05-07-2005, 22:12
Et oui, c'était lui le JAP à l'époque...
http://www.musicarlos.com/jap.htm
Alors, heureuse?!
Le Milieu a inflitré l’OM. Ca, on le sait depuis longtemps... Il vient se faire masser à la Commanderie, parle avec l’entraîneur, négocie avec les dirigeants... Mais derrière ce Milieu se cache en fin de compte un ensemble de personnalités les plus diverses. Le Milieu défensif se recroqueville dans son territoire sous contrôle, le Milieu relayeur ne sert que d’intermédiaire sans se mouiller, le Milieu constructeur sévit dans le BTP et les marchés truqués...Dans cette zone de non-droit, on trouve des âmes nobles, qui se consacrent à la défense, des veuves et des orques félins (de ce côté-là, ça va, c’est pas trop stressant comme boulot, y‘a pas trop de clients...). Dans ce mic-mac, la Justice tranche sur les cas les plus épineux. Et le JAP (Juge d'Application des Peines) est chargé de suivre les différents dossiers...
Le Gominé, c’était son petit surnom à Marseille. Un véritable colosse défendait chèrement sa zone et qui faisait trembler tous les filets de France et de Navarre. Une année, il en avait même percé 8... Mais perdu suite au retrait des affaires du Boeuf, Dany le Rouge s’est résolu à changer de territoire. Une expédition en Albionie, à Manchester, lui a donné goût aux voyages. Il a alors poursuivi son tour d’Europe en Teutonie, et a atterri à Hambourg en ce bel été 2004. Rapidement, Van Buyten est devenu le caïd des Hamburgers, la frite du Belge l’a en effet promu capitaine... En plus, il a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes, avec au menu cette année pas moins de 5 buts. Un changement d’air réussi apparemment...
Moins à cheval sur les principes au niveau de la rigidité capilaire, le Nain des pendentifs, le basque Lizarazu aura créé pas mal de vagues et de remous sur les bords de la Méditerranée... Tant et si bien qu’il est reparti en janvier 2005 avec pertes et fracas d’où il était venu. Après un court séjour complètement raté à Marseille, il a retrouvé soudainement ses capacités en retournant en Bavière... Le magazine Kicker l’a même élu meilleur latéral de Bundesliga! Jolie saison 2004-2005 de Liza, qui s’en met plein les poches en venant à l’OM et qui gagne un petit doublé Coupe-Championnat qui vient garnir sa salle au trophées déjà bien remplie. Le casse de l’année!
Un bad boy, un vrai! L’ami Tuzzio a le sang chaud, comme tout bon Argentin qui se respecte. Peu à son aise à l’Olympique, en délicatesse sur le pré avec toutes les casseroles suisses qui le suivaient, il a vu sa collaboration interrompue en cet été 2004. Reparti vers la pampa, il a vécu une saison délicate. Son club, River, a été en difficultés sportives, en perdant en demies de la Libertadores mais surtout en bâclant son championnat, ne récoltant qu’à l’ultime journée un strapontin pour la fameuse coupe latino-américaine. La faute est dûe en grande partie à Eduardo: sa bagarre avec son collègue de la défense Horacio Ameli serait selon Marcelo Gallardo l’une des raisons de la déliquescence de l’équipe... Il a la gâchette facile le Tuzzio!
Au contraire des précédents loubards, Manuel Dos Santos était un parfait exemple de réussite professionnelle. Ancien vendeur de mobylettes avec kit Ninja et tout et tout chez Loulou l’éventreur de poubelles, il a connu une ascension fulgurante à Marseille. On parlait même de lui pour intégrer l’Ecole Centrale des Mages et des Statures, élevée au rang d’icône nationale un soir de juillet 1998 grâce à un surdoué qui savait utiliser sa tête à bon escient... Mais un attentat corse l’a stoppé dans son élan, et il a eu toutes les peines du monde à se remettre de son choc post-traumatique. Libéré par nos 3 escogriffes, il a rejoint la Lusitanie, pays pris de Cris de folie chaque journée de Superliga. Au Benfica, il a démarré sur le banc, on mange pas un Grec champion d’Europe comme ça... Mais il a Fyssas envoyé le vieux Panagiotis sur le banc, pour terminer la saison en titulaire indiscuté et indiscutable. Bilan: champion dou Portougaou. On réussit toujours mieux chez les autres, c’est bien connu à Marseille...
Avant d’avoir le droit de défendre les droits de la défense, il est d’usage de passer un examen National. Epreuve réussie haut la main par nos deux jeunes quand ont suivi toute leur scolarité à Marseille.
Khalifa Ba a été affecté au centre d’examen de Pau. Ebahi par la beauté de cette magnifique région (vous me dites si j’en fais trop...), il a passé son premier semestre à jongler entre montagnes attachantes et vins qui tâchent (ce qui est normal en pays d’OC!...). Mais recadré au début de l’hiver par le doyen Marc Lévy (un ancien prof à Marseille, tiens, tiens) à un poste de stoppeur qui lui sied bien, le petit Khalifa a pris son envol et a survolé la fin de saison. Classieux balle au pied, élancé et aérien, il s’est fait une belle place dans l’effectif palois et dans le coeur des supporters. Examen National réussi, mention Bien.
