02-07-2005, 15:06
Vous restez ou pas ?
Bonne question ! Je ne sais pas encore. Je lis dans la presse que normalement je devrais partir. Ça peut être une possibilité.
Il y a des clubs comme Toulouse ?
Aujourd’hui je n’ai rien du tout.
Vous avez envie de partir de rester ?
Vous savez, quand pas tout est réuni pour que vous sentiez qu’on a confiance en vous, il y a des moments où on aime mieux peut-être partir. C’est le cas aujourd’hui. On est en train de voir toutes les opportunités. Il y a 15 jours il y en avait, aujourd’hui il y en a pas. Il y en a plus. Il faut pourtant trouver la meilleure des solutions pour que tout le monde soit content.
Vous êtes trop cher ?
Ça je ne sais pas. C’est Marseille qui a négocié avec des clubs. Je ne sais pas qui a été trop cher, si les clubs n’ont pas voulu. Je ne sais pas.
Vous avez discuté ?
Oui nous avons eu une discussion. Pas toutes les personnes sont unanimes sur le fait que je reste à Marseille. Dans tous les boulots on a besoin de se sentir apprécié, peut-être pas désiré mais au moins de se sentir chez soi. Quand on vous fait comprendre par X. ou Y. qu’il faut trouver une solution, vous essayer de la trouver et aujourd’hui je suis dans cette optique là. Je ne force pas les choses parce que ce n’est pas dans mon intérêt ni dans celui du club qu’un joueur reste si on ne compte pas trop sur lui.
Vous pouvez vous donner des noms ?
Je n’ai pas envie.
Pourtant vous sembliez être bien revenu après votre blessure ?
Pire que ce que j’ai vécu l’année dernière, je n’espère pas le revivre. J’étais parti dans un état d’esprit de prouver ce que je n’ai pas prouvé l’année dernière, beaucoup de choses. Mais on m’a fait comprendre certaines choses. A partir de ce moment là, c’est sûr que mon état d’esprit est ailleurs. On ne peut pas forcer le destin. Il faut qu’on soit plusieurs à y croire, à tirer dans le même sens. Et aujourd’hui pas tout le monde souhaiterait que je reste. Donc je ne pense pas que ce soit dans mon intérêt. Je n’ai pas demandé d’explications parce qu’à partir du moment ou on vous dit ça, déjà moi j’ai pris un coup derrière la tête, je m’étais bien ressourcé pendant un mois de vacances, avec le stage qui arrive et le retour du groupe, de mes coéquipiers, je pense que je me serais requinqué psychologiquement. J’étais dans cet optique là, pas loin d’y arriver, maintenant on sait que ça va très vite et ça a changé complètement.
Vous partez en stage ?
Oui, je ne suis quand même pas exclu. Je suis toujours au club. Je n’ai pas parlé avec le coach. Peut-être qu’il compte sur moi, je ne sais pas. C’est un tout. Pas tout le monde est pour que je reste. C’est juste ça le problème.
Préparer une saison dans ces conditions c’est difficile ?
Oui, c’est sûr que c’est difficile. Vous vivez au jour le jour parce que vous savez qu’un jour ou l’autre vous allez partir vu qu’on vous l’a fait comprendre. Maintenant encore faut-il trouver une solution et une sortie pour que tout le monde soit content. Aujourd’hui je suis dans une situation d’attente pour trouver chaussure à mon pied.
Vous partiriez en France à l’étranger ?
C’est une question que je me pose. Pas rapport à ce que j’ai vécu la saison dernière que ce soit dans les stades, à domicile ou à l’extérieur, je me dis que la meilleure des solutions serait peut-être justement l’étranger. Personne n’aura des a priori sur Fiorese. Je partirai sur une remise à zéro complète. Ça peut être l’une des meilleures solutions pour que je reparte de plus belle.
Vous pourriez commencer la saison et faire quelques matchs avec Marseille avant de partir ?
