03-06-2005, 16:31
(Modification du message : 04-06-2005, 02:12 par La poulasse.)
Moins d’une semaine après avoir dit non à l’Europe à une très large majorité, L’OM s’est doté d’un nouveau gouvernement pour faire face à la crise.
Le XVIII ème conclave olympien de la saison s’est donc tenu à Paris. Tandis que le Pape broyait du noir, une fumée blanche s’est élevée dans le ciel azur, et l’oreille collée au transistor, entre deux cahouètes et un p’tit jaune, tout le monde a vu rouge ! Essayerait-on de nous faire avaler des couleurs ? Alors que l'on suivait l'agonie du Pape à travers moults médias depuis quelques semaines, le voici revenu d'entre les morts. Si l’on s’attendait à ce qu’on le Lourdes, il a été béatifié. Un miracle n’arrivant jamais seul, José et sa coupe de moine cistércien, qui ne valait plus un sesterce début janvier, effectue un retour en grâce. Le gardien du minostère, tapi dans l’ombre, attendait son heure. Dirlo sportif, l’la caution Marseillaise. Question promotion, ils vont droit au (magasin) but.
Ancien agent de joueurs, ex-entraineur de CFA, on ne cumule plus les mandats. Le Mandarin aura-t-il les compétences nécessaires à son nouveau job ? Un discours à base de coroñes de taureaux, cojones Y cojones, sueur sur le maillot, sied-il à un directeur sportif ?
Avec une sémantique dont sont passés maîtres en la matière les portes-parole de notre République bananière, le nouvel organigramme est donc tombé. Directeur sportif, Directeur général, Président, Président du directoire, … supportez qu’ils disaient, supportez. Diouf brisé, Diouf outragé, Diouf martyrisé mais Diouf libéré ! Celui qui apprenait la nomination d’Acariès par l’intermédiaire de Jour de Foutche, dont le départ de Lizarazou était négocié à l’insu de son plein gré, l’homme dont le « fidèle » bras droit était évincé contre mauvaise fortune bon coeur et qui voyait son pouvoir s’étioler petit à petit reste finalement dans le giron du club olympien… Le Pape qui s’étripait joyeusement par médias interposés avec ses nouveaux collaborateurs est-il le grand gagnant de ce jeu des chaises musicales ? Pourquoi, et comment, vu son statut plus que précaire, a-t-il pu, et voulu, rester au club ?
Supporter échaudé craignant la douche froide, on suspecte des tractations diplomatiques au plus haut niveau où chacun aura défendu avec acharnement sa petite parcelle de territoire. Et ses indemnités de lichenchiement. Pour le bien du club ? Rien n’est moins sur.
Pour certains, Dieu le père, une fois n’est pas coutume, a donc écouté ses ouailles et prêché pour un changement dans la continuité. Pour d’autres, plus nombreux, le Machiavel des temps modernes continue de foutre le oaï en nommant les mauvaises personnes aux mauvaises places. Pis, il tenterait par cet écran de fumée (noire cette fois, la fumée) de nous intoxiquer et de se mettre lui-même des bâtons dans les roues, drôle de numéro de funambule. Alors que son départ apparaissait comme la seule solution viable après 10 années de règne sans gloire, notre Intouchable Président tient bon la barre… hissez haut l’échafaud !
Chargé de la réorganisation gouvernementale, notre censeur s’est mué en diplomate. Faisant fi des bleus à l’âme, il a tranché à la lame, un franc six sur l’échelle de Richter. Politique ta mère dit-on du côté du Ministère, amer. Les nouveaux OM forts se sont engagés à résoudre avec pragmatisme le mal qui ronge notre Ohaime. Et quand on aime, on compte. 37 joueurs sous contrat, il va falloir commencer par dégraisser le mammouth. Rigueur budgétaire étant une nouvelle fois de mise, RLD n’ouvrira pas les robinets. « Il faut vendre avant d’acheter », nouvelle devise du club ? Le moral des ménages marseillais est en baisse, on ne se berce plus d’illusions. La vox populi est mise en sourdine, leur message n’a pas été entendu. Dénonçant un jeu de tourniquets, nombreux sont ceux à attendre le futur avec résignation.
Nous voici donc reparti avec un attelage qui sent le réchauffé. Se plaçant au-delà des querelles de personnes, ils promettent d’½uvrer main dans la main pour le bien de L’OM. Pour combien de temps ? Pape réussira-t-il à imposer ses vues à José, Robert-Louis et Louis sauront-ils entretenir la flamme de leur idylle passionnée ? José pourra-t-il soumettre son protégé Jean au détriment de Bruno, favori de Pape ? Thierry aura-t-il les épaules assez larges pour résister à la pression ambiante ? Vous le saurez dans le prochain épisode des Feux de L’OMour.
Et le foutchebol dans tout ça ? Car selon des sources concordantes, il se murmure que L’Olympique de Marseille serait également un club de foot. Pour calmer la fronde populaire, ils devront proposer bien plus qu’un nouvel organigramme. Sur le terrain, ils seront dans l'obligation de faire leurs preuves afin d'acquérir la légitimité qui, pour le moment, leur fait cruellement défaut. Parler avé l'assent ou manier le verbe avec aisance ne suffiront pas à remporter tous les suffrages... allez au boulot, bande de petits Galouzeau !
