28-05-2005, 22:44
Il aurait fallu être un peu fou, ou coupé du monde footballistique depuis une trentaine d’années, pour miser un centime d’euro sur une victoire phocéenne en terre girondine en 2005. Tel un glaive fendrait un lambeau de chair, cet événement serait venu contrecarrer toute la défiance et tous les préjugés éprouvés à l’égard de cette équipe marseillaise. Malheureusement, la bande à Troussier a appris à ses supporters tout le sens du mot « dégoût » au fil des déconvenues des dernières semaines. Ce soir, faut-il cocher « déroute, défaite ou branlée » pour pronostiquer sur ce Bordeaux – Olympique de Marseille ?
Avant que le rideau rouge ne se referme sur la saison 2004-2005, et en cette période de référendum, il s’agit pour les joueurs phocéens de dire « oui ». D’abord au jeu, dont les supporters ont été sevrés 9 mois durant. Ensuite à la victoire, inconnue au bataillon depuis mars dernier. Enfin, un grand « oui » à l’Europe, celle qui fait battre les c½urs olympiens, celle qui conduit souvent en finale, comme il n’y a pas si longtemps du côté de Goëteborg !!!
Face à l’OM, ce sont des Girondins bien décidés à ne pas se faire peur en matière de maintien qui s’avancent à Chaban-Delmas. Même si un nul leur suffit pour ne pas plonger dans la zone fatidique, ils ne peuvent se permettre de jouer avec les allumettes, sous peine de gros incendie. L’enjeu va-t-il prendre le pas sur le jeu dans cette rencontre ? Les marseillais vont-ils enfin, au moins une fois, surmonter la pression et être à la hauteur de leurs ambitions sur un match ? L’équation est délicate à solutionner, d’autant (tiens, tiens !) que la qualification en coupe d’Europe de l’UEFA passe également par une victoire du Paris SG sur Rennes au Parc des Princes. De quoi se faire peur et retrouver les vieux démons de 1999…
Composition des équipes
Girondins de Bordeaux
Ramé – Jurietti, Faubert, Kapsis, Planus – Magrange, Mavuba, Meriem, Riera – Darcheville, Laslandes
Entraîneur : Michel PAVON
Olympique de Marseille
Gavanon – Ferreira, Beye, Dehu, Taiwo – Pedretti, Batlles, Fiorèse, Cheyrou – Luyindula, Marlet
Entraîneur : Philippe TROUSSIER
Des conditions de jeu idéales (température : 23°, temps ensoleillé, vent de nord-ouest soufflant à 20 km/h) permettent à l’arbitre, M. Poulat, de siffler le début d’une rencontre s’annonçant crispante…
I/ L’OM s’offre un peu de solidité et de vrais espoirs.
Dès la 4ème minute, Darcheville se fraye un chemin sur la gauche de l’attaque bordelaise avant de repiquer au centre et de croiser son tir. Le ballon passe nettement à côté du but de Gavanon. Le jeu va s’équilibrer durant un quart d’heure avant que les hostilités ne démarrent, l’OM tentant de mettre le pied sur le ballon et de le faire bien circuler.
A la 19ème minute, Mavuba lance superbement Riera sur la gauche de l’attaque girondine. Après un petit numéro de dribbles devant Beye, l’espagnol centre au cordeau pour un Laslandes toujours idéalement placé. L’avant-centre trompe Gavanon d’une tête croisée de près.
Il ne faut attendre que 3 minutes et une longue touche de Taiwo vers les 6 mètres bordelais, pour voir Luyindula récupérer le cuir après une pression de Fiorèse sur Magrange. Le marseillais croise sa frappe à ras de terre pour égaliser en faveur de l’OM.
A la 27ème minute, Taiwo centre de la gauche vers la droite après un bon travail de Batlles au milieu de terrain. Le caviar du jeune nigérian, excellent en cette première période, finit sa course sur Fiorèse au second poteau. La reprise de volée de l’ancien parisien rebondit avant de tromper la vigilance de Ramé pour la deuxième fois de la soirée.