Bien sûr. Avec tout ce qui s’est passé l’année dernière, malgré tout je pense que les fois où on a fait appel à moi, même si ce n’était pas le Fiorese des grands jours, j’ai essayé de donner le maximum de mes possibilités. Le but que je mets à Bordeaux l’a démontré, je n’étais pas encore bon à mettre à la case. J’avais encore des ressources. J’ai démontré qu’on pouvait encore compter sur moi. Le club peut toujours compter sur moi mais c’est sûr que le jour il y aura une opportunité je la saisirai. Aujourd’hui je suis salarié et je suis sous contrat encore pendant trois ans avec Marseille et je me dois d’être le plus performant possible sur le terrain. Les choses qui ont été dites changent la donne mais je serai toujours à 100 % ou 150% sur le terrain.
la caution Marseillaise fait partie des gens qui veulent que vous partiez ?
Il faut lui poser la question. Après il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte par rapport à moi. C’est vrai que c’est délicat aussi notamment par rapport aux supporters. Je ne sais pas pourquoi et comment cette décision a été prise et qui a voulu que je m’en aille. Je ne maîtrise pas tout ça. À partir du moment où on me dit ça serait bien que tu trouves un club… Qu’on me le dise c’est déjà quelque chose de franc et d’honnête, j’en suis reconnaissant, même si j'aurais préféré qu’on me le dise à la fin de la saison ou au début des vacances. Je me serais préparé différemment. Mais c’est comme ça.
Donc vous préféreriez jouer à l’étranger ?
Je n'ai pas peur de jouer en France. Si j’avais eu peur je ne serais pas venu ici. Je n’ai peur de personne. On est amené à être sifflé mais après c’est même sorti du cadre sportif. À ce niveau-là on ne maîtrise pas tout. Je ne vais pas attendre que ça dégénère pour penser que ça serait mieux à l’étranger. Je dis simplement que c’est une situation délicate. Aujourd’hui j’ai vraiment envie de me faire plaisir et de repartir à zéro dans un club ou dans un pays où on ne me connaît pas du tout et surtout où l’on a pas d'à priori négatif sur moi. Je pense que ça peut être la bonne opportunité.
Vous seriez prêté ou vendu ?
Moi, si je pars de l’OM, c’est définitivement. Maintenant il y a différentes façons de voir les choses pour que je parte. Ça ne sert à rien d’être prêté. C’est reculer pour mieux sauter. Je voudrais tirer un trait ça c’est sûr. Je n’aimerais pas partir pour revenir pour repartir.
Quel football vous plaît bien ?
Je ne sais pas. Ça dépendra de l’envie des entraîneurs. J’attends d’écouter leurs discours. Pour moi c’est le plus important. A partir du moment où le coach vous veut, qu’il vous donne sa confiance, vous pouvez tout faire. Si c’est l’inverse, c’est beaucoup plus difficile.
Vous accepteriez d’être remplaçant dans un grand club ?
Je ne suis jamais arrivé dans un club avec la certitude de jouer, d’être titulaire. C’est vrai que j’arrive quand même à un âge transitoire. J’ai envie de jouer parce que mine de rien j’ai quand même passé une saison en demi-teinte avec peu de temps de jeu dans les jambes. Après ça dépend du club, de l’état d’esprit du coach et de son discours. Je peux très bien partir remplaçant et après être titulaire au bout de 3 ou 4 matchs. Si le coach attend l’état d’esprit, je peux partir dans cette optique là parce que je ne me fais pas de souci sur mon état d’esprit.
Vous regrettez d’être venu à l’OM ?
C'est délicat d’en parler. Avec le recul, ça serait mentir de dire que j’ai fait un super choir de venir au vu de la saison que j’ai faite. Ce n’est pas un regret, disons que c’est un choix qui a été fait. Je pense ne pas être le seul responsable de cette situation. J’ai la responsabilité de ne pas avoir été performant les deux premiers mois sur un terrain. Mais je pense qu’au bout de 15 jours les dés étaient déjà pipés. Il y a eu beaucoup de on dit, d'à priori négatif à mon sujet. Dans ces conditions c’était délicat que je soit performant et que je m’impose dans cet effectif. Que ce soit Marseille, Paris, ce sont des clubs qui chaque année jouent des titres, ils ont des ambitions super importantes, c’est normal que ce soient des clubs à part. Maintenant il y a des choses que vous voulez vivre et d’autres que vous n’auriez jamais pensé vivre. Ça fait partie de football.
