’il y a pas mal de joueurs de l’année dernière, il n’y a que quatre ou cinq arrivées. J’ai l’impression qu’il y a un bon groupe qui vit bien ensemble. J'étais au match à Aix-les-Bains, les commentaires qui sortent de ce stage sont positifs.
Pour vous, la présence de Jean Fernandez est importante en quoi ?
Elle est importe parce que je savais que José et les dirigeants marseillais comptaient sur Sabri Lamouchi, que c’était quelque chose qu’ils souhaitaient mais pour moi, il était important de savoir qu’on n’imposait pas Sabri Lamouchi à Jean Fernandez. La discussion que j’ai eue avec le coach était plus que positive dans le sens où j’ai une bonne image de lui, en tout cas c’est ce qui donne et je sais que c’est quelqu’un de travailleur, de compétent, de très carré, près des joueurs, qui aime le jeu. Toutes ces qualités-là ont fait que mon choix était définitif.
Vous espérez jouer bientôt ?
Pas du tout. J’ai repris l’entraînement hier. On verra lors de deuxième stage en Bretagne comment je serai physiquement, si j’ai bien assimilé toute cette semaine de travail. On va faire deux séances par jour de manière à récupérer le temps perdu par rapport à mes coéquipiers. Après il y a un match amical contre Lorient, j’espère arriver un peu plus près de l’état de forme du groupe.
Vous espérez faire changer la mentalité française où on dit qu’après 30 ans un joueur commence à vieillir ?
Non. Absolument pas. Je sais qu’on attendra certainement un peu plus de moi par rapport au fait, premièrement de mon âge, deuxièmement de l’expérience que j’ai pu acquérir justement en jouant en Italie mais le fait de démontrer qu’à 33 ans je peux être encore compétitif, pour moi non. De toute manière je viens ici pour travailler, essayer de m’imposer, de jouer le plus possible.
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