Trois minutes après, Fiorèse écope du premier carton jaune de la rencontre suite à un tacle par derrière sur Riera. Sur le coup franc, Meriem ajuste bien son ballon au second poteau, mais les attaquants girondins ne peuvent reprendre. A la 33ème, Riera tente une frappe croisée des 20 mètres englué dans la défense phocéenne. Gavanon se couche bien pour stopper le tir.
La mi-temps se termine sans autre occasion significative mais sous le signe d’une bonne solidité marseillaise sur le plan défensif, face à des bordelais sans génie et trop fébriles derrière. Cheyrou sera tout de même averti lui aussi pour un tacle trop appuyé sur Laslandes.
II/ Merci M.Poulat !
Le match ne redémarre qu'à la 53ème minute avec un coup franc aux abords de la droite de la surface de réparation phocéenne. Riera trouve Chamak (rentré à la place de Darcheville) qui s’élève et expédie sa tête juste à droite de la cage de Gavanon.
62ème : Chamak parti hors jeu sur une ouverture de Meriem est fauché par Beye en pleine surface. M.Poulat siffle un pénalty peu évident que le meneur de jeu marine et blanc s’empresse de transformer.
A la 66ème, Meriem contrôle dans la surface avant de se retourner pour servir idéalement Chamak dont la tête plongeante passe au-dessus des buts de Gavanon. Douze minutes plus tard, carton jaune pour Planus pour une faute sur Luyindula à l’entrée de la surface de réparation girondine plein axe. Sur le coup franc, Dehu enroule une superbe frappe sur la gauche de Ramé qui se détend pour boxer la balle hors de ses cages.
87ème : Chamak (intenable depuis son entrée et excellent tech*****ment) lancé en profondeur par Riera contrôle avant de décaler Francia aux 18 mètres. Le milieu de terrain bordelais reprend de volée à ras de terre pour le 3ème but de son équipe face à un Gavanon impuissant.
A la 92ème minute, un long ballon est adressé à Koke dans la surface de Ramé. Il contrôle de la poitrine mais est déséquilibré par Planus. M.Poulat siffle encore un pénalty plus que litigieux en faveur de l’OM. Luyindula en profite pour inscrire son 10ème but de la saison et clôturer un bon match de son équipe mal récompensée par l’arbitrage et un très bon Chamak.
Analyse
Que dire sinon que l’OM n’a pour une fois pas trop démérité sans être brillantissime. Les phocéens ont eu le mérite de se battre jusqu’au bout même s’ils ont mal appréhendé la gestion de leur avantage après la mi-temps. La première période a été exemplaire mis à part l’apathie habituelle de la défense sur le but de Laslandes. Après cette déconvenue les marseillais, sous l’impulsion d’un Pedretti très à l’aise placé juste devant sa défense centrale et d’un Batlles fort bien inspiré, ont pu très vite égalisé par Luyindula avant de prendre une bonne bouffée d’oxygène sur un deuxième but de Fiorèse pour le moins spectaculaire !
A noter la très bonne performance d’un Taiwo qui, avec autorité et concentration, a été peut-être le meilleur arrière gauche entrevu cette saison. Ce match, tout du moins la première mi-temps, lui a permis de montrer tout son talent, toute sa générosité et toute sa solidité, récompensés par deux passes décisives. Il sera précieux dans un avenir proche, même si sa deuxième période n’a pas été du même acabit et que sa technique reste à parfaire.
Dans l’ensemble, le deuxième temps laissera pour longtemps non seulement un goût d’inachevé, mais également un goût d’injustice puisque le pénalty girondin n’aurait jamais dû être sifflé suite au hors jeu flagrant de Chamak. Notons que cette position illicite fait suite à de nombreux hors jeu sifflés contre Luyindula lors de la première partie du match. Bizarre vous avez dit bizarre ? L’entrée de Chamak a fait énormément de mal à la défense olympienne. A lui seul, il a réussi à affoler toute une défense marseillaise paraissant même aux abois sur chaque offensive adverse pendant un bon quart d’heure jusqu’au 3ème but des marines.