Le XVIII ème conclave olympien de la saison s’est donc tenu à Paris. Tandis que le Pape broyait du noir, une fumée blanche s’est élevée dans le ciel azur, et l’oreille collée au transistor, entre deux cahouètes et un p’tit jaune, tout le monde a vu rouge ! Essayerait-on de nous faire avaler des couleurs ? Alors que l'on suivait l'agonie du Pape à travers moults médias depuis quelques semaines, le voici revenu d'entre les morts. Si l’on s’attendait à ce qu’on le Lourdes, il a été béatifié. Un miracle n’arrivant jamais seul, José et sa coupe de moine cistércien, qui ne valait plus un sesterce début janvier, effectue un retour en grâce. Le gardien du minostère, tapi dans l’ombre, attendait son heure. Dirlo sportif, l’la caution Marseillaise. Question promotion, ils vont droit au (magasin) but.
Ancien agent de joueurs, ex-entraineur de CFA, on ne cumule plus les mandats. Le Mandarin aura-t-il les compétences nécessaires à son nouveau job ? Un discours à base de coroñes de taureaux, cojones Y cojones, sueur sur le maillot, sied-il à un directeur sportif ?
Avec une sémantique dont sont passés maîtres en la matière les portes-parole de notre République bananière, le nouvel organigramme est donc tombé. Directeur sportif, Directeur général, Président, Président du directoire, … supportez qu’ils disaient, supportez. Diouf brisé, Diouf outragé, Diouf martyrisé mais Diouf libéré ! Celui qui apprenait la nomination d’Acariès par l’intermédiaire de Jour de Foutche, dont le départ de Lizarazou était négocié à l’insu de son plein gré, l’homme dont le « fidèle » bras droit était évincé contre mauvaise fortune bon coeur et qui voyait son pouvoir s’étioler petit à petit reste finalement dans le giron du club olympien… Le Pape qui s’étripait joyeusement par médias interposés avec ses nouveaux collaborateurs est-il le grand gagnant de ce jeu des chaises musicales ? Pourquoi, et comment, vu son statut plus que précaire, a-t-il pu, et voulu, rester au club ?
Supporter échaudé craignant la douche froide, on suspecte des tractations diplomatiques au plus haut niveau où chacun aura défendu avec acharnement sa petite parcelle de territoire. Et ses indemnités de lichenchiement. Pour le bien du club ? Rien n’est moins sur.
Pour certains, Dieu le père, une fois n’est pas coutume, a donc écouté ses ouailles et prêché pour un changement dans la continuité. Pour d’autres, plus nombreux, le Machiavel des temps modernes continue de foutre le oaï en nommant les mauvaises personnes aux mauvaises places. Pis, il tenterait par cet écran de fumée (noire cette fois, la fumée) de nous intoxiquer et de se mettre lui-même des bâtons dans les roues, drôle de numéro de funambule. Alors que son départ apparaissait comme la seule solution viable après 10 années de règne sans gloire, notre Intouchable Président tient bon la barre… hissez haut l’échafaud !
Chargé de la réorganisation gouvernementale, notre censeur s’est mué en diplomate. Faisant fi des bleus à l’âme, il a tranché à la lame, un franc six sur l’échelle de Richter. Politique ta mère dit-on du côté du Ministère, amer. Les nouveaux OM forts se sont engagés à résoudre avec pragmatisme le mal qui ronge notre Ohaime. Et quand on aime, on compte. 37 joueurs sous contrat, il va falloir commencer par dégraisser le mammouth. Rigueur budgétaire étant une nouvelle fois de mise, RLD n’ouvrira pas les robinets. « Il faut vendre avant d’acheter », nouvelle devise du club ? Le moral des ménages marseillais est en baisse, on ne se berce plus d’illusions. La vox populi est mise en sourdine, leur message n’a pas été entendu. Dénonçant un jeu de tourniquets, nombreux sont ceux à attendre le futur avec résignation.
Nous voici donc reparti avec un attelage qui sent le réchauffé. Se plaçant au-delà des querelles de personnes, ils promettent d’½uvrer main dans la main pour le bien de L’OM. Pour combien de temps ? Pape réussira-t-il à imposer ses vues à José, Robert-Louis et Louis sauront-ils entretenir la flamme de leur idylle passionnée ? José pourra-t-il soumettre son protégé Jean au détriment de Bruno, favori de Pape ? Thierry aura-t-il les épaules assez larges pour résister à la pression ambiante ? Vous le saurez dans le prochain épisode des Feux de L’OMour.
Et le foutchebol dans tout ça ? Car selon des sources concordantes, il se murmure que L’Olympique de Marseille serait également un club de foot. Pour calmer la fronde populaire, ils devront proposer bien plus qu’un nouvel organigramme. Sur le terrain, ils seront dans l'obligation de faire leurs preuves afin d'acquérir la légitimité qui, pour le moment, leur fait cruellement défaut. Parler avé l'assent ou manier le verbe avec aisance ne suffiront pas à remporter tous les suffrages... allez au boulot, bande de petits Galouzeau !
:lpouletda La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet :lpouletda