Bonne question ! Je ne sais pas encore. Je lis dans la presse que normalement je devrais partir. Ça peut être une possibilité.
Il y a des clubs comme Toulouse ?
Aujourd’hui je n’ai rien du tout.
Vous avez envie de partir de rester ?
Vous savez, quand pas tout est réuni pour que vous sentiez qu’on a confiance en vous, il y a des moments où on aime mieux peut-être partir. C’est le cas aujourd’hui. On est en train de voir toutes les opportunités. Il y a 15 jours il y en avait, aujourd’hui il y en a pas. Il y en a plus. Il faut pourtant trouver la meilleure des solutions pour que tout le monde soit content.
Vous êtes trop cher ?
Ça je ne sais pas. C’est Marseille qui a négocié avec des clubs. Je ne sais pas qui a été trop cher, si les clubs n’ont pas voulu. Je ne sais pas.
Vous avez discuté ?
Oui nous avons eu une discussion. Pas toutes les personnes sont unanimes sur le fait que je reste à Marseille. Dans tous les boulots on a besoin de se sentir apprécié, peut-être pas désiré mais au moins de se sentir chez soi. Quand on vous fait comprendre par X. ou Y. qu’il faut trouver une solution, vous essayer de la trouver et aujourd’hui je suis dans cette optique là. Je ne force pas les choses parce que ce n’est pas dans mon intérêt ni dans celui du club qu’un joueur reste si on ne compte pas trop sur lui.
Vous pouvez vous donner des noms ?
Je n’ai pas envie.
Pourtant vous sembliez être bien revenu après votre blessure ?
Pire que ce que j’ai vécu l’année dernière, je n’espère pas le revivre. J’étais parti dans un état d’esprit de prouver ce que je n’ai pas prouvé l’année dernière, beaucoup de choses. Mais on m’a fait comprendre certaines choses. A partir de ce moment là, c’est sûr que mon état d’esprit est ailleurs. On ne peut pas forcer le destin. Il faut qu’on soit plusieurs à y croire, à tirer dans le même sens. Et aujourd’hui pas tout le monde souhaiterait que je reste. Donc je ne pense pas que ce soit dans mon intérêt. Je n’ai pas demandé d’explications parce qu’à partir du moment ou on vous dit ça, déjà moi j’ai pris un coup derrière la tête, je m’étais bien ressourcé pendant un mois de vacances, avec le stage qui arrive et le retour du groupe, de mes coéquipiers, je pense que je me serais requinqué psychologiquement. J’étais dans cet optique là, pas loin d’y arriver, maintenant on sait que ça va très vite et ça a changé complètement.
Vous partez en stage ?
Oui, je ne suis quand même pas exclu. Je suis toujours au club. Je n’ai pas parlé avec le coach. Peut-être qu’il compte sur moi, je ne sais pas. C’est un tout. Pas tout le monde est pour que je reste. C’est juste ça le problème.
Préparer une saison dans ces conditions c’est difficile ?
Oui, c’est sûr que c’est difficile. Vous vivez au jour le jour parce que vous savez qu’un jour ou l’autre vous allez partir vu qu’on vous l’a fait comprendre. Maintenant encore faut-il trouver une solution et une sortie pour que tout le monde soit content. Aujourd’hui je suis dans une situation d’attente pour trouver chaussure à mon pied.
Vous partiriez en France à l’étranger ?
C’est une question que je me pose. Pas rapport à ce que j’ai vécu la saison dernière que ce soit dans les stades, à domicile ou à l’extérieur, je me dis que la meilleure des solutions serait peut-être justement l’étranger. Personne n’aura des a priori sur Fiorese. Je partirai sur une remise à zéro complète. Ça peut être l’une des meilleures solutions pour que je reparte de plus belle.
Vous pourriez commencer la saison et faire quelques matchs avec Marseille avant de partir ?