Le milieu de terrain phocéen a perdu en solidité et en maîtrise collective du jeu ce qui est fort dommageable pour une équipe menant au score et ayant fait le plus dur pendant une soixantaine de minutes. Pedretti est lentement redevenu transparent et très mal entouré, la défense a vite perdu de sa superbe, les attaquants n’ont plus revu de situations favorables à négocier. Et que dire des contres menés à deux à l’heure alors que l’OM s’est pratiquement retrouvé en avantage numérique à deux reprises !!!
Il faut reconnaître à l’Olympique de Marseille cette envie de revenir dans les dernières minutes, ponctuées d’ailleurs par un coaching audacieux de Troussier qui a carrément aligné ses quatre attaquants disponibles (Luyindula, Marlet, Koke, Bamogo). Le match nul est un moindre mal, il permet d’assurer une place en Intertoto après une rencontre disputée et non perdue.
Finalement, que dire à part que la Coupe d’Europe se mérite, et que ce cru de l’Olympique de Marseille 2004-2005 ne la méritait pas. Après les désillusions multiples, dont les trois contre-performances à domicile face à Istres, Ajaccio et Caen, la C1 et la C3 ont refusé de ratifier la participation du club provençal qui en rêvait tant.
Au référendum sur l’Europe, l’OM a donc répondu ce soir par un « oui » certes profondément ancré dans les c½urs faisant battre le club, mais un « oui » timide, se traduisant par « Intertoto ». Les dirigeants vont-ils accepter le diktat suprême d’une participation à une compétition si décriée ou vont-ils encore faire preuve d’une lâcheté dont les lillois ont largement bénéficié au final cette saison ? Rien n’est moins sûr, sinon que l’OM est assis sur un grand chantier qui risque fort, une fois de plus,d’aboutir à des règlements de compte et autres éternels remaniements dont on doute de la nécessité pour retrouver la vraie place de l’OM dans le concert du football : au sommet de l’Europe…
Mathildien75
Avant que le rideau rouge ne se referme sur la saison 2004-2005, et en cette période de référendum, il s’agit pour les joueurs phocéens de dire « oui ». D’abord au jeu, dont les supporters ont été sevrés 9 mois durant. Ensuite à la victoire, inconnue au bataillon depuis mars dernier. Enfin, un grand « oui » à l’Europe, celle qui fait battre les c½urs olympiens, celle qui conduit souvent en finale, comme il n’y a pas si longtemps du côté de Goëteborg !!!
Face à l’OM, ce sont des Girondins bien décidés à ne pas se faire peur en matière de maintien qui s’avancent à Chaban-Delmas. Même si un nul leur suffit pour ne pas plonger dans la zone fatidique, ils ne peuvent se permettre de jouer avec les allumettes, sous peine de gros incendie. L’enjeu va-t-il prendre le pas sur le jeu dans cette rencontre ? Les marseillais vont-ils enfin, au moins une fois, surmonter la pression et être à la hauteur de leurs ambitions sur un match ? L’équation est délicate à solutionner, d’autant (tiens, tiens !) que la qualification en coupe d’Europe de l’UEFA passe également par une victoire du Paris SG sur Rennes au Parc des Princes. De quoi se faire peur et retrouver les vieux démons de 1999…
Composition des équipes
Girondins de Bordeaux
Ramé – Jurietti, Faubert, Kapsis, Planus – Magrange, Mavuba, Meriem, Riera – Darcheville, Laslandes
Entraîneur : Michel PAVON
Olympique de Marseille
Gavanon – Ferreira, Beye, Dehu, Taiwo – Pedretti, Batlles, Fiorèse, Cheyrou – Luyindula, Marlet
Entraîneur : Philippe TROUSSIER
Des conditions de jeu idéales (température : 23°, temps ensoleillé, vent de nord-ouest soufflant à 20 km/h) permettent à l’arbitre, M. Poulat, de siffler le début d’une rencontre s’annonçant crispante…
I/ L’OM s’offre un peu de solidité et de vrais espoirs.