Alain Cantareil est resté plus dans la région d'origine, mais il a choisi de plonger dans la fosse aux Crocodiles. Il a vécu une année aNîmée au plan émotionnel. Se frotter aux cadors du barreau, forcément ça donne la trique. La sentence des Costières a été sans appel: les Verts ont pris du ferme, l’ACA de l’habitué de prétoires avait un sursis mais il a été exécuté après 120 minutes de débats équilibrés, Nice n’a même pas eu le droit à bénéficier d’une Promenade (4-0!) alors que Sochaux a crû la relaxe envisageable avant de perdre brusquement ses illusions... Bon, Alain et ses petits copains ont un peu oublié les affaires courantes en se concentrant sur ces gros coups d’éclats médiatiques ("j’ai dans les mains une enveloppe...") Mais il a pris de l’expérience, son examen n’a été qu’une formalité, il devrait tenter le concours de l’IUFOM l’an prochain!
Le renégat, il est dans tous les films avec des bandits. Chez les manchots, et en particulier à Marseille, c’est le petit Flamini qui tient la corde dans tous les castings... Ses premiers faits d’armes en faisaient un futur caïd, un dur, un vrai de vrai. Las, il a rangé sa fierté locale dans son porte-feuille et a préféré céder aux sirènes de la City londonienne. Y’a pas à dire, gagner des livres en jouant un second rôle dans un soap du père-Rat Wenger, c’est mieux que gagner des Zorro avec notre armée mexicaine...
Il est connu à travers les Ballons d’Alsace sous le sobriquet de Jo l’embrouille, le gigolo venu du froid. A Marseille, on en avait marre de ces petites avenures, ses passes ratées... Son maquereau José Los Cojones a voulu lui donner une seconde chance, lui offrir une vitrine pour attirer les clients. Comme à l’Ajax c’était overbooké, on a réexpédié ce brave Johansen à ses premières amours. A Strasbourg, il a retrouvé de sa vigueur perdue. La mayonnaise a eu du mal à monter en début d’année, mais les mains expertes de Jacky du Gay Pérou se sont chargé de remettre la machine dans le sens de la marche. Résultat, un très bon 31 cm (championship matches) et une Coupette pour fêter ça! Strasbourg a flairé le bon coup et s’est empressé de lui mettre la bague à doigt. 1000 kms plus au sud, j’entends déjà des soupirs d’extase à l’annonce de cette nouvelle.
Leur profil est diamétralement opposé, mais leur trajectoire identique cette année.
Fabio "les Belles Ratiches" Celestini avait tout du fort en thème: fayotage avec l’ancien maître Alain qui utilisait encore sa bonne vieille baguette en Aubois, constance dans la performance (médiocre), fort en compta et en langues (normal, il est Suisse ...), cursus international (double diplôme avec Levante en Espagne). Il avait tout pour réussir dans les affaires, il se voyait déjà star des médias, aidant les pontes du Milieu à se sortir de mauvais pas devant les yeux médusés de la défense.
Seb Perez lui était un petit pervers, du genre à torturer les bêtes à plumes à grands coups de centres dévissés... Pas forcément un mauvais bougre, mais il faut bien reconnaître que ses agissements étaient intolérables. Libéré quand même par la bonne volonté de l’administration, il a erré comme une âme en peine avant de se fixer quelque part entre Istres et Fos. Motivé pour s’en tirer, il n’a pas su sortir du trou.
Comme son compère intello à lunettes (ou pas) et barbichette, il s’est sérieusement manqué. L’un a joué 10 matches depuis janvier, l’autre 25 de l’autre côté des Pyrénées. Mais les deux ont plongé dans les profondeurs du classement, jusqu'à entrer à l'étage en-dessous... Premier de la c(l)asse ou rebelle, il faut parfois aussi une once de talent pour réussir.
Ah, José! Pas le vrai, l’autre. Le faux, celui en carton pâte, Delfim... Le pauvre a voulu escroquer l'Assurance Maladie, mais la combine est éculée (oh hiiiiisse). Résultat, il est vu comme le paria de la Commanderie... Désigné volontaire pour partir, il est retourné au Portugal, à Moreirense. Un club en carton pâte aussi, puisque relégué de la Superliga portugaise... Mais ce bon José s’est refait la cerise en reprenant goût à la compétition, c’est-à-dire en jouant quelques matches d’affilée quoi! Un vrai défi pour lui, mais ça fait plaisir quand même de le voir fouler une pelouse. Il a même été élu homme de certains matches, preuve de son retour progressif à la vie. Une vie qui se déroulera loin de Marseille maintenant...
Nous les loubards on n’aime pas trop les gardiens. Ils sont habillés classe (sauf ce con de Jeannot de la zone 100E, il a pas de goût...), ils font que nous engueuler dès qu’on fait un petit pas de travers, ils vivent dans leur cage à nous observer... Vous voulez prendre de leurs nouvelles aux braves Runje et Carrasso? Contactez l’Equipe de garde...
Le tour d’horizon des départs, grands ou petits, de cette intersaison 2004-2005 est terminé (à part Borios, mais là j'en ai marre...)
Ca n’a pas été une ShinOcure pour trouver trace des nos amis expatriés en Lusitanie. Pour celà, malgré le peu d’estime que je lui porte, je tiens à le remercier devant tout le monde pour sa disponibilité et sa grande connaissance du football, des nombres parfaits et de la fabrication de la chlorophylle.
Re-merci à Mister Albibac pour son excellent site (MP pour le réglement des honoraires publicitaires s’il te plait)
Par contre, vu la masse de licenciements, de ruptures de contrats et de transferts foireux, je me demande si j’aurai le courage de faire l’édition 2005-2006, qui s’annonce copieuse...