Bien sûr. Avec tout ce qui s’est passé l’année dernière, malgré tout je pense que les fois où on a fait appel à moi, même si ce n’était pas le Fiorese des grands jours, j’ai essayé de donner le maximum de mes possibilités. Le but que je mets à Bordeaux l’a démontré, je n’étais pas encore bon à mettre à la case. J’avais encore des ressources. J’ai démontré qu’on pouvait encore compter sur moi. Le club peut toujours compter sur moi mais c’est sûr que le jour il y aura une opportunité je la saisirai. Aujourd’hui je suis salarié et je suis sous contrat encore pendant trois ans avec Marseille et je me dois d’être le plus performant possible sur le terrain. Les choses qui ont été dites changent la donne mais je serai toujours à 100 % ou 150% sur le terrain.
la caution Marseillaise fait partie des gens qui veulent que vous partiez ?
Il faut lui poser la question. Après il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte par rapport à moi. C’est vrai que c’est délicat aussi notamment par rapport aux supporters. Je ne sais pas pourquoi et comment cette décision a été prise et qui a voulu que je m’en aille. Je ne maîtrise pas tout ça. À partir du moment où on me dit ça serait bien que tu trouves un club… Qu’on me le dise c’est déjà quelque chose de franc et d’honnête, j’en suis reconnaissant, même si j'aurais préféré qu’on me le dise à la fin de la saison ou au début des vacances. Je me serais préparé différemment. Mais c’est comme ça.
Donc vous préféreriez jouer à l’étranger ?
Je n'ai pas peur de jouer en France. Si j’avais eu peur je ne serais pas venu ici. Je n’ai peur de personne. On est amené à être sifflé mais après c’est même sorti du cadre sportif. À ce niveau-là on ne maîtrise pas tout. Je ne vais pas attendre que ça dégénère pour penser que ça serait mieux à l’étranger. Je dis simplement que c’est une situation délicate. Aujourd’hui j’ai vraiment envie de me faire plaisir et de repartir à zéro dans un club ou dans un pays où on ne me connaît pas du tout et surtout où l’on a pas d'à priori négatif sur moi. Je pense que ça peut être la bonne opportunité.
Vous seriez prêté ou vendu ?
Moi, si je pars de l’OM, c’est définitivement. Maintenant il y a différentes façons de voir les choses pour que je parte. Ça ne sert à rien d’être prêté. C’est reculer pour mieux sauter. Je voudrais tirer un trait ça c’est sûr. Je n’aimerais pas partir pour revenir pour repartir.
Quel football vous plaît bien ?
Je ne sais pas. Ça dépendra de l’envie des entraîneurs. J’attends d’écouter leurs discours. Pour moi c’est le plus important. A partir du moment où le coach vous veut, qu’il vous donne sa confiance, vous pouvez tout faire. Si c’est l’inverse, c’est beaucoup plus difficile.
Vous accepteriez d’être remplaçant dans un grand club ?
Je ne suis jamais arrivé dans un club avec la certitude de jouer, d’être titulaire. C’est vrai que j’arrive quand même à un âge transitoire. J’ai envie de jouer parce que mine de rien j’ai quand même passé une saison en demi-teinte avec peu de temps de jeu dans les jambes. Après ça dépend du club, de l’état d’esprit du coach et de son discours. Je peux très bien partir remplaçant et après être titulaire au bout de 3 ou 4 matchs. Si le coach attend l’état d’esprit, je peux partir dans cette optique là parce que je ne me fais pas de souci sur mon état d’esprit.
Vous regrettez d’être venu à l’OM ?
C'est délicat d’en parler. Avec le recul, ça serait mentir de dire que j’ai fait un super choir de venir au vu de la saison que j’ai faite. Ce n’est pas un regret, disons que c’est un choix qui a été fait. Je pense ne pas être le seul responsable de cette situation. J’ai la responsabilité de ne pas avoir été performant les deux premiers mois sur un terrain. Mais je pense qu’au bout de 15 jours les dés étaient déjà pipés. Il y a eu beaucoup de on dit, d'à priori négatif à mon sujet. Dans ces conditions c’était délicat que je soit performant et que je m’impose dans cet effectif. Que ce soit Marseille, Paris, ce sont des clubs qui chaque année jouent des titres, ils ont des ambitions super importantes, c’est normal que ce soient des clubs à part. Maintenant il y a des choses que vous voulez vivre et d’autres que vous n’auriez jamais pensé vivre. Ça fait partie de football.
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