Dès la 4ème minute, Darcheville se fraye un chemin sur la gauche de l’attaque bordelaise avant de repiquer au centre et de croiser son tir. Le ballon passe nettement à côté du but de Gavanon. Le jeu va s’équilibrer durant un quart d’heure avant que les hostilités ne démarrent, l’OM tentant de mettre le pied sur le ballon et de le faire bien circuler.
A la 19ème minute, Mavuba lance superbement Riera sur la gauche de l’attaque girondine. Après un petit numéro de dribbles devant Beye, l’espagnol centre au cordeau pour un Laslandes toujours idéalement placé. L’avant-centre trompe Gavanon d’une tête croisée de près.
Il ne faut attendre que 3 minutes et une longue touche de Taiwo vers les 6 mètres bordelais, pour voir Luyindula récupérer le cuir après une pression de Fiorèse sur Magrange. Le marseillais croise sa frappe à ras de terre pour égaliser en faveur de l’OM.
A la 27ème minute, Taiwo centre de la gauche vers la droite après un bon travail de Batlles au milieu de terrain. Le caviar du jeune nigérian, excellent en cette première période, finit sa course sur Fiorèse au second poteau. La reprise de volée de l’ancien parisien rebondit avant de tromper la vigilance de Ramé pour la deuxième fois de la soirée.
Trois minutes après, Fiorèse écope du premier carton jaune de la rencontre suite à un tacle par derrière sur Riera. Sur le coup franc, Meriem ajuste bien son ballon au second poteau, mais les attaquants girondins ne peuvent reprendre. A la 33ème, Riera tente une frappe croisée des 20 mètres englué dans la défense phocéenne. Gavanon se couche bien pour stopper le tir.
La mi-temps se termine sans autre occasion significative mais sous le signe d’une bonne solidité marseillaise sur le plan défensif, face à des bordelais sans génie et trop fébriles derrière. Cheyrou sera tout de même averti lui aussi pour un tacle trop appuyé sur Laslandes.
II/ Merci M.Poulat !
Le match ne redémarre qu'à la 53ème minute avec un coup franc aux abords de la droite de la surface de réparation phocéenne. Riera trouve Chamak (rentré à la place de Darcheville) qui s’élève et expédie sa tête juste à droite de la cage de Gavanon.
62ème : Chamak parti hors jeu sur une ouverture de Meriem est fauché par Beye en pleine surface. M.Poulat siffle un pénalty peu évident que le meneur de jeu marine et blanc s’empresse de transformer.
A la 66ème, Meriem contrôle dans la surface avant de se retourner pour servir idéalement Chamak dont la tête plongeante passe au-dessus des buts de Gavanon. Douze minutes plus tard, carton jaune pour Planus pour une faute sur Luyindula à l’entrée de la surface de réparation girondine plein axe. Sur le coup franc, Dehu enroule une superbe frappe sur la gauche de Ramé qui se détend pour boxer la balle hors de ses cages.
87ème : Chamak (intenable depuis son entrée et excellent tech*****ment) lancé en profondeur par Riera contrôle avant de décaler Francia aux 18 mètres. Le milieu de terrain bordelais reprend de volée à ras de terre pour le 3ème but de son équipe face à un Gavanon impuissant.
A la 92ème minute, un long ballon est adressé à Koke dans la surface de Ramé. Il contrôle de la poitrine mais est déséquilibré par Planus. M.Poulat siffle encore un pénalty plus que litigieux en faveur de l’OM. Luyindula en profite pour inscrire son 10ème but de la saison et clôturer un bon match de son équipe mal récompensée par l’arbitrage et un très bon Chamak.
Analyse
Que dire sinon que l’OM n’a pour une fois pas trop démérité sans être brillantissime. Les phocéens ont eu le mérite de se battre jusqu’au bout même s’ils ont mal appréhendé la gestion de leur avantage après la mi-temps. La première période a été exemplaire mis à part l’apathie habituelle de la défense sur le but de Laslandes. Après cette déconvenue les marseillais, sous l’impulsion d’un Pedretti très à l’aise placé juste devant sa défense centrale et d’un Batlles fort bien inspiré, ont pu très vite égalisé par Luyindula avant de prendre une bonne bouffée d’oxygène sur un deuxième but de Fiorèse pour le moins spectaculaire !
A noter la très bonne performance d’un Taiwo qui, avec autorité et concentration, a été peut-être le meilleur arrière gauche entrevu cette saison. Ce match, tout du moins la première mi-temps, lui a permis de montrer tout son talent, toute sa générosité et toute sa solidité, récompensés par deux passes décisives. Il sera précieux dans un avenir proche, même si sa deuxième période n’a pas été du même acabit et que sa technique reste à parfaire.
Dans l’ensemble, le deuxième temps laissera pour longtemps non seulement un goût d’inachevé, mais également un goût d’injustice puisque le pénalty girondin n’aurait jamais dû être sifflé suite au hors jeu flagrant de Chamak. Notons que cette position illicite fait suite à de nombreux hors jeu sifflés contre Luyindula lors de la première partie du match. Bizarre vous avez dit bizarre ? L’entrée de Chamak a fait énormément de mal à la défense olympienne. A lui seul, il a réussi à affoler toute une défense marseillaise paraissant même aux abois sur chaque offensive adverse pendant un bon quart d’heure jusqu’au 3ème but des marines.
Le milieu de terrain phocéen a perdu en solidité et en maîtrise collective du jeu ce qui est fort dommageable pour une équipe menant au score et ayant fait le plus dur pendant une soixantaine de minutes. Pedretti est lentement redevenu transparent et très mal entouré, la défense a vite perdu de sa superbe, les attaquants n’ont plus revu de situations favorables à négocier. Et que dire des contres menés à deux à l’heure alors que l’OM s’est pratiquement retrouvé en avantage numérique à deux reprises !!!
Il faut reconnaître à l’Olympique de Marseille cette envie de revenir dans les dernières minutes, ponctuées d’ailleurs par un coaching audacieux de Troussier qui a carrément aligné ses quatre attaquants disponibles (Luyindula, Marlet, Koke, Bamogo). Le match nul est un moindre mal, il permet d’assurer une place en Intertoto après une rencontre disputée et non perdue.
Finalement, que dire à part que la Coupe d’Europe se mérite, et que ce cru de l’Olympique de Marseille 2004-2005 ne la méritait pas. Après les désillusions multiples, dont les trois contre-performances à domicile face à Istres, Ajaccio et Caen, la C1 et la C3 ont refusé de ratifier la participation du club provençal qui en rêvait tant.
Au référendum sur l’Europe, l’OM a donc répondu ce soir par un « oui » certes profondément ancré dans les c½urs faisant battre le club, mais un « oui » timide, se traduisant par « Intertoto ». Les dirigeants vont-ils accepter le diktat suprême d’une participation à une compétition si décriée ou vont-ils encore faire preuve d’une lâcheté dont les lillois ont largement bénéficié au final cette saison ? Rien n’est moins sûr, sinon que l’OM est assis sur un grand chantier qui risque fort, une fois de plus,d’aboutir à des règlements de compte et autres éternels remaniements dont on doute de la nécessité pour retrouver la vraie place de l’OM dans le concert du football : au sommet de l’Europe…
Mathildien75
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor